Serrede vieilles fenĂȘtres. Étape 1 : Collecter les fenĂȘtres et Planifiez deux paires de cĂŽtĂ©s Ă©gaux. Cherche vieux les fenĂȘtres et Ă©conomisez tous ceux que vous obtenez. Étape 2 : CrĂ©ez un cadre. Étape 3 : Renforcez les murs. Étape 4: Faire le Fondation sĂ©curisĂ©e. Étape 5 : Visser les fenĂȘtres. Étape 6 : Obtenez un Ă©tage.

AccueilMaison & ComposantsPiĂšces de maisonles fenĂȘtres Donnez une nouvelle vie Ă  une vieille fenĂȘtre en la transformant en mini serre. Projet suivantâ€ș Bricoleur familial Que vous souhaitiez prolonger votre saison de croissance ou dĂ©marrer la plantation printaniĂšre, cette mini serre est faite pour vous. Commencez avec quelques planches de cĂšdre et quelques outils Ă©lectriques de base, et vous pouvez mettre fin Ă  ce projet extĂ©rieur en quelques heures seulement ! Par les experts en bricolage du magazine The Family Handyman Vous aimerez aussi À dĂ©terminer ⓘ Comment construire une serre Ă  partir de vieux matĂ©riaux et outils Windows Remarque La quantitĂ© de bois dont vous aurez besoin pour la serre est dĂ©terminĂ©e par la taille de la fenĂȘtre. FenĂȘtre CharniĂšres vintage 2 1 planche de cĂšdre 5-1/2 5 1 x 4 planche de cĂšdre 3 1 x 2 planche de cĂšdre 1-5/8-in. vis extĂ©rieures Vis de charniĂšre Scie Ă  onglet facultatif Scie circulaire Conducteur de forage Couper les piĂšces Pour ce projet de construction d'une serre Ă  partir d'un ancien projet de fenĂȘtres, j'ai recherchĂ© dans un parc de rĂ©cupĂ©ration local la fenĂȘtre parfaite. Celui que j'ai achetĂ© mesure 28 x 23-1/4 po. et comporte un motif de grille avec de la peinture blanche craquelĂ©e. Je n'ai pas coupĂ© la fenĂȘtre en bois ni l'ai modifiĂ©e de quelque façon que ce soit pour que ce projet prĂ©serve son charme vintage. Les Ă©tapes suivantes vous montreront comment construire une mini serre basĂ©e sur une fenĂȘtre de cette taille. Tout d'abord, coupez quatre 1 x 5-1/2 po. planches Ă  25-1/4 po. pour le fond de la boite. Ensuite, dĂ©chirez l'une de ces planches Ă  4-1/4 po. large. Ensuite, coupez deux planches avant et trois planches arriĂšre Ă  27-1/2 po. Ensuite, coupez quatre planches latĂ©rales Ă  21 po; les piĂšces latĂ©rales coudĂ©es seront coupĂ©es plus tard. Coupez les quantitĂ©s et les longueurs suivantes de 1 × 4 pour toutes les piĂšces de renfort deux Ă  20-3/4 po. pour le bas, deux Ă  8-3/4 po. pour l'avant, deux Ă  8-3/4 po. pour les faces avant, deux Ă  14 po. pour le dos et deux Ă  13 po. pour les faces arriĂšre. Assembler la boĂźte Disposez les piĂšces du bas et le premier rang des piĂšces avant, arriĂšre et des deux cĂŽtĂ©s comme indiquĂ©. Vissez les deux 20-3/4 po. attachez les piĂšces aux planches infĂ©rieures le long des cĂŽtĂ©s pour les maintenir ensemble; puis vissez les piĂšces avant, arriĂšre et latĂ©rales ensemble et vers le bas. SĂ©parĂ©ment, vissez ensemble la deuxiĂšme rangĂ©e de piĂšces avant, arriĂšre et latĂ©rales. Ensuite, empilez l'assemblage sur le premier cours que vous avez créé prĂ©cĂ©demment. Couchez la boĂźte sur le cĂŽtĂ© pour visser les renforts latĂ©raux avant et avant. Tournez la boĂźte de maniĂšre Ă  ce que le dos soit Ă  plat sur la surface de travail; puis ajoutez la troisiĂšme piĂšce arriĂšre et vissez les deux piĂšces de renfort arriĂšre. Pour incliner le couvercle de la fenĂȘtre de la serre, ce qui permet Ă  plus de lumiĂšre du soleil d'atteindre les plantes Ă  l'intĂ©rieur, coupez deux morceaux angulaires de 1 x 5-1/2 po. planche. Pour trouver les mesures des piĂšces inclinĂ©es, retournez la boĂźte Ă  l'endroit et placez soigneusement la fenĂȘtre sur l'ensemble de l'assemblage, comme indiquĂ©. Mesurez l'arriĂšre, le bas et l'avant des ouvertures et marquez les mesures sur un 1 x 5-1/2 po. planche. Utilisez une rĂšgle pour relier le haut des marques arriĂšre et le haut des marques avant. DĂ©coupez ensuite les deux morceaux. Retirez dĂ©licatement la fenĂȘtre et vissez les piĂšces latĂ©rales coudĂ©es Ă  la piĂšce arriĂšre supĂ©rieure. Ajoutez les piĂšces de renfort arriĂšre Ă  l'intĂ©rieur de la boĂźte. J'ai Ă©galement ajoutĂ© des vis Ă  travers la petite partie des piĂšces inclinĂ©es dans le deuxiĂšme rang, pour un peu plus de stabilitĂ©. Ensuite, ajoutez le couvercle de la fenĂȘtre. Marquez oĂč vous voulez les charniĂšres et vissez-les en place sur la fenĂȘtre. Placez la fenĂȘtre sur la boĂźte et vissez les charniĂšres Ă  l'arriĂšre. La derniĂšre chose Ă  faire est de couper un morceau de planche 1 × 2 pour l'adapter Ă  l'intĂ©rieur de la mini serre. Ensuite, vous pouvez soutenir le couvercle de la fenĂȘtre pendant que vous occupez-vous de vos plantes douillettes! Cliquez ici pour en savoir plus sur 10 lĂ©gumes gĂ©niaux Ă  cultiver vous-mĂȘme. 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Nouson a actuellement une haie, qu'on doit virer. On va se retrouver avec 120m de linéaire, donc on va voir ce qu'on va faire. Une idée était de mettre des bosquets en brise vue mais pas une haie complÚte. On verra bien car ça n'est pas une rue passante (à pied) et de toute façon on vit plutÎt de l'autre coté du terrain. En plus la
Les vieilles portes et fenĂȘtres sont bon marchĂ© et on peut les acheter au marchĂ© aux puces ou bien les trouver devant la maison des voisins lors de la rĂ©novation de leur maison. Les vieilles portes et fenĂȘtres sont appropriĂ©s Ă  la rĂ©alisation de nombreux projets DIY pour le jardin. Dans cet article, nous vous prĂ©sentons certaines idĂ©es dĂ©co jardin fraĂźches et originales Ă  partir de vieilles portes et fenĂȘtres rĂ©utilisĂ©es. Ces projets, bon marchĂ©, sont l’alternative idĂ©ale aux objets dĂ©coratifs qu’on achĂšte dans les magasins. Ils rendront l’espace extĂ©rieur plus accueillant. IdĂ©es dĂ©co jardin – table de jardin fabriquĂ©e en vieilles portes et fenĂȘtres Une vieille porte ou bien une boĂźte Ă  outils en bois se transforment facilement en table basse fonctionnelle ou bien en table Ă  manger pour le jardin. Vous n’avez besoin que de quatre pieds et une structure stable qui jouera le rĂŽle de plateau de table. Il suffit de peindre la porte ou bien la fenĂȘtre pour rafraĂźchir son look ou bien de garder sa couleur originale pour un look rustique. IdĂ©es dĂ©co jardin en vieilles fenĂȘtres en tant que treillis dans les bacs Ă  fleurs Retirez le vitrage du cadre et vous avez Ă  votre disposition un bon treillis pour les plantes grimpantes dans les bacs Ă  fleurs. Mini serre fabriquĂ©e de vieilles fenĂȘtres Les vieilles fenĂȘtres peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour la fabrication de petites serres. Au printemps, elles vont protĂ©ger les jeunes plantes des pluies et des vents forts. Abris de jardin fabriquĂ© de vieilles fenĂȘtres Avec un peu plus de patience et un nombre important de fenĂȘtres, vous pouvez fabriquer un petit abris de jardin. Pratique et sympa, c’est l’endroit oĂč vous pouvez stocker les outils de jardinage et certaines espĂšces vĂ©gĂ©tales au cours de l’hiver. Pergola construite de deux vieilles portes Un design simple qui produit un effet impressionnant. RĂ©alisez une pergola pareille en quelques vieilles portes. Composition de mini-citrouilles et branches fleuries – idĂ©es dĂ©co jardin avec une vieille fenĂȘtre recyclĂ©e DĂ©co de clĂŽture de jardin en vieille fenĂȘtre – idĂ©es dĂ©co jardin crĂ©atives et Ă©colo IdĂ©es dĂ©co jardin en cadres de fenĂȘtres recyclĂ©s et repeints en couleurs pastel De vieux cadres de fenĂȘtres et une porte repeinte en orange transformĂ©es en dĂ©co de jardin crĂ©ative Une serre de jardin Ă  faire soi-mĂȘme en vieille fenĂȘtre DĂ©co murale en vieilles fenĂȘtres et lanternes suspendues Supports DIY pour outils de jardinage ou bien pour plantes ÉtagĂšre DIY et dĂ©coration originale dans le jardin Table de jardin DIY en bois Serre dĂ©corative et statuette d’ange dans le jardin DĂ©corer la clĂŽture de jardin d’un miroir DIY Construireune serre Ă  partir de cadres de fenĂȘtres est une solution rentable et pratique en termes de gain de temps. En effet, un bloc peut couvrir de 0,4 Ă  la moitiĂ© des murs de la serre. En d’autres termes, il est possible de rĂ©aliser rapidement une telle serre, et l’installation supplĂ©mentaire de matĂ©riel de protection ne sera pas nĂ©cessaire non plus.
Proposition Paul Blume En 1982, dans le cadre d’immenses mobilisations citoyennes pour la prĂ©ventions des conflits nuclĂ©aires, une association de mĂ©decins publie une brochure compilant les connaissances physiques et surtout mĂ©dicales des impacts potentiels de l’explosion d’une charge nuclĂ©aire sur Bruxelles. Pour retrouver l’intĂ©gralitĂ© digitalisĂ©e de la brochure Armes nuclĂ©aires les mĂ©decins dĂ©sarmĂ©s » A l’heure oĂč Antonio Guterres, SecrĂ©taire des Nations-Unies, rappelle les dangers de l’utilisation potentielle d’armes nuclĂ©aires pour l’HumanitĂ©, retrouvez ci-dessous, la partie armes et consĂ©quences mĂ©dicales » de cette brochure Ă©ditĂ©e en 1982. Les connaissances ont Ă©voluĂ©, mais les informations reprises sont toujours d’actualitĂ©. Le texte a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par les Docteurs Anne RĂ©sibois et Alfred Joffroy Ă  partir de la brochure The Medical Consequences of Nuclear Weapons » Ă©ditĂ©e en Grande-Bretagne par Medical Campaign against Nuclear Weapons » et Medical Association for the Prevention of War »en octobre 1981. Il doit aussi beaucoup aux travaux du 2Ăšme CongrĂšs de l’ IPPNW tenu Ă  Cambridge du 3 au 6 avril 1982. LES ARMES NUCLÉAIRES ET LEURS CONSÉQUENCES MÉDICALES La puissance explosive d’une bombe est gĂ©nĂ©ralement exprimĂ©e en quantitĂ©s Ă©quivalentes de trinitrotoluĂšne ou TNT. Une tonne de TNT qui explose libĂšre 1 milliard de calories. Les explosions des armes nuclĂ©aires sont si puissantes qu’elles sont exprimĂ©es en milliers ki­lo- ou en millions mĂ©ga- de tonnes de TNT. A la fin de la seconde guerre mondiale, la bombe la plus puissan­te Ă©tait une bombe de 10 tonnes 0,01 kilotonne de TNT. La quantitĂ© totale des explosifs utilisĂ©s pendant toute cette guerre est Ă©valuĂ©e Ă  environ 5 mĂ©gatonnes de TNT. La bombe atomique qui ravagea Hiroshima avait une puis­sance de 13 kilotonnes et celle de Nagasaki de 22 kilo­tonnes. LA BOMBE ATOMIQUE Elle est la bombe nuclĂ©aire-type, la premiĂšre qui ait Ă©tĂ© inventĂ©e. On l’appelle aussi bombe A ou bombe Ă  fission. Une quantitĂ© Ă©norme d’énergie est libĂ©rĂ©e en une fraction de seconde par une fission en chaĂźne d’Uranium-235 ou de Plutonium-239. Quand de tels atomes sont bombardĂ©s par des neutrons, ils Ă©clatent fission en libĂ©rant d’autres neutrons, des isotopes radioactifs instables et beaucoup d’énergie. Les neutrons libĂ©rĂ©s attaquent les atomes voisins et si au moins un des neu­trons provenant d’un Ă©vĂ©nement de fission produit l’éclatement d’un autre atome,. la rĂ©action en chaĂźne s’installe. Pour que ceci se produise il faut une masse critique de produit fissile ce qui limite les possibili­tĂ©s de ce type de bombes. Elles sont capables de donner naissance Ă  des explosions de plusieurs dizaines de kilotonnes mais pas plus. LA BOMBE A HYDROGÈNE Dans la bombe H la libĂ©ration d’énergie est assurĂ©e par un double processus de fission et de fusion nuclĂ©aires. Une bombe Ă  fission y sert d' »allumette » pour four­nir les quelques millions de degrĂ©s nĂ©cessaires Ă  l’amorce de la rĂ©action. A cette tempĂ©rature, des isoto­pes lourds de l’hydrogĂšne, le tritium et le deutĂ©rium, fusionnent pour former un noyau d’hĂ©lium. La rĂ©action dĂ©gage de grandes quantitĂ©s d’énergie et des neutrons. Elle est Ă©quivalente Ă  ce qui se produit Ă  l’intĂ©rieur du soleil et la quantitĂ© d’énergie qu’elle est capable de fournir est quasi illimitĂ©e. La puissance explosive de la bombe est encore augmentĂ©e si on entoure les atomes qui fusionnent par une gangue d’uranium-238. Les atomes de l’enveloppe sont sĂ©parĂ©s les uns des autres par les neutrons provenant de la rĂ©action de fusion. Ces neu­trons provoquent la fission de la couche externe d’ura­nium libĂ©rant une quantitĂ© considĂ©rable d’énergie et de radioactivitĂ© supplĂ©mentaire. On les appelle aussi, pour cette raison, des bombes Ă  Fission-Fusion-Fission. Les bombes dont la puissance dĂ©passe 100 kilotonnes sont des bombes Ă  hydrogĂšne. LA BOMBE A NEUTRONS La bombe Ă  neutrons est une petite bombe Ă  hydro­gĂšne dĂ©pourvue de l’enveloppe supplĂ©mentaire d’uranium-238. C’est donc un engin Ă  Fission-Fusion. Dans ces con­ditions, les neutrons nĂ©s de la fusion des isotopes de l’hydrogĂšne sont libĂ©rĂ©s et le pouvoir ionisant est for­tement augmentĂ© par rapport aux autres formes d’énergie libĂ©rĂ©es. On peut en faire des obus de faible puissance ! qui seraient utilisĂ©s dans les opĂ©rations militaires sur le terrain. Leur but est de tuer l’ennemi par irra­diation tout en faisant peu de dĂ©gĂąts aux constructions. Un obus Ă  neutrons d’une kilotonne Ă©met autant de radia­tions qu’une bombe Ă  fission-fusion-fission de 10 kilo­tonnes. Depuis 35 ans les armes nuclĂ©aires n’ont cessĂ© de se rĂ©pandre et de se perfectionner. Cinq nations en possĂšdent officiellement et plusieurs autres sont sans doute en train d’en acquĂ©rir. De toute façon, l’arsenal des deux superpuissances l’emporte de loin sur tout le reste. Il totalise plus de tĂȘtes nuclĂ©aires. Les plus puissantes des armes nuclĂ©aires existantes ont une puissance de 60 mĂ©gatonnes. Outre les deux explosions ayant eu lieu en 1945 dans des rĂ©gions fortement peuplĂ©es, plus d’un millier d’explosions expĂ©rimentales ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. Nous pos­sĂ©dons par consĂ©quent une bonne connaissance tant des effets immĂ©diats des explosions que de leurs consĂ©quen­ces Ă  plus long terme. Le texte qui suit dĂ©crit surtout les effets d’une bombe d’une mĂ©gatonne. Dans les tableaux sont comparĂ©s ceux des divers types d’armes nuclĂ©aires actuellement sur le marchĂ© » les armes dites tactiques » 1 kilo­tonne, celles de puissance moyenne 75 kilotonnes et celles dites stratĂ©giques » 1 et 10 mĂ©gatonnes. EFFETS DES ARMES Tout corps suffisamment chaud Ă©met des rayonnements lumineux visibles ou non. Au contact de l’explosion nuclĂ©aire l’air ambiant est portĂ© Ă  si haute tempĂ©rature qu’il devient lumineux, formant la boule de feu visible pendant les secondes qui suivent la rĂ©action en chaĂźne figure 2. ImmĂ©diatement aprĂšs sa formation, la boule de feu grandit en mĂȘme temps qu’elle se refroidit et cesse d’émettre de la lumiĂšre. En son sein, la tempĂ©ra­ture atteint plusieurs milliers de degrĂ©s. Son diamĂštre dĂ©pend de la puissance de la bombe la boule de feu d’une bombe d’l mĂ©gatonne a un rayon de mĂštres au moment oĂč elle est la plus brillante. Si elle ne tou­che pas le sol, l’explosion est dite aĂ©rienne ou en al­titude. Si elle l’atteint, comme c’est le cas aprĂšs les explosions au sol ou Ă  basse altitude, elle vaporise littĂ©ralement tout ce qu’elle touche. Les vents violents de succion qui la suivent aspirent les dĂ©bris vaporisĂ©s dans le champignon en formation figure 2. Ceci creuse un cratĂšre qui peut avoir plusieurs centaines de mĂštres de diamĂštre. FIGURE 2 Explosion en altitude d’une bombe d’une mĂ©ga­tonne au-dessus de Bruxelles. AprĂšs 15 secondes, la sur­pression au niveau de l’onde de choc, vĂ©ritable mur d’air comprimĂ© en dĂ©placement, flĂšche, est de 1 atmos­phĂšre. Elle vaut 0,3 atmosphĂšre aprĂšs 30 secondes et 0,1 atmosphĂšre aprĂšs 75 secondes. A ce moment, le front de l’onde est situĂ© Ă  21 km. du centre de la ville. Une explosion nuclĂ©aire libĂšre brutalement l’énergie sous trois formes diffĂ©rentes 1. une onde de choc ou souffle qui reprĂ©sente 50 % de l’énergie totale, 2. un rayonnement de chaleur intense 35 % de l’énergie totale, 3. des radiations ionisantes 15 % de l’énergie totale. Ces chiffres, vrais pour les bombes Ă  fission et Ă  fis­sion-fusion-fission, sont diffĂ©rents dans le cas des bombes Ă  neutrons l’énergie libĂ©rĂ©e sous forme de radiations ionisantes atteint 35 % du total. C’est en cas d’explosion aĂ©rienne de la bombe que l’onde de choc et la chaleur sont propagĂ©es le plus loin. En cas d’explosion au sol ou Ă  trĂšs basse altitude, par contre, les destructions et les retombĂ©es radioactives locales seront plus importantes. Les dĂ©bris vaporisĂ©s du cratĂšre montent dans le champignon, s’ionisent, et comme ils sont lourds, retombent trĂšs vite sur le sol alors qu’ils sont encore trĂšs radioactifs. Enfin, les explosions sous-marines crĂ©ent des raz-de-marĂ©e et des nuages de gouttelettes radioactives. L’ONDE DE CHOC L’expansion rapide des gaz Ă  partir du point de dĂ©tonation crĂ©e une onde de choc qui se propage tout d’abord Ă  vitesse supersonique figure 2. Son pouvoir destructeur est dĂ» Ă  la surpression, Ă  sa vitesse de propagation et aux vents violents qui la suivent. La surpression est la diffĂ©rence entre la pression de l’air dans l’onde de choc et la pression atmosphĂ©rique. Au point de dĂ©flagration hypocentre ou point zĂ©ro, la surpression est Ă©norme l’explosion au sol d’une bombe d’l mĂ©gatonne crĂ©e, dans un rayon de 660 mĂštres, une surpression de 40 atmosphĂšres, soit 40 kg. au cm2. Au fur et Ă  mesure de la propagation de l’onde de choc sa surpression diminue tableau 1. Ainsi, aprĂšs l’ex­plosion aĂ©rienne d’une bombe d’l mĂ©gatonne, la surpres­sion de l’onde de choc est supĂ©rieure Ă  l’atmosphĂšre dans un rayon de 4 km. Elle est comprise entre 1 et 0,5 atmosphĂšre entre 4 et 7 km. et sera encore de 0,2 atmos­phĂšre Ă  11 km. de distance et de 0,1 atmosphĂšre Ă  21 km. du point d’impact. FIGURE 3 Effet de l’onde de choc rĂ©sultant de l’ex­plosion en altitude d’une bombe d’une mĂ©gatonne au des­sus de Bruxelles. Zone 1 Surpression supĂ©rieure Ă  une atmosphĂšre. 98% de morts, 2% de blessĂ©s. Zone 2 Surpression comprise entre 0,4 et 1 atmosphĂšre. 50% de morts, 40% de blessĂ©s, 10% indemnes. Zone 3 Surpression comprise entre 0,2 et 0,4 atmosphĂšre. 5% de morts, 45% de blessĂ©s, 50% indemnes. Zone 4 Surpression comprise entre 0,1 et 0,2 atmosphĂšre. 25% de blessĂ©s. Ces chiffres ne tiennent compte que des victimes de l’onde de choc. Le report sur cette carte des donnĂ©es du tableau 4 permet de constater que la limite de la zone 3 correspond Ă  la distance jusqu’à laquelle l’onde thermique brĂ»le au 3e degrĂ© les surfaces de la peau qui y sont exposĂ©es. En combinant les tableaux 1, 2 et 3 et une carte gĂ©ographique il devient possible de prĂ©voir les dĂ©gĂąts attendus aprĂšs une explosion atomique sur une ville don­nĂ©e ; la figure 3 montre les dĂ©gĂąts que causerait Ă  Bruxelles l’onde de choc d’une bombe d’l mĂ©gatonne. Les bĂątiments Les bĂątiments ne rĂ©sistent pas Ă  de telles surpres­sions et le tableau 2 donne une idĂ©e de l’importance des dĂ©gĂąts en fonction du niveau de la surpression. A une atmosphĂšre, quasi rien ne rĂ©siste. A 0,1 atmosphĂšre, les dĂ©gĂąts restent considĂ©rables et par exemple toutes les vitres sont soufflĂ©es. De plus, le dĂ©placement Ă  grande vitesse de l’onde de choc crĂ©e des vents violents 520 km./heure pour une surpression de 1 atmosphĂšre, 250 km./heure pour 0,5 atmosphĂšre. Un vent de 108 km./heure correspond Ă  la dĂ©finition mĂ©tĂ©orologique de la tempĂȘte et chacun sait les dĂ©gĂąts que peut causer celle-ci. Et les hommes ? Le corps humain rĂ©siste bien aux surpressions sauf si elles sont trĂšs Ă©levĂ©es. Brutalement exposĂ©s Ă  2,5 atmosphĂšres, 50 % des gens meurent d’éclatement pulmo­naire, d’embolie gazeuse ou de perforation des viscĂšres. Mais ceci ne se produira que trĂšs prĂšs du point zĂ©ro et par consĂ©quent la majoritĂ© des dĂ©cĂšs et des trauma­tismes ne sera pas due Ă  l’action directe de la surpres­sion. Le drame provient en fait de l’interaction des hommes qui sont projetĂ©s au hasard et des bĂątiments qui s’écroulent autour d’eux. Dans les zones quasi entiĂšre­ment dĂ©truites il n’y aura guĂšre de survivants. Dans les zones moins endommagĂ©es, morts et blessĂ©s seront nombreux, victimes de la projection de dĂ©bris divers et de l’effondrement des maisons. Le tableau 3 rĂ©sume les pertes prĂ©visibles dans les diffĂ©rentes zones de surpression. Les blessures sont les mĂȘmes que celles causĂ©es en temps de paix par les accidents fractures du crĂąne, de la colonne, des membres, Ă©crasements thoraciques, ruptures d’organes abdominaux. Un grand nombre de victimes seraient sans doute por­teuses de plusieurs de ces lĂ©sions. L’ONDE DE CHALEUR La boule de feu d’une explosion nuclĂ©aire ressemble Ă  un soleil de petite taille qui irradierait pendant un temps bref de l’énergie sous forme de rayons X, d’ultra-violets, de lumiĂšre visible et d’infra-rouges. Elle apparaĂźt Ă  un observateur situĂ© Ă  80 km. comme plus aveuglante que le soleil de midi. Son intensitĂ© est tel­le qu’une bombe d’l mĂ©gatonne cause un aveuglement pas­sager, parfois plus durable, dans un rayon de 21 km. en plein jour et de 85 km. la nuit. Des brĂ»lures rĂ©ti­niennes produisant une cĂ©citĂ© permanente peuvent se voir dans les 50 km. qui entourent le point zĂ©ro, mais elles sont moins probables parce qu’elles nĂ©cessitent que le regard soit dirigĂ© par hasard dans la direction de la dĂ©flagration. Des brĂ»lures par flash L’intense chaleur irradiĂ©e provoque des brĂ»lures par rayonnement sur les rĂ©gions de la peau qu’elle frap­pe figure 4. Le degrĂ© de brĂ»lure dĂ©pend de la pigmen­tation de la peau, de la longueur d’onde du rayonnement, de la durĂ©e de son Ă©mission. La distance de propagation de la chaleur est affectĂ©e par les conditions mĂ©tĂ©orolo­giques et diminue en cas de mauvaise visibilitĂ©. Le ta­bleau 4 rĂ©sume les degrĂ©s de brĂ»lures observables par temps clair Ă  la suite d’explosions aĂ©riennes de bombes de diverses puissances. Le nombre de gens brĂ»lĂ©s par rayonnement dĂ©pendra bien sĂ»r du nombre de personnes se trouvant Ă  l’extĂ©rieur au moment de l’explosion puis­que seules sont atteintes les parties du corps directe­ment exposĂ©es. Les brĂ»lures du second degrĂ© dĂ©truisent partielle­ment la peau. Il se forme des cloques et les proba­bilitĂ©s de surinfection sont grandes. Le troisiĂšme degrĂ© correspond Ă  une destruction complĂšte de la peau. Dans les deux cas la perte importante de liquides et de protĂ©ines au niveau des brĂ»lures peut entraĂźner la mort si la surface touchĂ©e dĂ©pas­se 40 % de celle du corps. Le traitement des brĂ»lĂ©s est basĂ© sur la restitution correcte des liquides perdus et la prĂ©vention des infections. Non infec­tĂ©es, les brĂ»lures du second degrĂ© guĂ©rissent en gĂ©nĂ©ral spontanĂ©ment ; la cicatrisation d’une brû­lure du troisiĂšme degrĂ© est difficile, trĂšs lente et nĂ©cessite des greffes cutanĂ©es. Des incendies Circonstance aggravante, la chaleur intense de l’onde thermique enflamme instantanĂ©ment les matĂ©riaux combustibles comme les papiers, les’tissus, les plasti­ques, etc Joint Ă  la destruction par l’onde de choc d’installations de chauffage, de conduites de gaz, de circuits Ă©lectriques, ceci provoquera des incendies qui augmenteront considĂ©rablement le nombre des brĂ»lĂ©s. Les brĂ»lures causĂ©es par les incendies sont souvent associĂ©es Ă  des lĂ©sions pulmonaires et Ă  des into­xications par les fumĂ©es toxiques. Ces troubles surajoutĂ©s sont la cause majeure des dĂ©cĂšs immé­diats dans les incendies au cours desquels les gens se retrouvent piĂ©gĂ©s dans les immeubles en flamme. L’explosion aĂ©rienne d’une bombe d’l mĂ©gatonne pro­voque des incendies dans un rayon de 13 km. par temps clair et de 8 km. par mauvais temps le rayon de l’ag­glomĂ©ration bruxelloise est de 9 km., tandis que ceux de LiĂšge y compris Seraing et Herstal, Charleroi, Na­mur et Mons sont respectivement de 6 km., 7 km., 2 km. et 4 km. En fait, chaleur intense et vents violents risquent de dĂ©clencher une tempĂȘte de feu semblable Ă  celles observĂ©es Ă  Hiroshima ou mĂȘme Ă  Hambourg et Dresde aprĂšs les bombardements conventionnels » de ces villes l’as­phyxie et l’élĂ©vation de tempĂ©rature y tuent tous les habitants, mĂȘme ceux rĂ©fugiĂ©s dans les abris. Ce risque est considĂ©rĂ© comme faible dans les villes occidentales vu la densitĂ© des habitants et le type de matĂ©riaux utilisĂ© dans les constructions. Toutefois, la quantitĂ© de carburants essence des voitures, mazout de chauffage, gaz de ville ne permet pas d’écarter le risque. LES RADIATIONS IONISANTES Les rĂ©actions de fission produisent une grande quantitĂ© de radioactivitĂ© pendant la minute qui suit la dĂ©tonation. C’est la radioactivitĂ© initiale. Elle reprĂ©sente environ un tiers de la radioactivitĂ© totale produite et est due surtout Ă  une libĂ©ration de neutrons rapides et de rayons gamma voir appendice 1. AprĂšs l’explosion d’une bombe trĂšs puissante, l’effet mortel du souffle et de la chaleur est tel qu’il l’emporte lar­gement sur celui des radiations ; c’est l’inverse dans le cas des petites bombes, surtout si elles sont du type bombes Ă  neutrons ». Les retombĂ©es, plus tardives, sont affectĂ©es par quantitĂ© de facteurs et plus difficiles Ă  quantifier vraiment. Toutes les bombes nuclĂ©aires donnent lieu Ă  des retombĂ©es radioactives mais leur nocivitĂ© dĂ©pend de l’altitude Ă  laquelle l’explosion se produit. Lors des explosions en altitude, les produits de fission gazĂ©ifiĂ©s montent avec la boule de feu, prennent part Ă  la formation du nuage radioactif et gagnent de trĂšs hautes altitudes. Ces particules se condensent en se refroidissant mais restent trĂšs lĂ©gĂšres. Elles sont donc dispersĂ©es par le vent, redescendent trĂšs lentement et peuvent mettre plusieurs mois Ă  rejoindre le sol. A ce moment, leur taux de radioactivitĂ© est en gĂ©nĂ©ral devenu trĂšs faible. Par contre, si l’explosion a eu lieu suffisamment bas pour que la boule de feu touche le sol, de grandes quantitĂ©s de terre et de dĂ©bris vaporisĂ©s sont attirĂ©s dans le champignon et entrent en contact avec les quel­que 300 isotopes instables nĂ©s de la fission appendice 2. Ils deviennent radioactifs et comme ils sont lourds, retombent en quelques jours sur terre, alors qu’ils sont encore en pleine activitĂ©. Ils contamineront ainsi une zone de plusieurs centaines de km2 avoisinant le lieu de l’explosion. Les particules radioactives qui touchent le sol pendant les premiĂšres 24 heures sont les plus nocives; elles constituent les retombĂ©es prĂ©coces et sont respon­sables de 60 % de la radioactivitĂ© totale des retombĂ©es. Calcul du risque liĂ© aux retombĂ©es Pour calculer les risques auxquels est soumise une population, il faut connaĂźtre la surface qui sera cou­verte par les retombĂ©es prĂ©coces, l’intensitĂ© de la radioactivitĂ© en chaque point de cette surface et la vitesse avec laquelle la radioactivitĂ© initiale diminue­ra. Ainsi, l’on pourra avoir une estimation grossiĂšre de la dose totale accumulĂ©e pendant un laps de temps donnĂ©. C’est cette dose cumulĂ©e qui est mĂ©dicalement importante. On l’exprime en rads voir annexe 1. Quant Ă  l’intensitĂ© de la radioactivitĂ© elle-mĂȘme, elle est exprimĂ©e en dose par unitĂ© de temps ou rads/heure. L’intensitĂ© de la radioactivitĂ© initiale dĂ©croĂźt vite. La rĂšgle est connue elle diminue d’un facteur 10 chaque fois que le temps augmente d’un facteur 7. Cela veut dire qu’au bout d’une semaine elle vaut un dixiĂšme de ce qu’elle valait le premier jour, au bout de 7 semaines un centiĂšme et ainsi de suite. Si l’on connaĂźt la radioactivitĂ© prĂ©sente localement au dĂ©but du processus, on pourra aisĂ©ment calculer le taux total de rayonnement auquel sera soumise la population locale. La surface atteinte est plus difficile Ă  dĂ©terminer parce qu’elle dĂ©pend de pas mal de donnĂ©es changeantes la vitesse des vents, leurs changements de direction, le relief, etc 
 ThĂ©oriquement, la surface est trĂšs allongĂ©e Ă  partir du point d’impact. Elle a la forme d’un cigare dont le grand axe est dirigĂ© dans le sens des vents dominants. La figure 5 montre d’une part le diagramme thĂ©orique des retombĂ©es prĂ©coces d’une bombe de 10 mĂ©gatonnes et d’autre part les doses de radioac­tivitĂ© cumulĂ©es qu’on a relevĂ©es pendant les 96 heures qui ont suivi l’explosion au sol d’une bombe de 15 mĂ©ga­tonnes dans l’Archipel des Iles Marshall Essai Bravo » de l’armĂ©e amĂ©ricaine en 1954. Ces doses Ă©taient nette­ment supĂ©rieures Ă  tout ce qu’on avait prĂ©vu. Le tableau 5 montre quelles seraient les surfaces soumises Ă  diffĂ©rentes doses de radiation cumulĂ©es au cours des deux semaines suivant l’explosion d’une bombe d’l mĂ©gatonne au sol. Dans la figure 6 ces chiffres ont Ă©tĂ© reportĂ©s sur une carte de Belgique. Ajoutons que la Commission Internationale de Radio­protection estime Ă  5 rads par an 25 fois le taux de la radioactivitĂ© naturelle la limite maximale d’irra­diation tolĂ©rable pour les travailleurs en contact avec les produits radioactifs. Les risques liĂ©s Ă  des attaques nuclĂ©aires multi­ples et relativement proches deviennent vraiment trĂšs difficiles Ă  calculer. Les zones contaminĂ©es se recou­vrent, leurs taux de contamination s’additionnent et des conditions insupportables pour les habitants de ter­ritoires extrĂȘmement Ă©tendus s’en suivraient sans aucun doute. Enfin, la destruction d’une centrale nuclĂ©aire ou d’un dĂ©pĂŽt de dĂ©chets radioactifs par une arme nuclĂ©aire aggrave infiniment l’impact des retombĂ©es de l’arme. Les isotopes de la cible dĂ©truite sont aspirĂ©s dans le nuage et viennent s’ajouter aux produits de fission. Or leur durĂ©e de vie est beaucoup plus longue que celle des isotopes de la bombe et les rĂ©gions touchĂ©es par .les retombĂ©es resteront contaminĂ©es beaucoup plus long­temps. La quantitĂ© totale d’isotopes Ă©tant plus grande, la zone touchĂ©e sera beaucoup plus Ă©tendue. Il peut sembler exagĂ©rĂ©ment dramatique d’envisager une telle possibilitĂ© mais elle n’est nullement exclue vu l’importance stratĂ©gique des sources d’énergie et le rĂŽle des rĂ©acteurs nuclĂ©aires dans la fabrication des ogives des missiles ils sont la principale source de plutonium-239. De plus, dans l’Europe surpeuplĂ©e, les centrales nuclĂ©aires peuvent ĂȘtre voisines d’instal­lations militaires. Le risque est donc certain. PATHOLOGIE DES RADIATIONS Les effets sur l’organisme Les radiations provoquent de nombreuses lĂ©sions dans notre organisme ; elles touchent principalement le systĂšme nerveux et les cellules qui se reproduisent vite par exemple, celles qui renouvellent la surface de l’intestin et celles qui fabriquent de nouveaux glo­bules blancs et rouges au sein de la moelle osseuse. Une irradiation totale, brutale ou Ă©talĂ©e sur un certain nombre de jours, provoque la maladie des rayons qui sera bĂ©nigne, sĂ©vĂšre ou mortelle selon la dose de rayons reçue. Une dose de 450 rads entraĂźne la mort de la moi­tiĂ© des jeunes adultes qui y sont exposĂ©s on l’appelle dose lĂ©tale 50 % ou DL 50. La maladie des rayons Il existe trois formes de la maladie des rayons une forme neurologique toujours mortelle, une forme gastro-intestinale trĂšs grave et une forme mĂ©dullaire touchant la moelle osseuse curable dans de bonnes con­ditions hospitaliĂšres voir figure 7. Forme neurologique. Une irradiation vraiment massive 5000 rads et plus entraĂźne des convulsions, un coma et la mort en quelques heures. A dose plus basse Ă  rads une lĂ©thargie s’installe et Ă©volue en quelques jours vers le coma et la mort. Il n’y a aucune thĂ©rapeutique connue. Forme intestinale. Elle s’observe pour une irradiation comprise entre 400 et rads et s’installe en une semaine. LiĂ©e Ă  la destruction de l’épithĂ©lium qui re­couvre le tube digestif, elle se caractĂ©rise par une dĂ©shydratation intense due Ă  une diarrhĂ©e profuse. Les risques de septicĂ©mie sont Ă©levĂ©s puisqu’il n’existe plus de barriĂšre valable entre le contenu de l’intestin et le reste de l’individu. La mort survient en gĂ©nĂ©ral Ă  moins qu’une thĂ©rapeutique d’urgence soit instaurĂ©e trĂšs vite. Ces soins d’urgence sont basĂ©s sur la restitution des liquides perdus et l’emploi massif d’antibioti­ques pour lutter contre l’infection. Il va sans dire que la dĂ©sorganisation du systĂšme sanitaire en cas de conflit nuclĂ©aire et le nombre de cas Ă  traiter rendrait problĂ©matique l’instauration de telles mesures. Ceux des patients qui survivraient Ă  leurs lĂ©sions intestinales prĂ©senteraient une semaine plus tard la 3e forme de la maladie des rayons, liĂ©e Ă  la destruction de la moelle osseuse. Forme mĂ©dullaire. La moelle osseuse est partiellement dĂ©truite par un taux de rayonnement supĂ©rieur Ă  150 rads 1. Une courte pĂ©riode de nausĂ©es et de vomissements est suivie d’une dizaine de jours asymptomatiques. Vers la fin de la deuxiĂšme semaine, les cellules sanguines sont suffisamment rĂ©duites en nombre pour ĂȘtre incapa­bles d’assumer leur rĂŽle physiologique des infections gĂ©nĂ©ralisĂ©es surviennent par manque de globules blancs et des hĂ©morragies apparaissent un peu partout par insuffisance de plaquettes. Ou la mort survient au bout d’un mois environ ou le sujet atteint guĂ©rit lentement au fur et Ă  mesure que les cellules mĂšres restĂ©es vivan­tes repeuplent la moelle et le sang. 1 Rappelons qu’aprĂšs l’explosion au sol d’une bombe de 1 mĂ©gatonne une dose de 150 rads est accumulĂ©e par tous ceux qui sĂ©journent sans protection pendant 2 semaines dans un territoire voisin d’environ km2. A nouveau une thĂ©rapeutique existe mise en chambre stĂ©rile, transfusions, et utilisation massive des antibiotiques pour lutter contre les infections et, dans les cas les plus graves, greffe de moelle osseuse. Ceci bien sĂ»r ne sera pas rĂ©alisable en situation de guerre. Les consĂ©quences tardives L’irradiation du fƓtus in utero. Irradiation immĂ©diate et retombĂ©es affectent le dĂ©veloppement du fƓtus in utero. La plupart des mĂšres japonaises encein­tes depuis moins de 15 semaines au moment de l’explosion des bombes et ayant reçu une dose de rayonnement supé­rieure Ă  200 rads ont mis au monde des enfants malformĂ©s. Les troubles du dĂ©veloppement du cerveau ont Ă©tĂ© le plus souvent observĂ©s. Parmi ceux qui ont survĂ©cu, 44 % pré­sentaient une microcĂ©phalie parfois accompagnĂ©e de dĂ©bi­litĂ© mentale et 16 % furent de profonds arriĂ©rĂ©s mentaux. Les mĂšres dont la grossesse Ă©tait plus avancĂ©e mirent au monde un nombre anormalement Ă©levĂ© d’enfants mort-nĂ©s ou qui moururent avant l’ñge d’un an. A plus long terme, les effets rĂ©sultent des consé­quences tardives de l’irradiation primaire ou d’un sĂ©jour plus ou moins long dans une zone contaminĂ©e par les retombĂ©es. Les isotopes entrent dans le corps par la bouche, les poumons ou Ă©ventuellement la peau. Les aliments dans lesquels des produits radioactifs ont Ă©tĂ© incorporĂ©s – le lait par exemple – sont une source importante de contamination. Les donnĂ©es que nous possé­dons Ă  ce sujet dĂ©rivent des Ă©tudes faites sur les survivants des bombardements japonais, sur les malades ayant reçu des doses importantes de rayons X Ă  des fins diagnostiques ou thĂ©rapeutiques et sur les travailleurs exposĂ©s aux radiations. Les cancers. Il est prouvĂ© que les radiations augmentent le taux des cancers et des leucĂ©mies. L’inci­dence de toutes les leucĂ©mies augmente, sauf celle de la leucĂ©mie lymphoĂŻde chronique. Au Japon, c’est 6 ans plus tard qu’il en apparut le plus. La pĂ©riode de latence des cancers est plus longue, 20 Ă  25 ans. L’excĂšs par rapport Ă  la population normale est net pour les cancers du sein, du poumon, de la thy­roĂŻde et des os. Il n’est pas facile de chiffrer exactement les risques d’apparition d’une tumeur radio-induite et les avis des experts divergent. La conclusion de la Commis­sion Internationale de Radioprotection est rĂ©sumĂ©e dans le tableau 6. Le risque global de dĂ©cĂšs par tumeur induite est d’environ 1/ par rad reçu. Le risque d’apparition d’une tumeur maligne est deux Ă  trois fois plus Ă©levĂ©. Pour calculer le nombre de rads reçus, il faut Ă©videmment faire le total de l’irradiation subie pendant toute la durĂ©e de l’exposition. Les anomalies gĂ©nĂ©tiques. En gĂ©nĂ©ral, une anomalie gĂ©nĂ©tique ou mutation, ne se manifeste que chez les enfants dont les deux parents sont des porteurs sains de la mĂȘme altĂ©ration. Ceci n’apparaĂźtra que rarement, au hasard des rencontres. Pour que les consĂ©quences nĂ©fastes des mutations se manifestent au Japon, il fau­dra sans doute attendre plusieurs gĂ©nĂ©rations. Le fait que rien n’ait Ă©tĂ© observĂ© Ă  ce jour est normal, et non pas rassurant. Tout ce que nous savons de l’action des rayons X sur l’animal ou les cellules humaines en cultu­re prouve qu’ils augmentent le taux de mutation propor­tionnellement Ă  la dose reçue. Or tout ce qui augmente les mutations est considĂ©rĂ© comme nĂ©faste Ă  la survie de l’espĂšce, ces mutations Ă©tant pour la plupart neutres ou dĂ©favorables. Paul Blume Tchernobyl 1986 – wikipedia Zaporijjia est la plus grande centrale nuclĂ©aire d’Europe *. Elle est au centre des combats entre Russes et Ukrainiens dans la rĂ©gion *. Comme le fut la centrale de Tchernobyl au printemps passĂ© * Les risques que des activitĂ©s militaires dans le pĂ©rimĂštre proche de centrales nuclĂ©aires font peser sur la rĂ©gion sont Ă©normes. Ce qui a amenĂ© le SecrĂ©taire des Nations-Unies, Antonio Guterres, Ă  tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme Toute attaque contre des centrales nuclĂ©aires est une chose suicidaire » *. En 1986, l’ensemble de l’Europe a Ă©tĂ© polluĂ©e Ă  des degrĂ©s divers par les Ă©manations radioactives issues de l’accident de la centrale de Tchernobyl *. A Zaporijjia, aujourd’hui, qui serait impactĂ© par un accident » ? Quelles seraient les consĂ©quences sanitaires pour le continent ? Quelle ampleur pourrait prendre un tel scĂ©nario ? Lors d’incidents industriels majeurs, et certainement nuclĂ©aires, vitesse et prĂ©cision des interventions sont primordiales. En 1986, ce sont les responsables de ce qui Ă©tait l’URSS * qui Ă©taient Ă  la manƓuvre pour gĂ©rer cette catastrophe civile. Aujourd’hui Ă  Zaporijjia, qui organiserait les secours en pleine zone de guerre ? Qui seraient les liquidateurs » ? * Cet Ă©tĂ© 2022 est vraiment trĂšs chaud ». Dans tous les sens du terme. CĂ©dric Chevalier Reprise de l’article Dire la vĂ©ritĂ© aux gens sur les risques existentiels qui pĂšsent sur l’humanitĂ© » paru sur le blog de Paul Jorion. Nous voudrions vous relayer cet article paru dans PNAS, une prestigieuse revue scientifique amĂ©ricaine, ce 1er aoĂ»t 2022 Sa liste de coauteurs ne laissera pas indiffĂ©rents ceux qui suivent l’actualitĂ© climatique Luke Kemp, Joanna Depledge, Kristie L. Ebi, Goodwin Gibbins, Timothy A. Kohler, Johan Rockström, Marten Scheffer, Hans Joachim Schellnhuber, Will Steffen, Timothy M. Lenton. PrĂ©sentation de l’article Une gestion prudente des risques exige la prise en compte de scĂ©narios allant du moins bon au pire. Or, dans le cas du changement climatique, ces futurs potentiels sont mal connus. Le changement climatique anthropique pourrait-il entraĂźner l’effondrement de la sociĂ©tĂ© mondiale, voire l’extinction de l’humanitĂ© ? À l’heure actuelle, il s’agit d’un sujet dangereusement sous-explorĂ©. Pourtant, il existe de nombreuses raisons de penser que le changement climatique pourrait entraĂźner une catastrophe mondiale. L’analyse des mĂ©canismes Ă  l’origine de ces consĂ©quences extrĂȘmes pourrait contribuer Ă  galvaniser l’action, Ă  amĂ©liorer la rĂ©silience et Ă  informer les politiques, y compris les rĂ©ponses d’urgence. Nous exposons les connaissances actuelles sur la probabilitĂ© d’un changement climatique extrĂȘme, expliquons pourquoi il est vital de comprendre les cas les plus dĂ©favorables, exposons les raisons de s’inquiĂ©ter des rĂ©sultats catastrophiques, dĂ©finissons les termes clĂ©s et proposons un programme de recherche. Le programme proposĂ© couvre quatre questions principales 1 Quel est le potentiel du changement climatique Ă  provoquer des Ă©vĂ©nements d’extinction massive ?2 Quels sont les mĂ©canismes qui pourraient entraĂźner une mortalitĂ© et une morbiditĂ© massives chez l’homme ?3 Quelles sont les vulnĂ©rabilitĂ©s des sociĂ©tĂ©s humaines aux cascades de risques dĂ©clenchĂ©es par le climat, comme les conflits, l’instabilitĂ© politique et les risques financiers systĂ©miques ?4 Comment ces multiples Ă©lĂ©ments de preuve – ainsi que d’autres dangers mondiaux – peuvent-ils ĂȘtre utilement synthĂ©tisĂ©s dans une Ă©valuation intĂ©grĂ©e des catastrophes » ? Il est temps pour la communautĂ© scientifique de relever le dĂ©fi d’une meilleure comprĂ©hension du changement climatique catastrophique. Commentaires CĂ©dric Chevalier Il semble impĂ©ratif de prendre conscience de la situation d’urgence Ă©cologique absolue, de la reconnaĂźtre publiquement et surtout de gouverner la sociĂ©tĂ© en consĂ©quence. Cela nĂ©cessite d’inclure les risques existentiels parmi les scĂ©narios pris en compte. Nous le martelons depuis notre carte blanche collective du 6 septembre 2018 et la pĂ©tition de signatures qui a suivi, remise Ă  la Chambre de la Belgique. Les scĂ©narios catastrophes » ne sont pas des excentricitĂ©s douteuses » auxquelles les dĂ©cideurs et scientifiques sĂ©rieux ne devraient pas attacher d’importance mais, au contraire, le point de dĂ©part, la pierre de touche, Ă  partir duquel on peut seulement paramĂ©trer ses efforts politiques et scientifiques. Dans l’histoire de la Terre, il y a dĂ©jĂ  eu des changements d’ampleur catastrophique », et il peut encore s’en produire, au dĂ©triment de certaines espĂšces, dont la nĂŽtre. Et il ne peut y avoir de politique que lorsque l’existence de la communautĂ© humaine est prĂ©servĂ©e. L’éventuelle faible probabilitĂ© sous-estimĂ©e peut-ĂȘtre Ă  tort de certains de ces scĂ©narios probabilitĂ© qui augmente Ă  mesure que dure l’inertie, Ă©tant donnĂ©e l’existence des effets de seuil, n’est jamais une excuse pour ne pas les traiter. A partir du moment oĂč ces scĂ©narios impliquent la perte d’un grand nombre de vies et d’autres Ă©lĂ©ments d’importance existentielle, mĂȘme pour une probabilitĂ© infime, ils doivent ĂȘtre pris en compte. Quand le risque sur l’espĂšce humaine toute entiĂšre ne peut ĂȘtre Ă©cartĂ©, on fait face Ă  la catĂ©gorie la plus Ă©levĂ©e des risques existentiels. Cet article invite donc Ă  se demander si une partie de la communautĂ© scientifique, avec sa culture de prudence et de modĂ©ration adoptĂ©e par crainte de perdre sa crĂ©dibilitĂ©, n’a pas produit une pensĂ©e, un langage, des travaux et une priorisation de la recherche qui nous ont rendu collectivement aveugles sur la rĂ©alitĂ© effective des risques existentiels. Pourquoi se concentrer sur un rĂ©chauffement infĂ©rieur et des analyses de risque simples ? L’une des raisons est le point de rĂ©fĂ©rence des objectifs internationaux l’objectif de l’accord de Paris de limiter le rĂ©chauffement bien en dessous de 2 °C, avec une aspiration Ă  1,5 °C. Une autre raison est la culture de la science climatique qui consiste Ă  pĂ©cher par excĂšs de prudence », Ă  ne pas ĂȘtre alarmiste, ce qui peut ĂȘtre aggravĂ© par les processus de consensus du GIEC. Les Ă©valuations complexes des risques, bien que plus rĂ©alistes, sont Ă©galement plus difficiles Ă  prudence est comprĂ©hensible, mais elle n’est pas adaptĂ©e aux risques et aux dommages potentiels posĂ©s par le changement climatique. Nous savons que l’augmentation de la tempĂ©rature a des queues de distribution de probabilitĂ©s Ă©paisses » des rĂ©sultats extrĂȘmes Ă  faible probabilitĂ© et Ă  fort impact. Les dommages causĂ©s par le changement climatique seront probablement non linĂ©aires et entraĂźneront une queue de distribution de probabilitĂ© encore plus Ă©paisse. Les enjeux sont trop importants pour s’abstenir d’examiner des scĂ©narios Ă  fort impact et Ă  faible probabilitĂ©. » PrĂ©fĂ©rant se situer, par ethos scientifique, en deçà du risque probable, alors que l’éthique intellectuelle prĂ©conisait de se situer au-delĂ  du risque probable, au niveau du risque maximal. La modĂ©ration est au cƓur de l’ethos scientifique, mais l’éthique des risques existentiels exige une forme d’exagĂ©ration vertueuse, comme mĂ©thode de gouvernement. Le scientifique doit rester modĂ©rĂ©, mais l’intellectuel qui sommeille en lui doit sans aucun doute hurler l’urgence, sans attendre d’en avoir toutes les preuves. Et surtout, le politique doit gouverner en ayant le scĂ©nario du pire Ă  l’esprit, en permanence. C’était le message, malheureusement mal compris, du philosophe Hans Jonas dans son ouvrage majeur, Le Principe ResponsabilitĂ© », de considĂ©rer que la femme ou l’homme d’État devait gouverner selon une heuristique de la peur », en considĂ©rant les plus grands risques existentiels. Avec pour maxime d’agir de telle façon que nos actions soient compatibles avec la permanence d’une vie authentique sur la Terre ». Le philosophe Jean-Pierre Dupuy a complĂ©tĂ© cette rĂ©flexion par le catastrophisme Ă©clairĂ© », nous invitant Ă  considĂ©rer que le pire est certain », Ă  un iota prĂšs, ce qui justement permet d’agir collectivement pour l’éviter. Ce Principe ResponsabilitĂ©, contrairement aux critiques, n’a jamais Ă©tĂ© un principe irrĂ©aliste et paralysant, mais au contraire, un principe raisonnable et d’action. On peut mĂȘme penser qu’il est le fondement de la relation de responsabilitĂ© qui existe entre un parent et un enfant, et entre un politicien et les citoyens. On comprend que s’il avait Ă©tĂ© mis effectivement en Ɠuvre, jamais l’humanitĂ© n’aurait libĂ©rĂ© dans la biosphĂšre autant de substances polluantes, en ce compris les gaz Ă  effet de serre, Ă  partir du moment oĂč l’impact catastrophique potentiel fut jugĂ© plausible. C’était il y a environ 50 ans dĂ©jĂ  selon certaines archives dĂ©classifiĂ©es de la prĂ©sidence amĂ©ricaine de Jimmy Carter, notamment, oĂč les mots the Possibility of Catastrophic Climate Change » figurent. C’est en partie ce qui autorise le philosophe Stephen Gardiner de parler d’une perfect moral storm », et de corruption morale, lorsqu’on ne tire pas les consĂ©quences de ce que l’on sait, car on ne veut pas le croire, en s’abritant derriĂšre la complexitĂ© du problĂšme » En conclusion, la prĂ©sence du problĂšme de la corruption morale rĂ©vĂšle un autre sens dans lequel le changement climatique peut ĂȘtre une tempĂȘte morale parfaite. C’est que sa complexitĂ© peut s’avĂ©rer parfaitement commode pour nous, la gĂ©nĂ©ration actuelle, et en fait pour chaque gĂ©nĂ©ration qui nous succĂšde. D’une part, elle fournit Ă  chaque gĂ©nĂ©ration la justification qui lui permet de donner l’impression de prendre le problĂšme au sĂ©rieux – en nĂ©gociant des accords mondiaux timides et sans substance, par exemple, puis en les prĂ©sentant comme de grandes rĂ©alisations – alors qu’en rĂ©alitĂ©, elle ne fait qu’exploiter sa position temporelle. Par ailleurs, tout cela peut se produire sans que la gĂ©nĂ©ration qui exploite n’ait Ă  reconnaĂźtre que c’est elle qui le fait. En Ă©vitant un comportement trop ouvertement Ă©goĂŻste, une gĂ©nĂ©ration antĂ©rieure peut profiter de l’avenir en Ă©vitant de devoir l’admettre – que ce soit aux autres ou, ce qui est peut-ĂȘtre plus important, Ă  elle-mĂȘme. » La critique adressĂ©e aux scientifiques du climat s’étend donc Ă  l’entiĂšretĂ© des forces qui Ɠuvrent pour dĂ©fendre l’habitabilitĂ© de notre biosphĂšre pour tous les ĂȘtres vivants. La modĂ©ration et le refus d’évoquer publiquement les scĂ©narios du pire dans le chef des activistes, des associations, des syndicats, des entreprises, des pouvoirs publics, des partis et des mandataires politiques est contraire au respect du Principe ResponsabilitĂ©. A force de ne pas vouloir Ă©voquer le pire, de ne pas vouloir faire peur », il est impossible pour la population de comprendre l’enjeu existentiel, et on ne peut pas s’étonner ensuite que l’inertie demeure. N’y a-t-il pas une forme de faillite morale, pour certains, Ă  refuser de parler ouvertement, publiquement, de maniĂšre concrĂšte, de la possibilitĂ© de ces scĂ©narios catastrophiques ? L’article fait cette analogie historique ConnaĂźtre les pires cas peut inciter Ă  l’action, comme l’idĂ©e de l’hiver nuclĂ©aire » en 1983 a galvanisĂ© l’inquiĂ©tude du public et les efforts de dĂ©sarmement nuclĂ©aire. L’exploration des risques graves et des scĂ©narios de tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es pourrait cimenter un rĂ©engagement en faveur de la barriĂšre de sĂ©curitĂ© de 1,5 °C Ă  2 °C comme l’option la moins rĂ©barbative » ». George Monbiot Article original This heatwave has eviscerated the idea that small changes can tackle extreme weather Traduction JM avec deepl Les chaleurs excessives vont devenir la norme, mĂȘme au Royaume-Uni. Les systĂšmes doivent changer de toute urgence – et le silence doit ĂȘtre brisĂ©. Peut-on en parler maintenant ? Je veux dire le sujet que la plupart des mĂ©dias et la majoritĂ© de la classe politique Ă©vitent depuis si longtemps. Vous savez, le seul sujet qui compte en dĂ©finitive – la survie de la vie sur Terre. Tout le monde sait, mĂȘme s’ils Ă©vitent soigneusement le sujet, qu’à cĂŽtĂ© de lui, tous les sujets qui remplissent les premiĂšres pages et obsĂšdent les experts sont des broutilles. MĂȘme les rĂ©dacteurs du Times qui publient encore des articles niant la science du climat le savent. MĂȘme les candidats Ă  la direction du parti Tory, qui ignorent ou minimisent le problĂšme, le savent. Jamais un silence n’a Ă©tĂ© aussi fort ou aussi assourdissant. Ce n’est pas un silence passif. Face Ă  une crise existentielle, c’est un silence actif, un engagement farouche vers la distraction et l’insignifiant. C’est un silence rĂ©guliĂšrement alimentĂ© par des futilitĂ©s et des divertissements, des ragots et du spectacle. Parlez de tout, mais pas de ça. Mais tandis que ceux qui dominent les moyens de communication Ă©vitent frĂ©nĂ©tiquement le sujet, la planĂšte parle, dans un rugissement qu’il devient impossible d’ignorer. Ces jours de colĂšre atmosphĂ©rique, ces chocs thermiques et ces feux de forĂȘt ignorent les cris de colĂšre et font brutalement irruption dans nos bulles de silence. Et nous n’avons encore rien vu. La chaleur dangereuse que l’Angleterre subit en ce moment est dĂ©jĂ  en train de devenir normale dans le sud de l’Europe, et serait Ă  comptabiliser parmi les jours les plus frais pendant les pĂ©riodes de chaleur de certaines rĂ©gions du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie du Sud, lĂ  oĂč la chaleur devient une menace rĂ©guliĂšre pour la vie. Il ne faudra pas attendre longtemps, Ă  moins que des mesures immĂ©diates et complĂštes ne soient prises, pour que ces jours de chaleur deviennent la norme, mĂȘme dans notre zone climatique autrefois tempĂ©rĂ©e. La mĂȘme chose vaut pour tous les mĂ©faits que les humains s’infligent les uns aux autres ce qui ne peut ĂȘtre discutĂ© ne peut pas ĂȘtre affrontĂ©. Notre incapacitĂ© Ă  empĂȘcher un rĂ©chauffement planĂ©taire catastrophique rĂ©sulte avant tout de la conspiration du silence qui domine la vie publique, la mĂȘme conspiration du silence qui, Ă  un moment ou Ă  un autre, a accompagnĂ© toutes sortes de violences et d’exploitations. Nous ne mĂ©ritons pas cela. La presse milliardaire et les politiciens qu’elle soutient se mĂ©ritent peut-ĂȘtre l’un l’autre, mais aucun de nous ne mĂ©rite l’un ou l’autre groupe. Ils construisent entre eux un monde dans lequel nous n’avons pas choisi de vivre, dans lequel nous ne pourrons peut-ĂȘtre pas vivre. Sur cette question, comme sur tant d’autres, le peuple a tendance Ă  avoir une longueur d’avance sur ceux qui prĂ©tendent le reprĂ©senter. Mais ces politiciens et ces barons des mĂ©dias dĂ©ploient tous les stratagĂšmes et toutes les ruses imaginables pour empĂȘcher les prises de mesures dĂ©cisives. Ils le font au nom de l’industrie des combustibles fossiles, de l’élevage, de la finance, des entreprises de construction, des constructeurs automobiles et des compagnies aĂ©riennes, mais aussi au nom de quelque chose de plus grand que tous ces intĂ©rĂȘts le maintien du pouvoir. Ceux qui dĂ©tiennent le pouvoir aujourd’hui le font en Ă©touffant les contestations, quelle que soit la forme qu’elles prennent. La demande de dĂ©carbonation de nos Ă©conomies n’est pas seulement une menace pour les industries Ă  forte intensitĂ© de carbone ; c’est une menace pour l’ordre mondial qui permet aux hommes puissants de nous dominer. CĂ©der du terrain aux dĂ©fenseurs du climat, c’est cĂ©der du pouvoir. Au cours des derniĂšres annĂ©es, j’ai commencĂ© Ă  rĂ©aliser que les mouvements environnementaux traditionnels ont fait une terrible erreur. La stratĂ©gie de changement poursuivie par la plupart des groupes verts bien Ă©tablis est totalement inadĂ©quate. Bien qu’elle soit rarement exprimĂ©e ouvertement, elle rĂ©git leur action. Cela donne quelque chose comme ceci il y a trop peu de temps et la tĂąche est trop vaste pour essayer de changer le systĂšme, les gens ne sont pas prĂȘts Ă  le faire, nous ne voulons pas effrayer nos membres ou provoquer un conflit avec le gouvernement
 La seule approche rĂ©aliste est donc l’incrĂ©mentalisme, les petits pas. Nous ferons campagne, question par question, secteur par secteur, pour des amĂ©liorations progressives. AprĂšs des annĂ©es de persĂ©vĂ©rance, les petites demandes s’ajouteront les unes aux autres pour donner naissance au monde que nous souhaitons. Mais pendant qu’ils jouaient Ă  la patience, le pouvoir jouait au poker. La vague de droite radicale a tout balayĂ© devant elle, Ă©crasant les structures administratives de l’état, dĂ©truisant les protections publiques, s’emparant des tribunaux, du systĂšme Ă©lectoral et de l’infrastructure de gouvernement, supprimant le droit de protester et le droit de vivre. Alors que nous nous persuadions que nous n’avions pas le temps pour changer de systĂšme, ils nous ont prouvĂ© exactement le contraire en changeant tout. Le problĂšme n’a jamais Ă©tĂ© que le changement de systĂšme est une exigence trop forte ou prend trop de temps. Le problĂšme est que l’incrĂ©mentalisme est une demande trop faible. Pas seulement trop limitĂ©e pour conduire la transformation, pas seulement trop limitĂ©e pour arrĂȘter le dĂ©ferlement de changements radicaux venant de l’autre camp, mais aussi trop limitĂ©e pour briser la conspiration du silence. Seule une exigence de changement de systĂšme, confrontant directement le pouvoir qui nous conduit Ă  la destruction planĂ©taire, a le potentiel de rĂ©pondre Ă  l’ampleur du problĂšme et d’inspirer et de mobiliser les millions de personnes nĂ©cessaires pour dĂ©clencher une action efficace. Pendant tout ce temps, les Ă©cologistes ont racontĂ© aux gens que nous Ă©tions confrontĂ©s Ă  une crise existentielle sans prĂ©cĂ©dent, tout en leur demandant de recycler leurs capsules de bouteilles et de changer leurs pailles. Les groupes verts ont traitĂ© leurs membres comme des idiots et je soupçonne que, quelque part au fond d’eux-mĂȘmes, les membres le savent. Leur timiditĂ©, leur rĂ©ticence Ă  dire ce qu’ils veulent vraiment, leur conviction erronĂ©e que les gens ne sont pas prĂȘts Ă  entendre quelque chose de plus stimulant que ces conneries micro-consumĂ©ristes portent une part importante dans la responsabilitĂ© de l’échec global. Il n’y a jamais eu de temps pour l’incrĂ©mentalisme. Loin d’ĂȘtre un raccourci vers le changement auquel nous aspirons, c’est un marais dans lequel s’enfoncent les ambitions. Le changement de systĂšme, comme l’a prouvĂ© la droite, est, et a toujours Ă©tĂ©, le seul moyen rapide et efficace de transformation. Certains d’entre nous savent ce qu’ils veulent une sobriĂ©tĂ© privĂ©e, un domaine public amĂ©liorĂ©, une Ă©conomie du doughnut, une dĂ©mocratie participative et une civilisation Ă©cologique. Aucune de ces demandes n’est plus importante que celles que la presse milliardaire a poursuivies et largement concrĂ©tisĂ©es la rĂ©volution nĂ©olibĂ©rale qui a balayĂ© la gouvernance efficace, la taxation efficace des riches, les restrictions efficaces du pouvoir des entreprises et des oligarques et, de plus en plus, la vĂ©ritable dĂ©mocratie . Alors brisons notre propre silence. Cessons de nous mentir Ă  nous-mĂȘmes et aux autres en prĂ©tendant que les petites mesures apportent un changement majeur. Abandonnons frilositĂ© et gestes symboliques. Cessons d’apporter des seaux d’eau quand seuls les camions de pompiers font l’affaire. Construisons notre campagne pour un changement systĂ©mique vers le seuil critique de 25% d’acceptation publique, au-delĂ  duquel, selon une sĂ©rie d’études scientifiques, se produit le basculement social . Je me sens plus lucide que jamais sur ce Ă  quoi ressemble une action politique efficace. Mais une question majeure demeure. Puisque nous avons attendu si longtemps, pouvons-nous atteindre le point de basculement social avant d’atteindre le point de basculement environnemental ? George Monbiot est chroniqueur au Guardian. Pour d’autres rĂ©fĂ©rences voir CĂ©dric Chevalier Selon certains experts en stratĂ©gie militaire et politique, nous allons devoir continuer Ă  choisir entre la peste de Vladimir et le cholĂ©ra de Poutine Quels sont les prochains objectifs de Poutine ? Les contre-attaques de l’Ukraine dans le Sud placent les Russes devant un dilemme » – La Libre On a donc laissĂ© grandir une bĂȘte monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus Ă  la maĂźtriser. Tous les scĂ©narios sont dĂ©jĂ  perdants pour les dĂ©mocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La dĂ©mocratie elle-mĂȘme est menacĂ©e. La marge de manƓuvre semble se rĂ©sumer Ă  devoir Ă©valuer le sacrifice d’un bien existentiel la dĂ©mocratie et la libertĂ© d’autodĂ©termination ukrainienne pour en sauver un autre au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union europĂ©enne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nuclĂ©aire mondiale, les scorpions survivront. En sachant qu’aucune des deux parties Ukraine, Union europĂ©enne et États-Unis n’est disposĂ©e, et c’est comprĂ©hensible, Ă  sacrifier son bien existentiel plutĂŽt que celui de l’autre. En sachant qu’aucun sacrifice des dĂ©mocrates ne garantit la disparition structurelle de la menace. On ne nĂ©gocie pas avec un tigre avait fameusement dit Winston Churchill en parlant d’Hitler. Que donner Ă  manger Ă  un fauve dont la faim est insatiable ? Poutine, dirigeant de facto d’une puissance nuclĂ©aire, a envahi le premier l’Ukraine avec ses armĂ©es, sanctuarisant de facto son territoire de manƓuvre ». Comment ? Via la menace explicite de rĂ©ponse nuclĂ©aire Ă  toute attaque extĂ©rieure » Ă  l’encontre de ses forces, qui dĂ©passerait un seuil arbitraire qu’il dĂ©terminera lui seul. Premier sur place, premier Ă  profiter de la protection de son parapluie nuclĂ©aire. D’emblĂ©e, l’OTAN exclut l’intervention au sol et mĂȘme l’exclusion aĂ©rienne sur le territoire ukrainien. L’ambiguĂŻtĂ© plane en faveur de Poutine livrer des armes, est-ce dĂ©passer le seuil ? Quel type d’arme ? Quel calibre ? Combien ? Quel est le seuil pour que Poutine puisse estimer que les intĂ©rĂȘts vitaux de la Russie sont menacĂ©s et qu’il peut faire joujou avec un missile nuclĂ©aire arme qu’il n’a pas encore eu le plaisir sadique de tester sur des ĂȘtres humains ?On aurait aimĂ© que l’OTAN ne joue pas au poker avec Poutine avec ses cartes dĂ©posĂ©es sur la table sous ses se serait-il passĂ© si l’OTAN avait installĂ© ses troupes prĂ©ventivement en Ukraine ? N’aurait-on pas inversĂ© le sens du doute ?Pourquoi l’OTAN n’a-t-il pas laissĂ© planer davantage de doute sur ses intentions militaires et mĂȘme nuclĂ©aires, afin de faire aussi douter Poutine ? Une rĂ©ponse Ă©tait minimiser le risque d’escalade nuclĂ©aire. On comprend, c’est lĂ©gitime. Mais voilĂ  que Poutine Ă©tait donc rassurĂ©, tant qu’il en restait aux moyens plus ou moins conventionnels sur le territoire ukrainien, il pouvait y aller en matiĂšre de crimes de guerre, sans risquer d’intervention militaire directe de l’OTAN, bien qu’il doive tolĂ©rer un afflux modĂ©rĂ© d’armes modernes. Ainsi, en thĂ©orie des jeux, la perte maximale pour Poutine Ă©tait bornĂ©e, tandis que la perte maximale pour l’Ukraine et les alliĂ©s restait non plafonnĂ©e puisque mĂȘme livrer des armes prĂȘtait Ă  ambiguĂŻtĂ© explicite pour Poutine. Certains, comme Jacques Attali, ont tout de suite posĂ© la bonne question que ferons-nous si Poutine menace d’utiliser l’arme atomique si nous continuons Ă  livrer des armes ? Et cette question est une dĂ©clinaison de la question fondamentale jusqu’à quel point doit-on cĂ©der Ă  la menace de destruction pour prĂ©server son existence versus sa libertĂ© ? Imaginons Ă  l’extrĂȘme que Poutine nous menace comme suit donnez-moi les clefs de l’Union europĂ©enne sinon je vous atomise ». Que ferons-nous ? Les armes nuclĂ©aires ont fondamentalement changĂ© l’éthique du cri la libertĂ© ou la mort ! ». Car dĂ©sormais, ce n’est pas seulement la mort du rĂ©volutionnaire sur les barricades, c’est aussi et surtout la destruction potentielle d’une proportion Ă©levĂ©e de la population humaine sur Terre / d’un continent / d’un pays / d’une grande ville choisissez en fonction du nombre de missiles qui sont envoyĂ©s lorsque le dirigeant fou appuie sur le bouton rouge. On se demande alors si la rĂ©alitĂ© mĂȘme de ces arsenaux nuclĂ©aires est compatible avec la perpĂ©tuation de la possibilitĂ© de l’existence humaine sur Terre et de la libertĂ© humaine elle-mĂȘme. On sent que les armes nuclĂ©aires sont fondamentalement tyranniques voire totalitaires. Et c’est lĂ  le paradoxe, si des dĂ©mocraties ne disposaient pas de l’arme nuclĂ©aire USA, France, Royaume-Uni, qu’est-ce qui empĂȘcheraient les dictatures qui en disposent de nous soumettre entiĂšrement Ă  leurs dĂ©sirs pathologiques, de nous envahir sans craindre une riposte nuclĂ©aire asymĂ©trique ? Une partie de moi, mĂȘme anti arme nuclĂ©aire par principe, a dĂ©jĂ  contemplĂ© la possible nĂ©cessitĂ© de l’arme nuclĂ©aire pour protĂ©ger les dĂ©mocraties, tout en doutant du bien fondĂ© de ce calcul, in fine. J’ai aussi Ă©valuĂ© le cas de figure des États dĂ©croissants qui voudraient sanctuariser leur territoire et leur expĂ©rience sociĂ©tale contre la puissance extĂ©rieure indexĂ©e sur les Ă©nergies fossiles et fissiles Si tu veux la dĂ©croissance, prĂ©pare la guerre », par CĂ©dric Chevalier Blog de Paul Jorion. Mais il faut aller plus loin dans l’analyse. Car c’est le tueur derriĂšre l’arme qu’il faut examiner. La conjonction du pire est atteinte quand se combine les moyens techniques de la destruction de l’humanitĂ© avec la prĂ©sence au pouvoir suprĂȘme d’individus psychopathes prĂȘts Ă  employer ces moyens techniques, a fortiori dans une savait que des dictatures amenaient au pouvoir de tels psychopathes Poutine, on a redĂ©couvert que les dĂ©mocraties aussi Trump. Disons que Caligula, NĂ©ron, Genghis Khan, et mĂȘme Hitler ne pouvaient pas atomiser la planĂšte, mĂȘme s’ils pouvaient massacrer des millions de gens. Aujourd’hui, une longue histoire de lĂąchetĂ©s accumulĂ©es dont l’histoire, face aux guerres et crimes prĂ©cĂ©dents de Vladimir Poutine, nous prĂ©sente la premiĂšre facture. Les scĂ©narios du pire ne sont pas bornĂ©s supĂ©rieurement sauf par l’extinction de l’humanitĂ© par holocauste atomique. Les scĂ©narios du mieux sont dĂ©jĂ  bornĂ©s par le plancher des atrocitĂ©s commises jusqu’à prĂ©sent non seulement en Ukraine, mais aussi en TchĂ©tchĂ©nie, en GĂ©orgie, en Syrie et partout oĂč la main criminelle du tyran Poutine a ĂŽtĂ© la vie. Et on sent que le plancher ne peut que monter encore. Toute ressemblance avec les annĂ©es 30, la lĂąchetĂ© calculatrice des dĂ©mocraties et l’appĂ©tit criminel follement audacieux des dictatures, est forcĂ©ment un point Godwin. Il faut couper son cerveau en deux et ne pas voir d’analogies. L’histoire ne se rĂ©pĂšte pas dit-on
 Au passage, Ă©tant dotĂ© d’un esprit plutĂŽt portĂ© Ă  l’analogie et Ă  la reliance, j’ai toujours Ă©tĂ© critiquĂ© par ceux qui m’ont toujours semblĂ© les plus nombreux pour qui la moindre diffĂ©rence interdit la comparaison Ă  titre d’enseignement. L’ĂȘtre humain de chaque Ă©poque, son contexte, les Ă©vĂ©nements, telle ou telle instance, seraient toujours fondamentalement diffĂ©rents » de toute autre instance analogue. Je n’en crois rien, je crois Ă  la puissance des analogies phĂ©nomĂ©nales au sein d’un mĂȘme rĂ©el, je crois en particulier Ă  la continuation d’un phĂ©nomĂšne rĂ©gulier que les anciens appelaient nature humaine ». Je crois que les mĂȘmes causes produisent les mĂȘmes effets, que toute la palette des comportements humains s’est dĂ©jĂ  produite et se reproduira encore, et qu’il n’y a aucune irrĂ©versibilitĂ© vers un mieux dans l’histoire humaine. Tout au plus, pouvons-nous nous associer entre personnes de bonne volontĂ© pour lutter ensemble en faveur d’ñges d’or » durant lesquels, bon an mal an, le mal est minimisĂ© dans une sociĂ©tĂ© humaine par des institutions et des citoyens donc l’histoire de l’empire romain et la lecture de Shakespeare sont quasiment suffisantes pour nous enseigner cette nature humaine » et en tirer les consĂ©quences utiles, modulo les nouveautĂ©s de notre Ă©poque science, technologie, etc. C’est toujours le mĂȘme cerveau avec ses mĂȘmes parties neurologiques qui est Ă  la manƓuvre. Et ses affects sont remarquablement stables dans le temps. Donc depuis la cour de rĂ©crĂ©ation de l’orphelinat jusqu’à dĂ©clencher une guerre mondiale ?, on a laissĂ© dĂ©vier le cerveau du caĂŻd Poutine, alors qu’il souffre manifestement de graves troubles psychologiques qui le rendent incroyablement dangereux pour la sociĂ©tĂ©, Ă  toutes les Ă©chelles de taille de groupe. Il y a ainsi toujours dans l’histoire longue une question qui n’a pas Ă©tĂ© tranchĂ©e dĂ©finitivement est-ce que l’individu, la libertĂ© et la dĂ©mocratie gagnent tendanciellement, ou bien ce sont les salauds psychopathes et sociopathes qui Ă©crivent l’histoire en lettres de sang, parce que l’immense majoritĂ© les laisse faire, encore et encore, retombant sans cesse dans une naĂŻvetĂ© confondante sur la nature humaine » et le mal » ? Cette question se condense en effet presque entiĂšrement dans une autre comment les sociĂ©tĂ©s humaines peuvent-elles parvenir Ă  maĂźtriser structurellement en leur sein le risque d’émergence endĂ©mique de la tyrannie sanguinaire d’un seul, relayĂ© par sa clique ? » Comment contrĂŽler les cerveaux dĂ©viants Ă  tendance destructrice ? L’arme absolue Ă©tant le cerveau questions sont posĂ©es depuis les premiers philosophes grecs jusqu’à nos jours, en passant par la question de la servitude volontaire le Contr’Un de La BoĂ©tie et de l’autonomie et de la paix perpĂ©tuelle Kant. Face Ă  la capacitĂ© innĂ©e au mal de l’ĂȘtre humain, documentĂ©e depuis des millĂ©naires, les sociĂ©tĂ©s ont tentĂ© de mettre en place des institutions afin d’éviter l’autodestruction. L’autoritĂ© parentale, tribale, villageoise, l’éducation, la loi, la justice, la rĂ©partition du pouvoir dans des fonctions de chef, la sĂ©paration de la religion et de l’État, la sĂ©paration des pouvoirs, la presse, la dĂ©mocratie, la concertation sociale, la communication non violente, la thĂ©rapie psychologique, la diffusion de valeurs pacifiques, la SociĂ©tĂ© des Nations, l’Union europĂ©enne, les Nations Unies, la rĂ©conciliation des peuples aprĂšs une guerre civile ou un gĂ©nocide, les tribunaux pĂ©naux internationaux, le commerce et la diplomatie internationales, etc. Mais aprĂšs plusieurs millĂ©naires de rĂ©flexion sur la tyrannie d’un seul dans un groupe, nous n’avons pas encore rĂ©ussi Ă  dĂ©ployer ces instruments de maĂźtrise de la violence humaine Ă  l’échelle de nombreux pays, et encore moins de la risquons l’extinction de l’espĂšce par holocauste nuclĂ©aire ou Ă©cocide ce qui est sensiblement la mĂȘme chose bousiller l’hospitabilitĂ© de la planĂšte Ă  notre Ă©gard. Certaines des plus vieilles dĂ©mocraties sont menacĂ©es de renouer avec la violence d’un seul, comme les États-Unis, tandis que d’autres n’ont toujours pas atteint la case dĂ©mocratie Russie, Chine et se totalitarisent progressivement. Enfin, le continent le plus dĂ©mocratique du monde est gangrenĂ© par des leaders autoritaires et d’extrĂȘme droite, certains dĂ©guisĂ©s en dĂ©mocrates. Il y a je crois un continuum entre ce petit caĂŻd de cour de rĂ©crĂ©ation et celui qui appuiera sur le bouton nuclĂ©aire qui dĂ©clenchera la premiĂšre et la derniĂšre guerre atomique mondiale. Une propension Ă  l’agressivitĂ© se transformant en violence chez le petit d’homme j’insiste sur l’homme plus que sur la femme, statistiquement c’est Ă©tabli, qui nĂ©cessite un contrĂŽle social par la culture et l’institution, pour ne pas provoquer l’autodestruction de la sociĂ©tĂ©. Cela reste encore un grand mystĂšre pour moi que l’immense majoritĂ© sur Terre confie encore aujourd’hui, tel un troupeau docile, sa propre destinĂ©e, Ă  autant de psychopathes et de sociopathes habitĂ©s par une pulsion de mort, en dĂ©mocratie comme en somme des maux qu’ils ont infligĂ©s Ă  la majoritĂ© motivationnellement innocente mais civiquement irresponsable est infinie. J’espĂšre que nous parviendrons Ă  les arrĂȘter, et Ă  nous arrĂȘter nous-mĂȘmes si nous glissons sur cette pente. Miser davantage sur le sabotage Traduction corp de l’article – deepl » + Josette – de Klimaaktivist BĂŒrger mĂŒssen uns nicht mögen » paru le 16 juin 2022 dans ZDFheute. Le mouvement climatique est frustrĂ©. L’activiste Tadzio MĂŒller rĂ©flĂ©chit Ă  des actions radicales et au sabotage. Il s’agira moins de se faire aimer de la sociĂ©tĂ©. Le mouvement climatique veut reprendre de l’élan cet Ă©tĂ©. Deviendra-t-il plus radical ? AprĂšs deux ans de pandĂ©mie de COVID-19, le mouvement climatique en Allemagne a perdu de son Ă©lan. Outre les grĂšves scolaires de Fridays for Future, il existe Ă©galement des groupes plus radicaux comme Ende GelĂ€nde » en français jusqu’ici et pas plus loin et Aufstand der letzten Generation » en français la rĂ©volte de la derniĂšre gĂ©nĂ©ration. Ces derniers sont connus pour leurs blocages d’autoroutes. En tant que cofondateur d’Ende GelĂ€nde, Tadzio MĂŒller est un reprĂ©sentant de ce courant plus radical. ZDFheute La protection du climat n’avance que lentement, mĂȘme sous le nouveau gouvernement fĂ©dĂ©ral. A quel point est-ce frustrant pour le mouvement climatique ? Tadzio MĂŒller C’est extrĂȘmement frustrant. Si l’on regarde les 30 derniĂšres annĂ©es de politique climatique, on ne peut qu’ĂȘtre frustrĂ©. Tous les gouvernements ne veulent que faire avancer la croissance Ă©conomique. Nous occultons le fait que notre quotidien sape les fondements de la vie de tous les ĂȘtres humains. C’est un gĂąchis Ă©thique. Nos actions au sein de Ende GelĂ€nde n’ont pas contribuĂ© Ă  ce qu’il y ait une sortie du charbon avant 2038. MĂȘme les grandes manifestations de Fridays for Future n’ont pas encore conduit Ă  une plus grande protection du climat. » – Tadzio MĂŒller, militant pour le climat ZDFheute Et comme on n’a pu secouer personne, le mouvement climatique rĂ©flĂ©chit-il maintenant Ă  de nouvelles formes d’action ? MĂŒller Ende GelĂ€nde a Ă©largi le consensus d’action pour cette annĂ©e. Cette annĂ©e, des formes d’action sont Ă©galement possibles dans lesquelles les infrastructures des Ă©nergies fossiles sont mises hors service Ă  l’issue de l’action. En mĂȘme temps, les rumeurs au sein de Fridays for Future sont nombreuses en faveur du recours Ă  des formes d’action plus radicales. Le Dr. Tadzio MĂŒller est politologue et activiste depuis des dĂ©cennies. Il est cofondateur de l’organisation anti-charbon Ende GelĂ€nde, dont le groupe berlinois est classĂ© Ă  l’extrĂȘme gauche par l’Office rĂ©gional de protection de la Constitution. Jusqu’en 2021, il a travaillĂ© comme conseiller climatique Ă  la fondation Rosa Luxemburg. Dans la newsletter Friedliche Sabotage » sabotage pacifique, il Ă©labore des stratĂ©gies pour le mouvement climatique. Dans une interview trĂšs remarquĂ©e avec le Spiegel », il a mis en garde en 2021 contre l’émergence d’une RAF verte » Ndt Rote Armee Fraktion / Fraction ArmĂ©e Rouge verte. ZDFheute Cela signifie qu’à la base, il y a une envie de devenir plus radical. Faut-il de la violence et des actes de sabotage pour rĂ©veiller la sociĂ©tĂ© ? MĂŒller J’ai trĂ©buchĂ© sur la notion de violence. Il ne peut pas y avoir de violence contre les choses. Le groupe Letzte Generation » est dĂ©jĂ  un groupe de ce genre, qui choisit bien sĂ»r l’escalade, mais pas une escalade violente. Il y a un certain fĂ©tichisme dans le dĂ©bat qui fait que lorsqu’on entend escalade et radicalisation, on pense toujours immĂ©diatement Ă  la violence. La mise hors service de pelleteuses Ă  charbon ou d’engins de construction pour un gazoduc n’est pas de la violence, mais de la lĂ©gitime dĂ©fense dans le cadre d’une urgence climatique justifiable. Se focaliser sur la question de savoir s’il est violent de dĂ©visser une vis sur une pelleteuse est un acte naĂŻf de refoulement. »Tadzio MĂŒller, militant pour le climat ZDFheute Et oĂč fixez-vous alors la limite ? MĂŒller La mise en danger de vies humaines doit ĂȘtre absolument exclue. ZDFheute On dirait que Fridays for Future a perdu de son influence dans le mouvement face Ă  des groupes plus radicaux comme Letzte Generation. MĂŒller Fridays for Future est l’hĂ©gĂ©mon du mouvement. Mais un mouvement social ne se compose pas d’un seul acteur, il a plusieurs ailes. Il y avait Martin Luther King, il y avait bien sĂ»r aussi Malcolm X et les Black Panthers. ZDFheute Mais ils se battent tout de mĂȘme pour le mĂȘme groupe de supporters ? MĂŒller Le groupe Letzte Generation a la plus grande rĂ©sonance mĂ©diatique. Il est petit, capable d’agir et a fait quelque chose de nouveau. La nouveautĂ© est toujours excitante. Le problĂšme de Fridays for Future est que l’impact des manifestations et des grĂšves scolaires individuelles est dĂ©sormais faible. L’organisation a connu une croissance incroyable depuis 2019. Il est tout Ă  fait comprĂ©hensible que l’on ait besoin de se recentrer quelque peu pour dĂ©velopper de nouvelles idĂ©es. Le mouvement climatique a Ă©tĂ© dĂ©mobilisĂ© pendant deux ans par le COVID-19. Le mouvement social a besoin de la rue, de la masse, de l’opinion publique. C’est ce qui nous fait vivre, c’est notre base de pouvoir. Chez Fridays for Future et Ende GelĂ€nde, des discussions sont en cours sur des actions plus efficaces. C’est pourquoi je pense que l’étĂ© sera chaud. ZDFheute Et que va dire la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral de ces actions plus radicales ? Il n’y a pas qu’en Allemagne que de plus en plus d’actions du mouvement climatique ne visent pas Ă  ĂȘtre apprĂ©ciĂ©es de la sociĂ©tĂ©. Jusqu’à prĂ©sent, cela ne nous a pas valu des fleurs. »Tadzio MĂŒller, militant pour le climat MĂŒller Nous verrons des actions qui ont moins pour objectif de convaincre de l’importance de la protection du climat. Mais plutĂŽt des actions qui augmentent les coĂ»ts de la normalitĂ© destructrice du climat. Il y aura des actions qui iront au-delĂ  du rĂ©pertoire existant. Je ne peux pas encore dire Ă  quoi elles ressembleront, car elles doivent toujours ĂȘtre planifiĂ©es de maniĂšre cachĂ©e en raison de l’aspect transgression de la loi. ZDFheute Attendez-vous beaucoup de comprĂ©hension de la part d’un gouvernement fĂ©dĂ©ral auquel participent les Verts ? MĂŒller En Allemagne, la lutte pour le climat est d’abord une lutte contre l’industrie automobile. Tout gouvernement est d’abord un gouvernement automobile, quels que soient les partis qui le composent. Bien sĂ»r, il est plus facile de faire pression sur les Verts en tant que mouvement climatique que sur ce bloc fossile qu’est le Revenons aux manifestations de 1987 contre la piste ouest de l’aĂ©roport de Francfort. Elles sont allĂ©es si loin que deux policiers ont Ă©tĂ© abattus. MĂŒller Venir maintenant avec cette histoire de piste de dĂ©collage ouest est absurde. Regardez Ă  quel point le mouvement climatique est incroyablement pacifique face Ă  la mĂ©ga-crise mondiale. Il n’y a mĂȘme pas eu de jets de pierres lors de grandes manifestations. Qu’il puisse y avoir des tirs sur des policiers dans quelques mois est absurde. ZDFheute Et qu’est-ce que cela signifie pour vous qu’Ende GelĂ€nde est surveillĂ© par l’Office fĂ©dĂ©ral de protection de la Constitution Ă  Berlin ?MĂŒller L’Office fĂ©dĂ©ral de protection de la Constitution est une institution bien plus douteuse qu’Ende GelĂ€nde. Ne la considĂ©rons pas comme une source objective. On veut dĂ©lĂ©gitimer le mouvement climatique en l’accusant d’ĂȘtre extrĂ©miste. Est extrĂ©miste la politique qui construit des centrales Ă  gaz en situation d’urgence climatique. »Tadzio MĂŒller, militant pour le climat ZDFheute Que devrait-il se passer pour que vous puissiez dire Ă  l’automne que l’étĂ© a Ă©tĂ© un succĂšs pour le mouvement de protection du climat ? MĂŒller Le mouvement doit montrer qu’il est capable d’agir. Il doit y avoir une lĂ©gitimation des formes d’action radicales. Nous devons ĂȘtre perçus comme un facteur de pouvoir contre lequel certaines politiques ne peuvent pas ĂȘtre imposĂ©es. Les questions ont Ă©tĂ© posĂ©es par Nils Metzger. Pol TroshĂŽ Ă©tĂ© 2022 ChĂšre consƓur, Cher confrĂšre, Comme convenu, voici le bilan de santĂ© de L’HumanitĂ© Age Ă©valuĂ© Ă  quelque 2,5 millions d’annĂ©es *. Taille en progression constante, la taille culmine actuellement Ă  prĂšs de 8 milliards *. Poids 287 millions de tonnes * – ExcĂ©dent de poids 18,5 millions de tonnes *. Historique des pathologies guerres militaires et Ă©conomiques *, pandĂ©mies, Ă©pidĂ©mies & troubles sanitaires *, FiĂšvres *, IntempĂ©ries *, Famines *, PauvretĂ© *, 
 Pathologies majeures perte de biodiversitĂ© *, risques de Collaps *, pollutions *, perte de qualitĂ© de l’Eau *, perte de FertilitĂ© des sols *, pression climatique exponentielle *, dĂ©pĂ©rissement des Mers et OcĂ©ans *, Ă©tat des ForĂȘts *, Ă©tat de l’Amazonie *, 
 DĂ©pendances pathogĂšnes dĂ©pendance aux Ă©nergies fossiles *, aux plastiques *, au pesticides *, Ă  la croissance *, 
 ThĂ©rapies fortement conseillĂ©es dĂ©croissance *, sobriĂ©tĂ© *, un socle de subsistance *, utiliser les Low-Tech *, l’Agriculture biologique et la permaculture *, 
 ThĂ©rapies dĂ©conseillĂ©es n’ont pas dĂ©montrĂ© leur efficacitĂ© – risques de perte de temps Ă©co-socialisme *, Ă©co-fĂ©minisme *, anti-capitalisme *, Ă©cologie dĂ©coloniale *, croissance verte *, 
 Expertises conseillĂ©es ONU *, GIEC *, 
 Ressources complĂ©mentaires * Recevez, chĂšre consƓur, cher confrĂšre, l’expression de mes sentiments distinguĂ©s. Les * sont proposĂ©s par l’Observatoire OA - Liste par Philippe DEFEYT, Ă©conomiste Is your journey really necessary ? ». Cette incitation Ă  la responsabilitĂ© personnelle a figurĂ© sur diverses versions d’une affichette collĂ©e dans les stations du mĂ©tro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale. Quatre traits essentiels caractĂ©risent une Ă©conomie de guerre Une part beaucoup plus importante des ressources nationales consacrĂ©e aux dĂ©penses planification autoritaire de nombreuses rationnement de certains recherche de l’autonomie lĂ  oĂč c’est possible et d’un soutien extĂ©rieur lĂ  oĂč c’est nĂ©cessaire. L’expĂ©rience du Royaume-Uni en 1940-45 a montrĂ© toute l’importance du soutien populaire pour transformer en profondeur l’économie ; celle-ci a connu une croissance exceptionnelle +21% entre 1938 et 1941!. Tous les leviers possibles ont Ă©tĂ© activĂ©s pour porter ce gigantesque effort de guerre du transfert massif de main-d’Ɠuvre et Ă©quipements vers la production hautement stratĂ©gique de chasseurs de combat jusqu’à la promotion de potagers de quartier les fameux Victory gardens, de la fin d’activitĂ©s comme la production de jouets Ă  l’augmentation de 50% des surfaces cultivĂ©es, du recyclage massif jusqu’à des rationnements lĂ  oĂč c’était incontournable matiĂšres grasses, thĂ©, lard, Ɠufs
, des changements massifs des consommations alimentaires beaucoup moins de viande et beaucoup plus de pommes de terre aux petites Ă©conomies quotidiennes
 Au total, selon l’historienne Lizzie Collingham, la Grande-Bretagne termina la guerre avec une population mieux nourrie et en meilleure santĂ© que dans les annĂ©es 1930 et avec des inĂ©galitĂ©s nutritionnelles rĂ©duites. » Il semble que le systĂšme de rationnement resta populaire jusqu’à la fin de la guerre, 77 % des Britanniques s’en dĂ©clarant satisfaits en 1944 » ; Jean-Baptiste Fressoz considĂšre que c’est parce qu’il Ă©tait perçu comme juste mĂȘme si les riches avaient accĂšs aux restaurants de luxe qui Ă©chappaient au rationnement. » Le secteur des transports n’a pas Ă©chappĂ© aux contraintes d’une Ă©conomie de guerre. Les orientations prises montrent l’étendue de la palette de mesures possibles augmentation du volume du fret transportĂ©, suppression de certains trajets par exemple les traditionnels trains de vacances vers les cĂŽtes, prioritĂ© aux transports de ressources essentielles, rationnement puis arrĂȘt des livraisons de carburants pour les voitures individuelles un mĂ©nage sur dix Ă©tait motorisĂ©, unitĂ© de management des compagnies ferroviaires, retrait de voitures-restaurant pour dĂ©courager certains dĂ©placements mais aussi le maintien de services de transport de personnes, certes bondĂ©s mais sans rationnement sauf au tout dĂ©but de la guerre ; c’est ici que l’appel Ă  la responsabilitĂ© Ă©voquĂ© en dĂ©but de chronique prend tout son sens. Nous sommes en guerre aussi, mais notre sociĂ©tĂ© n’est pas prĂȘte Ă  l’assumer et donc Ă  faire les efforts nĂ©cessaires. Cette guerre c’est celle de la transition Ă©cologique et et du dĂ©fi climatique en particulier ; elle est, en outre, pour un temps, compliquĂ©e par la guerre militaire en Ukraine et ses consĂ©quences. La comparaison avec l’expĂ©rience de la seconde guerre mondiale est riche d’enseignements, mĂȘme s’il faut Ă©viter des lectures par trop orientĂ©es. Trois conditions apparaissent comme essentielles pour rĂ©ussir un effort de guerre » ‱ le sens de l’urgence et de la nĂ©cessitĂ© d’agir est la base de la dynamique sociĂ©tale ;‱ des leaders inspirĂ©s sont indispensables, qui doivent travailler ensemble sans nier pour autant des divergences de vues ;‱ on ne peut en sortir sans une bonne dose de planification et d’orientations et prioritĂ©s fortes, claires, Ă©videntes. Une fois ces conditions rencontrĂ©es, tous les moyens sont bons Ă  mobiliser, petites ou grandes mesures, coercitives et incitatives. On notera encore, dernier enseignement, que cette pĂ©riode sombre a Ă©tĂ© traversĂ©e grĂące Ă  des mesures Ă©quitables, vĂ©cues comme telles ; elle a de ce fait pavĂ© le chemin vers un Ă©tat-providence renouvelĂ©. A la lecture de ces enseignement on peut dire, Ă  l’instar de François Gemenne, que c’est mort » . Certainement, mais qu’elle soit offensive Ă©conomies d’énergies carbonĂ©es ou dĂ©fensive lutte contre les retombĂ©es du rĂ©chauffement, cette guerre doit de toute maniĂšre ĂȘtre menĂ©e et gagnĂ©e. Est-ce vraiment si difficile de planifier les programmes publics pour donner la prioritĂ© aux investissements Ă©nergĂ©tiques offensifs comme dĂ©fensifs ; tous les investissements publics ronds-points, maisons communales, nouvelles maisons de repos
 sont-ils indispensables Ă  court-moyen terme, surtout quand il y a pĂ©nuries de capacitĂ©s de production ? Est-ce vraiment si difficile d’orienter les productions agricoles ? Est-ce vraiment si difficile de recentrer les budgets sociaux sur une allocation logement-Ă©nergie ? Est-ce vraiment si difficile d’activer des mesures quick-win comme la limitation des vitesses sur routes et autoroutes ? Est-ce vraiment si difficile de mobiliser de maniĂšre forte toutes les ressources organiques possibles pour faire du bio-gaz ? Est-ce vraiment si difficile d’engager les wallons Ă  Ă©conomiser l’eau dĂšs Ă  prĂ©sent ? Est-ce vraiment si difficile de limiter les dĂ©chets ? Est-ce vraiment si difficile de simplifier radicalement procĂ©dures, dĂ©marches
 pour permettre Ă  chacun de se concentrer sur l’essentiel ? Est-ce vraiment si difficile de consommer moins de viande ou de renoncer Ă  certains dĂ©placements accessoires ? Il semble que oui, malheureusement. Cet article est paru prĂ©cĂ©demment dans l’Echo proposĂ© par Laetitia Pour l’intĂ©gration obligatoire d’un bilan carbone dans le dossier des gros projets immobiliers et industriels ! Nous sommes un petit groupe de citoyens qui militons actuellement pour rendre obligatoire le bilan carbone complet pour les grands projets immobiliers et industriels en Wallonie. Pour cela, nous utilisons le systĂšme de pĂ©tition officiel du Parlement, un processus citoyen prĂ©vu dans le cadre du droit de pĂ©tition article 28 de la Constitution. L’objectif est d’atteindre 1000 signatures avant juillet pour obtenir une audition auprĂšs de la Commission compĂ©tente. Les signataires doivent avoir plus de 16 ans, rĂ©sider en Wallonie et s’identifier via la plateforme d’authentification fĂ©dĂ©rale itsme, lecteur de carte ID + code PIN, ou token. Lien S’il est facile de trouver 1000 personnes qui soutiennent notre demande, il est plus difficile d’obtenir qu’elles signent effectivement. La procĂ©dure est complexe et en plusieurs Ă©tapes se connecter, crĂ©er un compte, retourner Ă  la pĂ©tition pour signer et beaucoup de personnes ne vont pas jusqu’au bout, parfois sans le savoir. Votre signature est d’autant plus prĂ©cieuse, et nous vous remercions pour votre contribution ! Pourquoi signer cette pĂ©tition ? À tous les niveaux de pouvoir, de l’Europe Ă  la RĂ©gion concernĂ©e, des engagements ont Ă©tĂ© pris pour rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre de plus de moitiĂ© d’ici 2030 et atteindre la neutralitĂ© carbone zĂ©ro Ă©missions nettes en 2050. Pour avoir une chance d’atteindre ces objectifs, il faut mettre en place rapidement des dispositifs contraignants qui permettent d’évaluer d’abord l’impact, puis la pertinence des amĂ©nagements et projets au regard de la trajectoire climatique visĂ©e. Or, il n’existe pour le moment aucune obligation en ce sens, et lorsqu’un bilan carbone est prĂ©sentĂ©, il exclut souvent le scope 3 Ă©missions indirectes, ce qui fait qu’un aĂ©roport n’y compte pas les avions, qui sont pourtant sa premiĂšre source d’émissions. Notre demande vise Ă  combler ce manque, et sa mise en pratique permettra aux citoyens de mieux proposer des alternatives qui rĂ©duiraient les Ă©missions de CO2 de ces projets. C’est d’ailleurs ce qu’a fait l’association des Shifters avec le projet de PAD MĂ©diapark Ă  Bruxelles, et nous nous en inspirons. Bilan Carbone du projet PAD MĂ©diaPark – pdf Source transcription d’une question / rĂ©ponse parue dans Le Monde ici Bonjour et merci pour votre travail. Je tente ma question, bien que je ne sois pas abonnĂ©. Pouvez-vous nous donner les dimensions de la Transnistrie ? Vous prĂ©sentez des cartes, vous nous dites que la population est de 500 000 habitants, c’est trĂšs bien, mais on ne voit qu’une mince bande coincĂ©e entre la Moldavie et l’Ukraine sans pouvoir estimer sa longueur et sa largeur, et donc le danger que ce territoire peut reprĂ©senter pour cette derniĂšre. Quant Ă  la Moldavie, ils ont adoptĂ© le Roumain comme langue officielle, il y a longtemps un Roumain nous avait dit que la Moldavie Ă©tait rattachĂ©e Ă  la Roumanie avant-guerre WW II puis avait Ă©tĂ© annexĂ©e par Staline, mais les Moldaves n’ont-ils donc jamais demandĂ© le rattachement Ă  la Roumanie depuis l’éclatement de l’URSS ? Merci pour votre bienveillance envers un pauvre petit vieux non-abonnĂ©. Transnistrie sur wikipedia ici Bonjour, Large de 45 kilomĂštres et longue de 450 kilomĂštres de long, la Transnistrie couvre un territoire d’un peu plus de 4 100 kilomĂštres carrĂ©s entre le fleuve Dniestr, Ă  l’ouest, et la frontiĂšre ukrainienne, Ă  l’est. Pour comprendre les logiques gĂ©opolitiques Ă  l’Ɠuvre entre Moldavie et Transnistrie, il faut remonter avant 1992, date Ă  laquelle la Transnistrie a fait sĂ©cession. Les frontiĂšres de l’actuelle Moldavie sont issues de la chute de l’URSS, en 1991, annĂ©e oĂč le pays a acquis son indĂ©pendance, en mĂȘme temps que la plupart des autres anciennes RĂ©publiques socialistes soviĂ©tiques, dont l’Ukraine. Dans les siĂšcles qui ont prĂ©cĂ©dĂ©, ce territoire a cependant Ă©tĂ© Ă©cartelĂ© entre plusieurs puissances, dont les mĂ©moires portent encore la trace. La principautĂ© de Moldavie, dont la population Ă©tait roumanophone, existe depuis le milieu du XIVe siĂšcle. AprĂšs avoir Ă©tĂ© vassale de l’Empire ottoman aux XVIe et XVIIe siĂšcles, elle a Ă©tĂ© divisĂ©e en deux en 1812, lorsque l’Empire russe en a conquis la partie orientale, baptisĂ©e la Bessarabie. Les frontiĂšres de ce territoire sont proches de celle de l’actuelle Moldavie, sans la Transnistrie. AprĂšs la premiĂšre guerre mondiale, la Bessarabie rejoint le royaume roumain, tandis que le territoire correspondant Ă  la Transnistrie reste au sein de ce qui devient l’URSS. Cette derniĂšre crĂ©e en 1924 une RĂ©publique autonome soviĂ©tique socialiste moldave RASSM, qui inclut le territoire transnitrien et s’étend Ă  l’est, dans une partie de l’actuelle Ukraine. Il s’agissait d’une entitĂ© modĂšle destinĂ©e Ă  attirer les populations de Moldavie roumaine et des travailleurs venus de toute l’Union soviĂ©tique autour d’une nouvelle capitale, Tiraspol, et d’un projet de modernisation et d’industrialisation », selon Catherine Durandin, historienne spĂ©cialiste de la Roumanie, professeure Ă©mĂ©rite Ă  l’Institut national des langues et civilisations orientales Inalco. Une situation crĂ©ant, de fait, une fracture entre un espace moldave roumain sous contrĂŽle de Bucarest » et la RASSM soviĂ©tisĂ©e ». Entre 1940 et 1944, la Bessarabie est tour Ă  tour sous occupation soviĂ©tique, puis Ă  nouveau intĂ©grĂ©e Ă  la Roumanie alliĂ©e d’Hitler, avant d’ĂȘtre fusionnĂ©e avec la RASSM pour devenir une rĂ©publique socialiste soviĂ©tique jusqu’en 1991, date de son indĂ©pendance. Si un Ă©lan proroumain a bien existĂ© Ă  cette pĂ©riode, le courant unioniste est aujourd’hui minoritaire, selon Catherine Durandin, et il n’a plus Ă©tĂ© question, pour la Moldavie, de s’unir Ă  la Roumanie. INFOGRAPHIE LE MONDE
Enutilisant des matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration, construisez une serre pour maintenir vos plantes Ă  l'abri des intempĂ©ries toute l'annĂ©e. Avec de veilles fenĂȘtres, le site amĂ©ricain propose de construire une
Hello matelot, ici Elliot le roi du DIY Do It Yourself ! Je te retrouve en ce beau mois de juin pour t’apprendre Ă  fabriquer une serre de jardin. đŸȘŽ Une serre de jardin, c’est une maison et un lieu de protection pour tes fruits et lĂ©gumes ! FabriquĂ©e en bois, avec des bĂąches plastiques, des vieilles fenĂȘtres, des palettes, des tubes PVC ou des plaques de polycarbonate, ta serre de jardin peut ĂȘtre plus ou moins grande et plus au moins sophistiquĂ©e. 😊‍Avant de t’apprendre Ă  construire une serre de jardin, je vais d’expliquer son intĂ©rĂȘt. Tu vas voir, elle est trĂšs utile si tu as envie de t’autofournir en fruits et lĂ©gumes une bonne partie de l’annĂ©e. 🙂 Ensuite, on va rentrer le vif du sujet et parler de matĂ©riel pour fabriquer une serre, puis on va mettre les mains dans le cambouis et s’atteler Ă  la fabrication d’une serre tunnel !‍Cap vers la construction d’une serre pour ton potager ! â›”ïžâ€Ă€ quoi sert une serre de jardin ?La serre de jardin, c’est un peu l’indispensable de tout jardinier qui se respecte. Pourquoi ? Eh bien parce qu’elle possĂšde plein d’avantages pardi ! Dans un premier temps, la serre de jardin te permet d’augmenter la productivitĂ© de ton potager. đŸ’ȘđŸŒ En effet, si tu dĂ©cides de planter des plants de tomates 🍅 ou des semis de carotte đŸ„•, la serre va leur offrir des conditions favorables pour se dĂ©velopper rapidement.‍Ensuite, une fois que tes plants ou tes graines ont bien poussĂ©, la serre va les protĂ©ger des intempĂ©ries, de la neige, du gel et du vent, tout en accumulant la chaleur grĂące Ă  la rĂ©verbĂ©ration des rayons du soleil. ☀ C’est un peu l’endroit rĂȘvĂ© pour tes plantations ! À l'abri des divers changements climatiques, tes fruits et lĂ©gumes vont avoir un rendement plus important.‍La serre de balcon ou de jardin est aussi idĂ©ale pour mixer les cultures ! đŸ„ đŸŒœ đŸŒ¶ GrĂące Ă  elle, tu peux planter des carottes en mĂȘme temps que des pommes de terre ou des salades. À toi la variĂ©tĂ© de fruits et lĂ©gumes tout au long de l’annĂ©e.‍La serre te permet aussi d’avoir une durĂ©e de rĂ©colte plus longue. Habituellement, les rĂ©coltes dans un jardin se font entre mai et septembre, eh bien avec une serre, la pĂ©riode de rĂ©colte s’allonge de fĂ©vrier Ă  dĂ©cembre ! 😃 On se ferait bien une soupe de carotte maison en dĂ©cembre, non ?‍Enfin, si tu as bien prĂ©parĂ© ton coup en installant du paillage au sol, tu vas Ă©galement pouvoir effectuer des Ă©conomies d’eau grĂące Ă  ta serre de jardin ! 💧 Eh oui, le paillage est l’alliĂ© du jardinier puisqu’il limite l’évaporation de l’eau, rĂ©gule la tempĂ©rature du sol et lutte contre les mauvaises herbes. Bref, avec lui tu peux arroser moins souvent tes plants attention quand mĂȘme Ă  ĂȘtre attentif aux signes de sĂ©cheresse et donc Ă©conomiser ton eau.‍💡 PSSSST ! Le mieux pour arroser tes plantations, ça reste de rĂ©cupĂ©rer l’eau de pluie dans des grands bacs et d’arroser ton jardin avec.‍💡 Comme il fait chaud dans ta serre et que tu arroses tes plants, il risque d’y faire aussi humide. đŸ„” Pour contrĂŽler la tempĂ©rature et le taux d’hygromĂ©trie taux d’humiditĂ©, tu dois penser Ă  un systĂšme simple qui te permettra d’aĂ©rer facilement ta serre !Pourquoi faire une serre de jardin maison ?Fabriquer toi-mĂȘme ta serre de jardin, ça t’aide dans un premier temps Ă  faire des Ă©conomies ! Eh oui, quand on fabrique maison, on ne paye pas la main d’Ɠuvre, mais en plus de ça, on peut choisir d’utiliser des matĂ©riaux de rĂ©cup’. đŸ’ȘđŸŒ Le bois d’une palette ou les lattes d’un vieux sommier, des bĂąches en plastique
 Tout tes matĂ©riaux peuvent ĂȘtre de seconde main.‍Ensuite, faire sa serre de jardin maison, c’est faire quelque chose de tes mains, et ça, c’est un peu la fiertĂ© absolue ! “Oh sympa ta serre Elliot”, “Merci Ed, je l’ai faite moi-mĂȘme”, “Wooow la classe Ă  Dallas !”. 😎‍Puis, faire ta serre maison, ça peut aussi ĂȘtre une activitĂ© agrĂ©able Ă  faire avec ta famille. N’oublions pas que les DIY, c’est toujours une bonne idĂ©e pour passer du temps avec ses enfants ! 😇‍Construire sa serre tunnel le matĂ©riel 🔧Plus bas, je vais t’expliquer comment fabriquer une serre tunnel maison ! đŸ‘‡đŸŒ Cependant, il existe plein d’autres styles de serre ‍la mini-serre, idĂ©ale pour les petits jardins ou les balconsla serre de balconla serre en verrela serre chauffante une serre que tu peux acheter pour faire pousser tes semis avant de les mettre en terrela serre clochela serre chĂąssis une serre Ă  mĂȘme le sol, dont le toit s’ouvre‍En fonction de l’espace dont tu disposes, de tes besoins en termes de rendement, de tes capacitĂ©s Ă  bricoler et de ton budget, tu peux choisir de construire l’une d’entre elle !‍Pour construire une serre tunnel maison, tu vas avoir besoin de tubes PVC pour fabriquer les arceaux, de planches de bois pour le cadre, de vis Ă  bois, de collier de serrage en plastique et d’une bĂąche transparente. Pense aussi Ă  te munir d’une boite Ă  outil et de matĂ©riel de jardinage pour tasser le sol et prĂ©parer ensuite tes semis ! 😊‍Fabriquer une serre de jardin tunnel Ă©tape par Ă©tapeLa premiĂšre chose Ă  faire avant de faire les plans de ta serre de jardin, c’est de te rendre en Mairie afin de savoir s’il te faut un permis de construire ! Eh oui, les rĂšglementations ne sont pas les mĂȘmes d’une commune Ă  l’autre et il se pourrait bien que dans la tienne, tu aies besoin d’un accord pour la faire. 😊‍Ensuite, choisis bien l’implantation de ta serre elle doit ĂȘtre dans un endroit ensoleillĂ© pour profiter de la chaleur et de la lumiĂšre du soleil, mais Ă  l'abri du vent ! ☀‍Une fois que ces deux paramĂštres sont pris en compte, tu vas pouvoir te lancer dans les plans de ta serre. Si tu as besoin de te projeter, tu peux tout Ă  fait faire un marquage au sol. Ça peut t’aider Ă  Ă©valuer l’espace que tu auras et le nombre de cultures que tu pourras y mettre !‍💡 N’oublie pas de prĂ©voir une ouverture pour que tu puisses aller et venir dans ta serre. Ça serait quand mĂȘme dommage de te retrouver bloquĂ© en dehors ou, pire, dedans ! 😅‍Lorsque les plans de ta serre sont prĂȘts, tu peux t’atteler Ă  l’aplanissement du terrain. Eh oui, une construction sur un terrain qui penche, ce n'est pas top niveau fondation et soliditĂ© ! Tu peux aussi prĂ©parer des bacs en hauteur, en palettes par exemple, pour avoir accĂšs Ă  tes plantations Ă  hauteur d’homme. 😊 Parfait si tu as des problĂšmes de dos ! Une fois que tout ça est fait, tu peux passer au d’une serre tunnel maisonNormalement ton plan te permet d’acheter en quantitĂ© juste les matĂ©riaux dont tu vas avoir besoin. â€đŸ‘‰đŸŒ Pour la structure de ta serre tunnel, tu vas devoir commencer par fabriquer un cadre avec tes planches en bois et tes vis Ă  bois. Ce cadre en bois, dont une partie doit ĂȘtre enfoncĂ©e dans le sol, va te permettre d’y fixer les arceaux et d’avoir une serre qui se tient !â€đŸ‘‰đŸŒ Lorsque le cadre est prĂȘt et fixĂ© dans le sol, tu vas pouvoir y fixer les arceaux en tubes PVC souples. Pour cette Ă©tape, tu vas avoir besoin de quelqu’un ! L’idĂ©e, c’est de former un tunnel en faisant partir les tubes d’un cĂŽtĂ© du sol et arriver de l’autre en les pliant. Pour les fixer au bois, tu vas avoir besoin des colliers de serrage.‍💡 Les tubes PVC n’ont pas besoin d’ĂȘtre collĂ©s les uns aux autres, tu peux les espacer de 50 cm.â€đŸ‘‰đŸŒ Pour solidifier le tout, tu peux ensuite ajouter un tube de PVC au niveau du sommet de la structure lĂ  oĂč les arceaux sont courbĂ©s.â€đŸ‘‰đŸŒ Une fois ta structure prĂȘte et solidifiĂ©e, tu vas pouvoir faire passer ta bĂąche dessus et l’attacher au niveau de chaque pied avec des colliers de serrage en plastique ! Pense bien Ă  refermer les extrĂ©mitĂ©s et Ă  laisser une ouverture fendue d’un cĂŽtĂ© pour aller et venir. 😊‍Tu peux maintenant installer ton jardin sous ta serre ! đŸŒ±Fabriquer une serre de jardin maison, en conclusion 🔧Tu as toutes les clefs en main pour fabriquer ta serre de jardin maison ! 😊 Pour rappel, la serre de jardin te permet de protĂ©ger tes plantations des intempĂ©ries, des moucherons et maladies, de mixer tes cultures fruits, lĂ©gumes, herbes aromatiques, etc., de rĂ©colter des fruits et lĂ©gumes sur une plus longue pĂ©riode, d’offrir un lieu agrĂ©able Ă  tes plants et Ă  toi aussi par la mĂȘme occasion et de faire des Ă©conomies d’ existe plein de types de serre diffĂ©rents Ă  construire soi-mĂȘme, de la plus petite et simple Ă  la plus sophistiquĂ©e, tu trouveras forcĂ©ment ton bonheur ! À toi de jouer marin d’eau douce ! ⛔
Vouspouvez utiliser une photo qui est la mĂȘme taille que le panneau de verre, ou d'utiliser un plus petit que vous centrer sur le papier sans acide (choisir un papier avec une couleur qui coordonne avec votre dĂ©cor). Vous ne avez pas Ă  utiliser seulement des photos - vieilles cartes de vƓux, des souvenirs de scrapbooking ou des dictons mĂȘme imprimĂ©s peuvent Ă©galement

Share Pin Tweet Send Share Send Par Bonnie L. Grant, agricultrice urbaine certifiĂ©eLes serres sont un excellent moyen de prolonger la saison de croissance et de protĂ©ger les plantes tendres du froid. Les fenĂȘtres intensifient la lumiĂšre et crĂ©ent un micro-climat unique avec un air ambiant grillĂ© et une lumiĂšre vive. Vous pouvez construire votre propre serre Ă  partir de vieilles fenĂȘtres. Les serres Ă  vitres sont pratiquement gratuites si vous rĂ©cupĂ©rez de vieilles fenĂȘtres. La plus grosse dĂ©pense est le bois pour un cadre. Apprenez Ă  construire une serre Ă  partir de matĂ©riaux recyclĂ©s et surprenez-vous avec les Ă©normes lĂ©gumes et les plantes luxuriantes que vous pouvez cultiver mĂȘme dans les climats plus serre n'est rien de plus qu'un Ă©difice en verre et en bois ou en acier qui dirige les rayons solaires Ă  l'intĂ©rieur pour une zone de culture chaude, protĂ©gĂ©e et semi-contrĂŽlĂ©e. Les serres ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pendant des siĂšcles pour prolonger la saison de croissance, relancer la plantation printaniĂšre et pour l'hiver des spĂ©cimens uniques et serre construite avec de vieilles fenĂȘtres est remarquablement Ă©conomique et constitue un excellent moyen de rĂ©utiliser des articles. Vous pouvez mĂȘme le meubler avec des bancs ou des Ă©tagĂšres usagĂ©s ou recyclĂ©s, de vieux bacs de plantation et d'autres matĂ©riaux rĂ©cupĂ©rĂ©s des piles jetables. Un kit de serre professionnel peut coĂ»ter des milliers et un cadre personnalisĂ© augmente de façon en matĂ©riaux pour les serres Ă  vitresEn plus de l'emplacement Ă©vident, un vidage, vous pouvez trouver des volets de fenĂȘtre gratuitement dans une variĂ©tĂ© d'endroits. Surveillez votre quartier pour les projets de rĂ©novation et les nouveaux ajouts. Souvent, les fenĂȘtres sont changĂ©es et jetĂ©es pour un meilleur ajustement et une meilleure endroits oĂč les transports publics ou privĂ©s sont bruyants, comme les aĂ©roports ou les ports de mer, offrent souvent aux propriĂ©taires Ă  proximitĂ© un ensemble de remplacement de fenĂȘtres isolantes plus Ă©paisses pour attĂ©nuer le bruit. Renseignez-vous auprĂšs de la famille et des amis qui peuvent avoir une vieille fenĂȘtre dans leur bois doit ĂȘtre achetĂ© neuf pour durer, mais d'autres matĂ©riaux tels que des entretoises mĂ©talliques, une porte, un Ă©clairage et des luminaires de fenĂȘtre peuvent Ă©galement ĂȘtre trouvĂ©s Ă  la construire une serre Ă  partir de matĂ©riaux recyclĂ©sLa premiĂšre considĂ©ration pour une serre Ă  partir de vieilles fenĂȘtres est l'emplacement. Assurez-vous que vous ĂȘtes sur une surface assez plane avec une exposition au soleil. Excavez la zone, ratissez-la de tout dĂ©bris et posez un tissu de protection contre les mauvaises vos fenĂȘtres de façon Ă  ce qu'elles forment 4 murs complets ou prĂ©voyez une charpente en bois avec des fenĂȘtres encastrĂ©es. Une serre construite avec de vieilles fenĂȘtres peut ĂȘtre entiĂšrement vitrĂ©e, mais s'il n'y a pas assez de panneaux de la bonne taille, vous pouvez encadrer avec le les fenĂȘtres au cadre avec des charniĂšres afin de pouvoir les ouvrir et les fermer pour la ventilation. Calfeutrez les fenĂȘtres pour les empĂȘcher de passer l' une serre avec de vieilles fenĂȘtres est un projet amusant qui portera votre jardinage Ă  de nouveaux sommets. Share Pin Tweet Send Share Send Voir la vidĂ©o Serre solaire passive aquaponique AoĂ»t 2022.

Avecun peu d'effort et de crĂ©ativitĂ©, vous pouvez construire votre propre serre qui peut vous fournir les mĂȘmes avantages qu'une serre commerciale Ă  un coĂ»t bien infĂ©rieur. Une petite serre ne doit pas coĂ»ter trĂšs cher. Plastique. Vous pouvez construire une serre en utilisant des tuyaux en PVC et des feuilles de plastique. Les tuyaux

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