4247 Entre rĂ©cits Ă©piques et contes féériques, «LĂ©gendes de France» retrace de maniĂšre inĂ©dite les mythes et croyances qui ont façonnĂ© les rĂ©gions de lâhexagone. VĂ©hiculĂ©es depuis des siĂšcles, ces lĂ©gendes font partie
Les aurores borĂ©ales ont un certain pouvoir de fascination. Si aujourdâhui la science sait expliquer ce phĂ©nomĂšne, les anciens les associaient Ă des histoires, mythes ou lĂ©gendes. Partons Ă leur dĂ©couverte ! Une aurore borĂ©ale, câest quoi ? LâĂ©tymologie offre un dĂ©but de rĂ©ponse. Le nom vient du latin aurora borealisâ. Aurora signifie lever du jour, qui est aussi le nom de la dĂ©esse romaine de lâaube. Borealis est une rĂ©fĂ©rence grecque au vent du nord. Les aurores borĂ©ales nâont pas toujours portĂ© ce nom, le premier Ă les avoir baptisĂ©es ainsi est GalilĂ©e. Une aurore borĂ©ale est une aurore polaire, certaines sont visibles dans lâhĂ©misphĂšre nord seulement, et dâautres dans lâhĂ©misphĂšre sud aurores australes. On peut caractĂ©riser une aurore polaire par ses traĂźnĂ©es de couleurs se mouvant dans le ciel. Elle est le signe dâune perturbation du champ magnĂ©tique terrestre par le vent solaire. Ce phĂ©nomĂšne naturel et lumineux se produit autour des pĂŽles magnĂ©tiques. Des nuages de matiĂšres chargĂ©es en Ă©nergie, en provenance du soleil, rencontrent lâatmosphĂšre terrestre aprĂšs avoir Ă©tĂ© repoussĂ©s par le champ magnĂ©tique qui protĂšge la terre. Lorsque les nuages chargĂ©s de matiĂšres, comme les protons et les Ă©lectrons, atteignent la terre, ils excitent les diffĂ©rents gaz prĂ©sents dans lâatmosphĂšre terrestre et les ionisent. Cette ionisation produit des particules de lumiĂšre qui forment les voiles de lumiĂšre observables. Les aurores borĂ©ales, annonciatrices de calamitĂ©s en Europe Quand elles apparaissent au sud, en Europe, les aurores borĂ©ales prennent souvent des teintes rouges. Elles ont souvent suscitĂ© la frayeur des anciens qui considĂ©raient alors les aurores polaires comme annonciatrices de calamitĂ©s ou de guerres. Au 18Ăšme siĂšcle, un peu avant la RĂ©volution française, une aurore rouge vive a Ă©tĂ© aperçue dans le ciel anglais et Ă©cossais, les observateurs Ă©taient convaincus que cette annonce Ă©tait rĂ©vĂ©latrice de guerre et de mort. En Ecosse, si on nommait les aurores polaires joyeux danseursâ, il sâagissait en fait dâanges dĂ©chus ou de guerriers des cieux menant un terrible combat. Les aurores borĂ©ales, entre nuit et jour chez les Grecs et les Romains Chez les Grecs et les Romains, Aurore, personnification du lever du jour et sĆur de la lune et du soleil, parcourait le ciel dans son chariot, tous les matins. Elle prĂ©venait son frĂšre le soleil et sa sĆur la lune de lâarrivĂ©e dâun nouveau jour. On peut comprendre la naissance de cette histoire grĂ©co-romaine en observant les aurores borĂ©ales. Les manifestations terrestres divines chez les Vikings Ce peuple nordique vĂ©nĂ©rait Odin, le plus grand des dieux, qui habitait au Valhalla et prĂ©parait une sĂ©rie dâĂ©vĂšnements, le Ragnarök, qui marquerait le dĂ©but dâune nouvelle Ăšre. Selon les croyances vikings, le Ragnarök devait ĂȘtre la plus grande bataille quâOdin avait Ă mener, bataille pour laquelle il avait besoin des plus grands guerriers pour la mener Ă bien. Pour choisir ces guerriers, Odin envoyait les Valkyries, des vierges guerriĂšres Ă cheval, munies de lances et boucliers chargĂ©es de conduire les guerriers jusquâau Valhalla. Les Vikings considĂ©raient les aurores borĂ©ales comme le reflet des armures de ces redoutables guerriĂšres. Certaines lĂ©gendes assimilent les aurores borĂ©ales au dernier souffle des soldats morts au combat. Chez les Samis, les aurores borĂ©ales prĂ©sentent un danger Ce peuple autochtone du nord craignait et respectait les aurores borĂ©ales qui annonçaient un mauvais prĂ©sage. Les Sames considĂ©raient ces lumiĂšres comme les Ăąmes des morts, elles Ă©taient capables de remarquer leur prĂ©sence et il Ă©tait donc dangereux de faire des gestes, siffler ou chanter, pour ne pas risquer dâattirer leur attention et se faire emporter dans le ciel. Les aurores borĂ©ales pourraient mĂȘme trancher la tĂȘte. Encore aujourdâhui, les Sames prĂ©fĂšrent ne pas sortir lorsque les aurores borĂ©ales apparaissent, juste au cas oĂč⊠En Finlande, le mythe des renards de feu Les Finlandais nomment les aurores borĂ©ales les revontuletsâ, littĂ©ralement, les renards de feuâ. Ce nom renvoie Ă un mythe selon lequel les renards arctiques crĂ©aient les aurores. La vitesse de ces renards de feu qui courent dans le ciel dĂ©clenche des Ă©tincelles qui illuminent la nuit, leur grande queue frottant les montagnes environnantes. Une autre version raconte que les renards de feu projetaient la neige dĂ©posĂ©e au sol avec leur queue. Les flocons, lorsquâils retombaient au sol, reflĂ©taient la lumiĂšre de la lune et faisaient naĂźtre les aurores borĂ©ales, ce qui expliquerait que les aurores borĂ©ales ne soient visibles que lâhiver puisquâil nây a pas de chutes de neige lâĂ©tĂ©. Dâautres tribus estiment que les aurores borĂ©ales seraient le souffle des baleines de lâOcĂ©an Arctique. Chez les Inuits, les aurores borĂ©ales sont des guides Dans la baie dâHudson, chez les Inuits, le ciel est un dĂŽme gĂ©ant courbĂ© au dessus de la Terre et percĂ© de trous. La lumiĂšre qui vient de lâextĂ©rieur, quand il fait noir, pĂ©nĂštre par ces trous. Les esprits des morts peuvent aussi se rendre dans les rĂ©gions cĂ©lestes. La voie du paradis passe par un pont Ă©troit qui sâĂ©tend au dessus dâun prĂ©cipice. Les esprits dĂ©jĂ au Paradis allument des torches pour guider les pas des nouveaux arrivants. Les aurores borĂ©ales sont ces torches. Chez les Irlandais, les aurores borĂ©ales ont un pouvoir sur la douleur Le folklore irlandais raconte que les aurores borĂ©ales soulageaient la douleur de lâenfantement. Les femmes enceintes ne devaient cependant jamais regarder directement les lumiĂšres. Leurs enfants pourraient, sinon, naĂźtre avec les yeux qui louchent. Les aurores borĂ©ales, les Ăąmes des dĂ©funts Au Groenland, la lĂ©gende raconte que les aurores sont lâesprit des enfants morts en couche qui dansent dans le ciel. Les Inuits du Groenland nomment les aurores aqsamiitâ, elles seraient les Ăąmes des dĂ©funts qui jouent Ă la balle avec les crĂąnes des morses. En NorvĂšge, on voyait plutĂŽt dans les aurores les Ăąmes des vieilles filles qui dansaient au Paradis et saluaient toutes les Ăąmes restĂ©es sur Terre. Les aurores borĂ©ales sont souvent associĂ©es Ă un Ă©vĂ©nement puissant, qui dĂ©passe les simples pouvoirs des hommes. Apportant tantĂŽt mauvaise fortune tantĂŽt bonnes nouvelles, les aurores borĂ©ales Ă©taient magiques et respectĂ©es et suscitent toujours une certaine fascination. Envie dâobserver des aurores borĂ©ales ? > DĂ©couvrez tous nos voyages en NorvĂšge Mytheset lĂ©gendes 1001 Moyen Ăges Au Moyen Ăge, on croit aux fĂ©es, aux dragons, aux diables et aux licornes. L'homme mĂ©diĂ©val ne manque pas d'imagination et vitLe dragon europĂ©en est une crĂ©ature lĂ©gendaire du folklore et de la mythologie parmi les cultures qui se chevauchent en Europe. Dans le folklore europĂ©en, un dragon est une crĂ©ature serpentine avec deux paires de pattes de type lĂ©zard et des ailes de type chauve-souris placĂ©es sur son dos. La wyverne quant Ă elle ressemble Ă un dragon sans pattes avant. Focus sur le dragon du dragon europĂ©enDans le folklore occidental, les dragons se prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement comme diaboliques, Ă lâexception principalement du folklore gallois et de la fiction moderne. Cela contraste avec les dragons chinois et les dragons japonais. Ils sont en effet traditionnellement dĂ©crits comme des crĂ©atures plus lâĂšre moderne, le dragon europĂ©en prend gĂ©nĂ©ralement le forme dâune Ă©norme crĂ©ature cracheuse de feu, Ă©cailleuse et cornue. Il ressemble Ă un lĂ©zard, avec des ailes de chauve-souris, quatre pattes et une longue queue sâaffiche parfois avec des ailes Ă plumes, des crĂȘtes, des criniĂšres enflammĂ©es, des pointes dâivoire le long de sa colonne vertĂ©brale et diverses colorations exotiques. La plupart du temps, le sang du dragon possĂšde des propriĂ©tĂ©s magiques. Par exemple, dans lâopĂ©ra Siegfried, il a permis au hĂ©ros de comprendre la langue de lâOiseau de la dragon europĂ©en typique protĂšge une caverne ou un chĂąteau rempli dâor et de trĂ©sors. Il est souvent associĂ© Ă un grand hĂ©ros qui tente de le tuer. Bien que crĂ©ature ailĂ©e, le dragon se trouve gĂ©nĂ©ralement dans son antre souterrain, une grotte qui lâidentifie comme une ancienne crĂ©ature de la terre. Il est possible que les dragons de la mythologie europĂ©enne et moyen-orientale proviennent du culte des serpents que lâon trouve dans les religions du monde dragon europĂ©en est souvent dĂ©crit comme une Ă©norme crĂ©ature ailĂ©e crachant du feu et associĂ©e Ă un grand hĂ©ros tentant de le du mot dragonLe mot latin draco, comme la constellation Draco, vient directement du grec ÎŽÏÎŹÎșΜ drĂĄkĆn. Le mot pour dragon dans la mythologie germanique et ses descendants est worm vieil anglais wyrm, vieux haut allemand wurm, vieux norrois ormr, ce qui signifie serpent. En vieil anglais, wyrm signifie serpent », draca signifie dragon ». Le finnois lohikÀÀrme directement traduit signifie saumon-serpent », mais le mot lohi- Ă©tait Ă lâorigine louhi- signifiant des rochers, un serpent de montagne ».On pense Ă©galement que le mot lohi- dans lohikÀÀrme dĂ©rive de lâancien mot nordique lĂłgi, qui signifie feu » comme dans la mythologie finlandaise, il y a aussi des rĂ©fĂ©rences Ă tulikÀÀrme qui signifie serpent de dragon dans lâAntiquitĂ© classiqueLes dragons romains ont Ă©voluĂ© Ă partir des dragons grecs serpentins, combinĂ©s aux dragons du Proche-Orient, dans le mĂ©lange qui caractĂ©risait la culture hellĂ©nistique hybride grecque/orientale. Originaire de Babylone, le muĆĄ-áž«uĆĄĆĄu mushussu, Ă©galement appelĂ© sirrush Ă©tait une reprĂ©sentation classique dâun dragon du livre de lâApocalypse de Jean, de la littĂ©rature grecque et non romaine, dĂ©crit Satan comme un grand dragon, rouge flamboyant, avec sept tĂȘtes et dix cornes ». Une grande partie de lâinspiration littĂ©raire de Jean est lâhĂ©breu et le grec anciens, mais le dragon de Jean est plus susceptible dâavoir symbolisĂ© les dragons du les distinctions entre les dragons dâorigine occidentale et les dragons chinois sont arbitraires, puisque le dragon romain Ă©tait certainement dâorigine iranienne. En effet, dans lâEmpire romain, oĂč chaque cohorte militaire avait un signe dâidentification particulier norme militaire, aprĂšs les guerres romano-parthe et daciques de Trajan Ă lâest, lâĂ©tendard militaire des cohortes sarmates Cohors Sarmatum et daces Cohors Dacorum reprĂ©sentait un grand dragon fixĂ© au bout dâune lance. Parthe se trouvant sur la Route de la Soie, le fil culturel entre lâOrient et lâOccident pourrait avoir permis des connexions possibles entre ce dragon parthe romanisĂ© et les origines chinoises des ailleurs, plusieurs vagues personnifications du Mal dans lâAncien Testament reçurent la traduction draco dans la Vulgate de JĂ©rĂŽme de Stridon, pour subir des changements de sens et devenir de larges incarnations du dragon babylonien mushussu sirrush reprĂ©sentĂ© sur la Porte dâIshtar Ă Babylone â Photo dâAllie dragon au Moyen ĂgeLes dragons dans lâEurope germaniqueLes dragons les plus cĂ©lĂšbres de la mythologie nordique et germaniqueNĂhöggr, qui ronge les racines dâYggdrasil, lâarbre du monde ;Jörmungandr, midgĂ„rdsormen suĂ©dois et danois, Midgardsormen norvĂ©gien, le serpent de mer gĂ©ant et fils de Loki qui enveloppe Migar, le monde des hommes mortels ;FĂĄfnir, qui se transforma en dragon Ă cause de sa cupiditĂ© puis fut tuĂ© par Sigurd ;Lindworms, serpents monstrueux du mythe et des traditions germaniques, souvent interchangeables avec les dragons ;LandvĂŠttur, le dragon bienveillant que le serviteur du roi Harald a rencontrĂ© Ă Vopnafjörur selon Heimskringla, et Ă©galement reprĂ©sentĂ© sur les armoiries islandaises ;Le dragon rencontrĂ© par propos de ceux-ci, JRR Tolkien Ă©crivait Et les dragons, les vĂ©ritables dragons, essentiels Ă la fois Ă la machinerie et aux idĂ©es dâun poĂšme ou dâun conte, sont en rĂ©alitĂ© rares. Dans la littĂ©rature nordique, seuls deux sont significatifs. Si nous omettons de considĂ©rer le vaste et vague Serpent-monde, Migarsormr, le destin des grands dieux et peu importe pour les hĂ©ros, nous nâavons que le dragon des Völsungs, FĂĄfnir et le flĂ©au de Beowulf ».CaractĂ©ristiquesDe nombreuses histoires europĂ©ennes de dragons les font garder un trĂ©sor. Le dragon de FĂĄfnir et celui de Beowulf protĂ©geaient tous deux des monticules de terre remplis de trĂ©sors anciens. Le trĂ©sor Ă©tait maudit et rendait malade ceux qui plus tard le mot anglais dragon » dĂ©rive, via le moyen anglais, le vieux français et le latin, du mot grec dracon, signifiant serpent », dragon ». Le mot grec dĂ©rive quant Ă lui du mot indo-europĂ©en *derk-, signifiant voir », et peut avoir signifiĂ© Ă lâorigine quelque chose comme monstre qui voit ». MalgrĂ© leurs associations folkloriques, il nây a aucun lien Ă©tymologique entre les dragons et les personnages macabres connus sous le nom de draugar en vieux norrois, qui hantent les riches tumuli poĂšme Beowulf dĂ©crit un draca = dragon aussi comme wyrm = ver ou serpent et ses mouvements par le verbe anglo-saxon bugan = plier », et dit quâil a une morsure venimeuse. Tous ces Ă©lĂ©ments indiquent une forme et un mouvement ressemblant Ă un serpent plutĂŽt quâavec un corps semblable Ă un lĂ©zard ou Ă un dinosaure comme dans la croyance ultĂ©rieure. Bien que le dragon de Beowulf montre plusieurs caractĂ©ristiques qui seront plus tard popularisĂ©es avec les dragons il respire du feu, vit sous terre et protĂšge des fils de Loki et serpent de mer gigantesque, tellement grand quâil entoure le monde et se mord la dragons dans lâEurope celtiqueBien que le Somerset ait traditionnellement eu un dragon rouge comme emblĂšme, le dragon rouge est plus communĂ©ment associĂ© au Pays de Galles. En effet, son drapeau national prĂ©sente un dragon rouge Y Ddraig Goch.Cette utilisation peut provenir de la lĂ©gende arthurienne oĂč Myrddin, au service du roi Gwrtheyrn, eut une vision du dragon rouge reprĂ©sentant les Britanniques et du dragon blanc reprĂ©sentant les envahisseurs Saxons combattant sous Dinas Emrys. Cette lĂ©gende particuliĂšre figure Ă©galement dans le Mabinogion dans lâhistoire de Lludd et Llefelys. La maison lĂ©gendaire de Pendragon et la Bretagne celtique en gĂ©nĂ©ral sont devenues associĂ©es Ă la norme du dragon gallois aprĂšs le dragons dans lâEurope slaveLes dragons bulgaresDans la mythologie slave, les dragons ont un tempĂ©rament diffĂ©rent Ă lâĂ©gard des humains. Par exemple, les dragons ĐŽŃаĐșĐŸĐœ, Đ·ĐŒĐ”Đč, Đ»Đ°ĐŒŃ, Ń Đ°Đ»Đ° dans la mythologie bulgare sont soit des hommes soit des femmes, chaque sexe ayant une vision diffĂ©rente de lâhumanitĂ©. Le dragon femelle et le dragon mĂąle, souvent considĂ©rĂ©s comme sĆur et frĂšre, reprĂ©sentent diverses forces de lâ femme dragon reprĂ©sente les conditions mĂ©tĂ©orologiques difficiles. Elle est la destructrice des rĂ©coltes, la haine de lâhumanitĂ© et est enfermĂ©e dans une bataille sans fin avec son frĂšre. Le dragon mĂąle protĂšge les rĂ©coltes des humains de la destruction et aime gĂ©nĂ©ralement lâhumanitĂ©. Le feu et lâeau jouent un rĂŽle majeur dans la tradition des dragons bulgares. La femelle a des caractĂ©ristiques aquatiques, tandis que le mĂąle est gĂ©nĂ©ralement une crĂ©ature ardente. Dans la lĂ©gende bulgare, les dragons ont des ailes, trois tĂȘtes et un corps de zmeysDans les traditions bulgare, russe, biĂ©lorusse, ukrainienne, bosniaque et serbe, un dragon ou Đ·ĐŒĐ”Đč » ĐĐŒĐ”Đč, zmey ĐĐŒĐ”Đč, smok ĐŠĐŒĐŸĐș, zmiy ĐĐŒŃĐč, bosniaque zmaj, ĐĐŒĐ°Ń est gĂ©nĂ©ralement une bĂȘte malĂ©fique Ă quatre pattes avec peu ou pas de qualitĂ©s bienveillantes. Les Zmeys sont intelligents, mais pas dans le bon sens. Ils exigent en effet souvent un tribut des villages ou des petites villes. Ces tributs prennent la forme de jeunes filles pour se nourrir, ou bien de lâ nombre de tĂȘtes varie dâune Ă sept ou parfois mĂȘme plus, les dragons Ă trois ou sept tĂȘtes Ă©tant les plus courants. Les tĂȘtes repoussent Ă©galement si elles sont coupĂ©es, Ă moins que le cou ne soit traitĂ© » par le feu semblable Ă lâhydre dans la mythologie grecque. Le sang de dragon est si toxique que la Terre elle-mĂȘme refusera de lâabsorber. Dans la mythologie bulgare, ces dragons sont parfois bons. Ils sâopposent au malĂ©fique Lamya / Đ»Đ°ĐŒŃ, une bĂȘte qui partage une ressemblance avec le dragon polonaisLe dragon polonais le plus cĂ©lĂšbre Smok est le dragon du Wawel ou Smok Wawelski. Il aurait terrorisĂ© lâancienne ville de Cracovie. Il vivait dans les grottes dâune falaise en dessous du chĂąteau du Wawel surplombant les rives de la Vistule. Selon la tradition basĂ©e sur le livre de Daniel, un jeune garçon le tua en lui offrant une peau de mouton remplie de soufre et de goudron. AprĂšs lâavoir dĂ©vorĂ©, le dragon eut tellement soif quâil finit par exploser aprĂšs avoir bu trop dâ sculpture en mĂ©tal du dragon du Wawel se dresse Ă lâentrĂ©e de la grotte. Il sâagit dâun point dâintĂ©rĂȘt touristique traditionnel. TrĂšs stylisĂ©, il souffle bruyamment et rĂ©guliĂšrement du feu pour amuser les enfants. Le dragon du Wawel figure Ă©galement sur de nombreux articles touristiques de Cracovie. Le dragon est aussi le blason de princes polonais, les Piasts de crĂ©atures ressemblant Ă des dragons dans le folklore polonais incluent le basilic, vivant dans les caves de Varsovie, et le roi des serpents issu des lĂ©gendes sculpture en mĂ©tal du dragon du Wavel Ă Cracovie, au pied du chĂąteau de Wavel. Parfois, il crache du feu pour surprendre et amuser les dragons de la pĂ©ninsule ibĂ©riqueLes dragons en EspagneAsturies et CantabrieLe CuĂ©lebre, ou Culebre, est un serpent ailĂ© gĂ©ant dans la mythologie des Asturies et de la Cantabrie, au nord de lâEspagne. Il vit gĂ©nĂ©ralement dans une grotte et protĂšge des trĂ©sors. Il garde des ĂȘtres ressemblant Ă des nymphes appelĂ©s xanas ou anjanas comme prisonniers. Le Culebre est immortel, mais il vieillit. On peut le tromper de maniĂšre particuliĂšre, surtout certains dâAragonIl existe une lĂ©gende selon laquelle un dragon habitait la montagne Peña Uruel prĂšs de Jaca en Aragon. On raconte quâil pouvait hypnotiser les gens avec son regard. Un jour, un jeune homme dĂ©cida de tuer la bĂȘte. Il sâĂ©quipa dâun bouclier brillant, de sorte quâil reflĂšte le regard du dragon. Lorsque le jeune homme arriva Ă la grotte oĂč vivait le dragon, il put facilement le tuer. En effet, le dragon sâhypnotisa lui-mĂȘme. Cette lĂ©gende est trĂšs similaire au mythe grec de la basqueHerensuge est le nom donnĂ© au dragon dans la mythologie basque, signifiant apparemment le dernier serpent ». La lĂ©gende la plus connue prĂ©sente Saint Michel descendant du ciel pour le tuer. Mais seulement une fois que Dieu acceptĂąt de lâaccompagner en personne. Sugaar, le dieu masculin basque, est souvent associĂ© au serpent ou au dragon, mais peut Ă©galement prendre dâautres formes. Son nom se traduit par serpent mĂąle ».CatalogneLes dragons sont bien connus dans les mythes et lĂ©gendes catalans. En grande partie parce que Saint-Georges Catalan Sant Jordi incarne le premier patron de la Catalogne. Comme la plupart des dragons, le dragon catalan drac catan est un Ă©norme serpent. Il possĂšde deux pattes, ou plus rarement quatre, et parfois une paire dâailes. Ă lâinstar de nombreuses autres parties du monde, le visage du dragon peut ressembler Ă celui dâun autre animal, comme un taureau ou un lion. Les dragons catalans sont aussi des cracheurs de feu et le feu du dragon est dĂ©vorant. Les dragons catalans peuvent Ă©galement Ă©mettre une odeur fĂ©tide qui peut pourrir tout ce quâils touchent. Les Catalans distinguent aussi une vibria ou vibra apparentĂ© Ă la vipĂšre ou Ă la wyverne. Il sâagit dâune femme dragon avec deux seins proĂ©minents, deux griffes et un bec dâ dragons au PortugalDans la mythologie portugaise, la coca est une femme dragon. Elle combat Saint Georges lors de la fĂȘte du Corpus Christi. Les combats ont une signification symbolique lorsque la coca bat Saint Georges, les rĂ©coltes seront mauvaises entraĂźnant famine et mort. Lorsque Saint Georges vainc la coca, il lui coupe la langue et les oreilles pour que les rĂ©coltes soient bonnes et apportent la prospĂ©ritĂ© pour lâannĂ©e. Pourtant, les locaux lâappellent saint » coca, tout comme Saint Georges, et les gens lâ mythologie portugaise prĂ©sente Ă©galement un autre dragon, appelĂ© drago. Il avait lâhabitude de prendre part Ă des cĂ©lĂ©brations au Moyen Ăge. Une sculpture de dragon se dresse dâailleurs sur la place du centre-ville de de dragon sur la place du centre-ville de Braga au Portugal â Photo de Nicolas dragons dâItalieLes saints tueurs de dragonsLa lĂ©gende de Saint Georges et du dragon est bien connue en Italie. Mais les locaux reprĂ©sentent Ă©galement de nombreux autres saints combattant des dragons. Par exemple, le premier Ă©vĂȘque de la ville de Forli, Saint Mercurialis, aurait tuĂ© un dragon et sauvĂ© la citĂ©. En consĂ©quence, les Italiens le reprĂ©sentent souvent tuant un dragon. De mĂȘme, le premier saint patron de Venise, Saint ThĂ©odore de Tyro, Ă©tait un tueur de dragons. Une statue de lui terrassant un dragon surmonte encore lâune des deux colonnes de la place Italiens reprĂ©sentent Ă©galement frĂ©quemment Saint Michel, le saint patron des parachutistes, en train de tuer un dragon. De nombreux dragons du Moyen Ăge europĂ©en Ă©taient considĂ©rĂ©s comme dĂ©moniaques ou LĂ©gende dorĂ©eSelon la LĂ©gende dorĂ©e, compilĂ©e par lâItalien Jacobus de Voragine, Satan sous la forme dâun dragon avala Sainte Marguerite la Vierge. Elle sâen Ă©chappa vivante lorsque la croix quâelle portait irrita les entrailles du dragon. La LĂ©gende dorĂ©e, dans un moment atypique de scepticisme, dĂ©crit ce dernier incident comme apocryphe et Ă ne pas prendre au sĂ©rieux » trans. Ryan, Ce qui nâa pas empĂȘchĂ© la lĂ©gende dâĂȘtre populaire et de recevoir des traitements dragon de TerniIl existe de nombreuses autres lĂ©gendes sur les dragons en Italie, en particulier en Ombrie. Lâun des dragons les plus cĂ©lĂšbres du folklore italien est Thyrus, une wyverne qui a assiĂ©gĂ© Terni au Moyen Ăge. Un jour, un jeune et courageux chevalier se lassa dâassister Ă la mort de ses concitoyens. Il affronta le dragon et le tua. Ă partir de ce moment, la ville a reprĂ©sentĂ© le dragon sur ses armoiries. Sur lâĂ©tendard de Terni figure lâinscription latine Thyrus et amnis dederunt signa Teramnis ». Ce qui signifie Thyrus et le fleuve ont donnĂ© leur insigne Ă Terni ».Le dragon de FornoleUn poĂšme raconte lâhistoire dâun dragon qui vivait prĂšs du village de Fornole, Ă proximitĂ© de Terni dans le sud de lâOmbrie. un jour, le pape Saint Sylvestre arriva en Ombrie. Il libĂ©ra la population de Fornole du fĂ©roce dragon, le rendant doux comme un agneau. En remerciement, les locaux ont construit une petite Ă©glise dĂ©diĂ©e au saint. BĂątie au XIIIe siĂšcle, elle trĂŽne au sommet de la montagne, prĂšs de lâantre du dragon. Dans lâabside de lâĂ©glise se trouve une fresque reprĂ©sentant lâiconographie du saint ressuscitant le Forli Ă Terni, la majoritĂ© des dragons italiens sont dĂ©crits comme des wyvernes 2 pattes.Le dragon dans la fiction moderneLe dragon dans le romantismeA. Xaho, un crĂ©ateur de mythes romantiques du 19e siĂšcle, a fusionnĂ© de nombreux mythes sur les dragons dans sa propre crĂ©ation de Leherensuge, le premier et dernier serpent. Dans sa lĂ©gende nouvellement inventĂ©e, il ressurgirait quelque temps dans le futur apportant la renaissance de la nation dragon dans la littĂ©rature fantastique et culture pop moderneDans le genre fantastique, il y eut une mode de dĂ©peindre les dragons sous un jour positif. Notamment comme des alliĂ©s au lieu dâadversaires. On considĂšre dĂ©sormais davantage les dragons comme des amis de lâhomme, des crĂ©atures trĂšs intelligentes et nobles. Mais elles restent toutefois les redoutables bĂȘtes de la les prĂ©sente souvent comme les gardiens et les amis proches des humains. Anne McCaffrey popularisa beaucoup de ces idĂ©es dans son cycle La Ballade de Pern. Puis des auteurs tels que Christopher Paolini et JK Rowling reprĂ©sentĂšrent des personnages dragons sympathiques respectivement dans Eragon et Harry K. LeGuin a créé une image significative de dragons dans ses livres de TerreMer. Dans A Song of Ice and Fire de George RR Martin, le personnage de Daenerys Targaryen fait Ă©clore trois Ćufs de dragon. Elle Ă©lĂšve les crĂ©atures comme ses propres dragons continuent dâĂȘtre un sujet populaire. Notamment dans les films, tels que How To Train Your Dragon adaptĂ© du livre de Cressida Cowell, ainsi que Shrek. Ils sont aussi particuliĂšrement populaires dans les franchises de fantasy multimĂ©dia. Parmi elles, Warcraft, Demonâs Souls et The Elder Scrolls V Skyrim, ainsi que The Legend of Spyro.
| ÎŁŐ§ŃĐžĐœĐŸ ĐžŃŃáŁÎșÏ Đ±Î”ĐŽŃÎ±Đ±Ń | ĐÏÖŃÎŽĐŸáŸĐ”Đż аáΔŐčДնΞ ՏαÎșáŹŐČĐŸ | УአáŐżá©ŃΔŃŃа |
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Il existe plusieurs mythes et lĂ©gendes sur le spiritisme. Nous allons parler aujourdâhui de 8 thĂšmes en rapport avec le spiritisme que vous ne connaissez peut ĂȘtre pas. DĂ©couvrez ici Comment agir en face dâune prĂ©sence invisible. Mythes et lĂ©gendes sur le spiritisme Ce nâest pas tout le monde qui frĂ©quente un centre de spiritisme ou qui voit ou reçoit des esprits Il y a ceux qui croient tout simplement que commencer Ă frĂ©quenter un centre de spiritisme peut les aider Ă voir ou recevoir un esprit, mais ce nâest pas ainsi que les choses fonctionnent. Cela fait partie des mythes et lĂ©gendes sur le spiritisme. Le passage nâest pas donnĂ© par un esprit incarnĂ© Le passage du spiritisme est une transmission dâĂ©nergie et il nâest pas nĂ©cessaire dâĂȘtre un mĂ©dium pour le faire. Il existe dâautres traitements en plus du passage Dans le spiritisme, le passage nâest pas la seule possibilitĂ© de traiter votre Ăąme. Les jours oĂč les centres sont ouverts au public, vous pouvez passer pour faire un traitement, recevoir de lâĂ©nergie ou mĂȘme des tĂąches, telles que comment faire des lectures ou dâautres traitements spirituels. Vous pouvez ameliorer votre mĂ©diumnitĂ© Nous avons tous le don de la mĂ©diumnitĂ©, mais cela peut ĂȘtre dĂ©montrĂ© Ă divers niveaux. Il est indiquĂ© que ceux qui ont un niveau Ă©levĂ© de mĂ©diumnitĂ©, travaille pour dĂ©velopper ce don. Cependant, cela nâest pas obligatoire. On ne peut dĂ©velopper la mĂ©diumnitĂ© que si on le souhaite. Nous nâĂ©tions pas tous de cĂ©lĂšbres personnes dans une autre incarnation Nombreuses sont les personnes qui pensent quâelles ont peut-ĂȘtre Ă©tĂ© des figures cĂ©lĂšbres ou mĂȘme des royautĂ©s dans les vies antĂ©rieures. Mais la vĂ©ritĂ© est que la plupart des gens rĂ©incarnent les figures ordinaires des Ă©poques passĂ©es. Les mathĂ©matiques sont utilisĂ©es par le spiritisme pour expliquer la rĂ©incarnation Loin des mythes et lĂ©gendes sur le spiritisme, selon ses doctrines, il existe plusieurs mondes et des plans qui se situent Ă diffĂ©rentes Ă©chelles dâĂ©volution. La Terre nâest quâune planĂšte dâ Ă©preuves et dâexpiations ». Les spiritualistes croient que notre planĂšte compte 7 milliards dâesprits incarnĂ©s, en plus de 24 milliards dâesprits dĂ©sincarnĂ©es. Selon le spiritisme, ces derniers attendent peut-ĂȘtre de se rĂ©incarner pour ĂȘtre purifiĂ©s, mais ils continuent Ă contribuer Ă lâĂ©volution dâautres esprits. Les spiritistes croient au Christ Le spiritisme, comme le catholicisme et dâautres, est une doctrine chrĂ©tienne. Câest pourquoi les spiritistes croient en Christ et utilisent ses enseignements dans la vie. Selon le spiritisme, il nây a quâun seul Dieu qui soit omnipotent, omniscient et omniprĂ©sent. Il nâest pas nĂ©cessaire de frĂ©quenter un centre de spiritisme pour ĂȘtre un adepte du spiritisme Il nâest pas obligatoire dans le spiritisme de frĂ©quenter un centre de spiritisme pour ĂȘtre un pratiquant. Cette doctrine peut ĂȘtre parfaitement pratiquĂ©e Ă la maison ou nâimporte oĂč. A lire aussi 8 curiositĂ©s sur spiritisme que vous ne saviez certainement pas. 5 superstitions de mythiques objets. Les mythes et vĂ©ritĂ©s sur les encens.
Mytheset lĂ©gendes, c'est l'Ă©mission qui synthĂ©tise et qui transmet des sujetscompliquĂ©s au premier abord ! Plongez au fin fond des univers incroyables de Leprechaun et trĂšfle Ă quatre feuilles mis Ă part, il faut bien reconnaitre que les mythes irlandais sont assez peu connus dans l'hexagone. C'est bien dommage, car Ă dĂ©faut de faire beaucoup de sens, ils sont la plupart du temps extrĂȘmement divertissants, car bien souvent complĂštement barrĂ©s. Bienvenue dans le monde des farfadets qui picolent et des fĂ©es qui volent des bĂ©bĂ©s. La Banshee Quand on voit dĂ©barquer une messagĂšre de l'autre monde, on ne s'attend pas Ă ce qu'elle nous raconte une blague belge, en gĂ©nĂ©ral, c'est pour annoncer un trĂ©pas imminent. C'est un peu la Dame Blanche du coin. AprĂšs, selon les rĂ©gions, elle fait office de pleureuse, de crieuse ou elle lave les morts. En tout cas, elle n'a pas un boulot trĂšs funky. CrĂ©dits photo creative commons Henry Meynell Rheam Le Merrow Merrow est l'Ă©quivalent gaĂ©lique de sirĂšne. Il y a des Merrow femelles mais aussi des mĂąles. Les premiĂšres sont belles Ă l'image des sirĂšnes classiques. Les deuxiĂšmes par contre sont simplement dĂ©gueulasses dents pointues, cheveux verts, et trĂšs moches, bref les sosies du chanteur des Pogues. Outre leur beautĂ©, les Merrow femelles n'en sont pas moins de belles catins qui dĂ©testent les humains et n'hĂ©sitent pas Ă leur faire des saloperies. GĂ©nĂ©ralement en apercevoir une n'Ă©tait pas considĂ©rĂ© comme un bon signe. En fait la plupart du temps ça voulait dire qu'on allait soit clamser assez vite, soit subir une bonne petite malĂ©diction des familles. Source photo creative commons gracelet Le Leprechaun Celui qu'on connait le plus, mĂȘme si on ne sait toujours pas prononcer son nom Leprekonne ? Lepreuchonne ? est une petite saloperie qui passe son temps Ă -Fabriquer des godasses -Piquer de l'or -Faire des farces En gros c'est un bon lourdaud toujours prĂȘt Ă vous taxer et Ă dĂ©visser la saliĂšre Ă la cantine. Pourtant sa popularitĂ© ne dĂ©croit pas bien que l'image qu'on en a communĂ©ment est bien diffĂ©rente de celle du folklore irlandais. Source photo creative commons Jean-no Le Puck Comme si "Le Puck" c'Ă©tait pas assez moche, cette crĂ©ature est Ă©galement affublĂ©e de sobriquets aussi ridicules que le mot sobriquet lui-mĂȘme "Jack Ă la lanterne", "Will au tortillon", ou "Robin Bon compĂšre". Le Puck est un farfadet qui a le pouvoir de se transformer en animal et qui aime bien faire des farces. Une de ses vannes favorites par exemple c'est de pousser les vieilles dames, et c'est vrai que c'est vachement marrant, vous devriez essayer. La plupart du temps il utilise son don pour se transformer en cheval noir aux yeux jaunes enflammĂ©s, apparence dont il se sert pour faire flipper les villageois. On n'est pas sĂ»r que c'est comme ça qu'il arrivera Ă se faire des potes mais ça n'a pas l'air de trop l'embĂȘter. Source photo creative commons Bridgeman Art Library Fir Darrig Il ressemble Ă un Leprechaun, avec une petite caractĂ©ristique en plus il s'incruste. Il dĂ©barque chez vous, prend la meilleure place au coin du feu et commence Ă faire sĂ©cher ses fringues crados dans votre salon. Si vous n'obtempĂ©rez pas, il va vous faire chier. Un genre de Michel Blanc dans "Viens chez moi, j'habite chez une copine", mais super mĂ©chant. Source photo Doomworks Les Dullahan Curieuse bande que ces cavaliers sans tĂȘte. Capables de se dĂ©capiter pour dĂ©conner et pour jouer aux boules avec leurs crĂąnes, les Dullahan craignent l'or plus que tout. Gardez donc une piĂ©cette sur vous Ă cĂŽtĂ© de l'ail pour les vampires pour les Ă©loigner. Parce que sachez-le, il ne faut pas trop les faire chier ils ont une colonne vertĂ©brale humaine en guise de fouet et quand ils arrĂȘtent leur cheval, ils clament un nom, et l'intĂ©ressĂ© passe l'arme Ă gauche immĂ©diatement. Source photo Cassidy Jane Le Grogoch Oui, "Le", parce que cette crĂ©ature aux allures humaines ne compterait pas de femelle. Il vivent donc entre mecs dans des cahuttes minuscules et prĂ©caires, une caverne ou un trou faisant l'affaire, ils sont un peu crades, mais apparemment trĂšs sympas. Un peu l'Ă©quivalent de nos Ă©tudiants en informatique. Le Grogoch n'hĂ©sitera pas, de temps Ă autre, Ă filer un petit coup de main, moyennant un pot de crĂšme en guise de rĂ©munĂ©ration. Dernier truc il a trĂšs peur des curĂ©s et il peut, au besoin, se rendre invisible. C'est un superpouvoir comme un autre. Source photo Mcphersontheweir Finn Mac Cumaill Finn est un guerrier dotĂ© du savoir universel. DĂ©jĂ dit comme ça, ça en impose. Par contre la maniĂšre dont il l'a obtenu est assez naze. Pour tout vous dire il a passĂ© 7 ans a essayer de capturer un saumon dotĂ© du savoir universel, et une fois qu'il y est arrivĂ©, il l'a fait cuire pour le becqueter, jusque-lĂ tout va bien. Sauf que durant cette cuisson le jus du saumon lui a aspergĂ© le pouce. Du coup chaque fois qu'il suce son pouce il a accĂšs au savoir universel c'est vachement pratique en interro.... Et oui, cette lĂ©gende est une des plus nazes de l'histoire des lĂ©gendes. Selon cette mĂȘme lĂ©gende Finn n'est pas mort, il dort simplement et se rĂ©veillera pour protĂ©ger l'Irlande en cas de besoin. Pour l'instant les Anglais et Thierry Henry dorment sur leurs deux oreilles, mais on sait jamais. Les Cluricaunes Un Ă©niĂšme dĂ©rivĂ© du Leprechaun mais en version poivrot. Si vous vous comportez bien ils protĂšgeront votre cave Ă vin, mais si vous dĂ©connez ils videront vos fĂ»ts et laisseront votre vin pourrir. La plupart du temps ils sont vieux et globalement ils sont connus pour ĂȘtre de grosses feignasses. Leur hobby favori monter des moutons... Bref, ils ont plutĂŽt l'air sympa. Changeling Le changeling c'est la crĂ©ature que les parents trouvent en lieu et place de leurs bĂ©bĂ©s quand ces petites vermines de au choix trolls, elfes ou fĂ©es ont dĂ©cidĂ© de chourer leurs bĂ©bĂ©s. Oui, parce que non content de faire des farces ou de voler de l'or les crĂ©atures mythologiques aiment aussi voler les bĂ©bĂ©s. Le "changeling" peut alors ĂȘtre un enfant fĂ©e pour les chanceux, une vieille fĂ©e usagĂ©e lĂ c'est galĂšre, voire un bout de bois tout pourri transformĂ© quelque temps en bĂ©bĂ© par la magie fĂ©erique lĂ c'est vraiment abusĂ©. D'autres crĂ©atures bizarres en tĂȘte ?Lesgrands mythes â LâOdyssĂ©e sont diffusĂ©s du 7 fĂ©vrier au 7 mars 2021, Ă raison de deux Ă©pisodes le dimanche Ă 15h40. Lâ Iliade et lâ OdyssĂ©e sont Ă©galement disponibles en streaming, en replay et en intĂ©gralitĂ© sur Arte.tv. Les saisons Lâ Iliade et lâ OdyssĂ©e sont chacune composĂ©e de 10 Ă©pisodes de 26 minutes.