UneCommission Locale d’Information (CLI) est une structure d’information et de concertation mise en place auprĂšs d’une installation nuclĂ©aire de base. Skip to content Tous les reportages Rechercher dans les reportages de TĂ©lĂ© Millevaches SĂ©lections thĂ©matiques Ateliers et formations Prestations À propos de TĂ©lĂ© Millevaches Qui sommes-nous ? OĂč trouver les DVD de TĂ©lĂ© Millevaches ? AdhĂ©sion / Abonnement La Boutique Mentions lĂ©gales La tĂ©lĂ© qui se mĂȘle de ceux qui la regardent Tous les reportages Rechercher dans les reportages de TĂ©lĂ© Millevaches SĂ©lections thĂ©matiques Ateliers et formations Prestations À propos de TĂ©lĂ© Millevaches Qui sommes-nous ? OĂč trouver les DVD de TĂ©lĂ© Millevaches ? AdhĂ©sion / Abonnement La Boutique Mentions lĂ©gales Laisser un commentaire LesĂ©tudiantes de remarques inappropriĂ©es, la Commission locale d'intervention ContrĂŽle de la Discipline 2020-04-01 03:40:50 RĂ©cemment, la licence d'Ă©tudiant chinois Xin Ă©mis par son compte de micro-blog Sina @ Xin NOVA- licence des remarques inappropriĂ©es sur un grand nombre de foyers ont suscitĂ© des prĂ©occupations du public. Saharamédias - Les ministÚres de la santé et de lñ€ℱindustrie, du commerce et du tourisme ont annoncé la création dñ€ℱune commission mixte chargée de faire lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tat de la situation de la surveillance des produits pharmaceutiques et alimentaires, de rencontrer tous les acteurs et services techniques concernés et de présenter son rapport dans les meilleurs délais. Cette décision a été annoncée lors dñ€ℱune réunion tenue mardi par les ministres de la santé et de lñ€ℱindustrie, du commerce et du tourisme, Nadhirou O. Hamed et Naha mint Hamdi O. Mouknass, dans le cadre de la coordination entre les deux départements à propos de la surveillance des produits pharmaceutiques et alimentaires. Cette réunion était destinée à dynamiser les mécanismes et déterminer les mesures pratiques afin de garantir la surveillance de ces produits dans le cadre de lñ€ℱapplication de la loi. Lors de cette réunion les deux ministres ont insisté sur la nécessité de mettre en place des mesures à mÃÂȘme de durer et de surveiller ces produits de façon efficace et pé articles, commentaires et propos sont la propriété de leurs auteurs et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité Commentaires 3 Lus 1293 Postez un commentaire Charte des commentairesA lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem Commentez pour enrichir Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem. Respectez vos interlocuteurs Pour assurer des débats de qualité, un maÃtre-mot le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'ÃÂȘtre en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives. Contenus illicites Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur textes, photos, vidéos.... Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem! Les commentaires et propos sont la propriété de leurs auteurs et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité. Identification Pour poster un commentaire il faut ÃÂȘtre membre . Si vous avez déjà un accÚs membre . Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI . Vous n'ÃÂȘtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI . En étant membre vous accÚderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction . UneCommission Locale d’Information (CLI) est une structure d’information et de concertation mise en place auprĂšs d’une installation nuclĂ©aire de base. Elle a une mission gĂ©nĂ©rale de suivi et de concertation en matiĂšre de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire, de radioprotection et d'impact des activitĂ©s nuclĂ©aires sur les personnes et l'environnement, et doit favoriser l’information du public en PubliĂ© le mardi 11 mars 2014 Ă  214300 Nous vous communiquons le compte-rendu de la Commission Locale d'Information et de Surveillance CLIS de l'Entreprise TREDI de Salaise-sur-Sanne IsĂšre qui s'est dĂ©roulĂ©e le mardi 10 dĂ©cembre 2013. Pour lire le compte-rendu Partager cet article Repost0 PubliĂ© par Sauvons Notre Futur - dans Les informations gĂ©nĂ©rales commenter cet article 

Connectezvous Ă  votre compte et recevez une alerte par email dĂšs que l’information de la page « CamĂ©ras de surveillance sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public » est mise
Accueil Actus Joseph Barton PubliĂ© le 25/06/2014 Ă  13h39 videosurveillance© lucastor-fotolia Les dispositifs de vidĂ©osurveillance se sont multipliĂ©s ces derniĂšres annĂ©es. OpportunitĂ© pour amĂ©liorer notre sĂ©curitĂ© selon certains. Pour d'autres, les bĂ©nĂ©fices ne sont pas avĂ©rĂ©s, et les effets nĂ©gatifs pourraient mĂȘme ĂȘtre dominants. Le point de la question avec les auteurs de VidĂ©osurveillance ou vidĂ©oprotection ». Anne-CĂ©cile Douillet est professeur de science politique Ă  l'universitĂ© Lille 2 et chercheur au Ceraps CNRS-Lille 2.Éric Heilmann est professeur Ă  l'universitĂ© de Bourgogne Ă  Dijon. Il est membre du laboratoire de recherche en sciences de l'information et de la communication Melchior est retraitĂ©. Inspecteur gĂ©nĂ©ral de l'administration, il a Ă©tĂ© chargĂ© par le gouvernement en 2007, aprĂšs une premiĂšre Ă©valuation en 2005, de prĂ©parer un plan de dĂ©veloppement de la vidĂ©osurveillance, puis de conduire sa mise en Germain est docteur en science politique et chercheur associĂ© au CNRS. Elle a travaillĂ© sur les politiques locales de sĂ©curitĂ© en Italie et en France Grenoble et Lyon notamment.Comment est-on passĂ© de la vidĂ©osurveillance Ă  la vidĂ©oprotection ? Anne-CĂ©cile Douillet et SĂ©verine Germain Les lĂ©gislations successives tĂ©moignent de l'Ă©volution de la position de l'État français face Ă  la vidĂ©osurveillance depuis les annĂ©es 1990, en particulier en matiĂšre de vidĂ©osurveillance de la voie publique. De la loi d'orientation et de programmation relative Ă  la sĂ©curitĂ© LOPS de 1995 - qui dĂ©finit un cadre juridique Ă  l'installation de camĂ©ras de vidĂ©osurveillance - Ă  l'institutionnalisation de la vidĂ©oprotection par la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure LOPPSI 2 de 2011, l'État a progressivement troquĂ© son rĂŽle de rĂ©gulateur pour celui de promoteur actif de l'outil. C'est l'article 10 de la LOPS qui dĂ©finit un rĂ©gime juridique spĂ©cifique Ă  la vidĂ©osurveillance - dans les lieux ouverts au public, la vidĂ©osurveillance est rĂ©gie par un rĂ©gime d'autorisation prĂ©fectorale prĂ©alable. La loi prĂ©voit diffĂ©rents motifs d'installation, dont la prĂ©vention des atteintes Ă  la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens dans des lieux particuliĂšrement exposĂ©s. Cette rĂ©glementation encadre donc la vidĂ©osurveillance, mais lĂ©gitime aussi des installations dont la lĂ©galitĂ© Ă©tait jusque-lĂ  discutĂ©e, certains tribunaux considĂ©rant avant 1995 que seules les camĂ©ras visant Ă  la rĂ©gulation du trafic Ă©taient lĂ©gales. Un rapport demandĂ© en 2005, suite aux attentats de Londres, conduit Ă  la loi du 23 janvier 2006 relative Ă  la lutte contre le terrorisme. Le risque terroriste devient un motif susceptible de justifier l'installation d'un dispositif de vidĂ©osurveillance, l'État pouvant mĂȘme l'imposer aux communes. Si la loi de 2006 marque une implication accrue de l'État dans le dĂ©veloppement de la vidĂ©osurveillance de voie publique, celui-ci se pose en vĂ©ritable promoteur avec la loi relative Ă  la prĂ©vention de la dĂ©linquance » du 5 mars 2007, d'autant que celle-ci s'accompagne d'objectifs chiffrĂ©s, avec le triplement prĂ©vu du nombre de camĂ©ras de voie publique de 20 000 Ă  60 000.L'État a progressivement troquĂ© son rĂŽle de rĂ©gulateur pour celui de promoteur actif de l'outil. Pour parvenir aux objectifs annoncĂ©s, l'État aide les communes Ă  financer de nouveaux systĂšmes. La LOPPSI 2 favorise encore la diffusion de la vidĂ©osurveillance en allongeant la liste des motifs possibles d'installation. Sur un plan plus symbolique, elle a systĂ©matisĂ© l'emploi du terme vidĂ©oprotection en lieu et place de celui de vidĂ©osurveillance dans les documents administratifs et les panonceaux annonçant la prĂ©sence de camĂ©ras sur la voie publique. Cette modification vise Ă  dĂ©tacher l'installation de camĂ©ras de l'idĂ©e de surveillance, qui peut ĂȘtre perçue nĂ©gativement, pour l'associer Ă  celle de sĂ©curitĂ©, plus quoi attribuer la quasi-absence d'opposition rencontrĂ©e par la mise en place du rĂ©seau de camĂ©ras de surveillance dans l'espace public ? Eric Heilmann Trente ans aprĂšs le projet Safari La rĂ©vĂ©lation dans les annĂ©es soixante-dix, d'un projet du gouvernement d'identifier chaque citoyen par un numĂ©ro et d'interconnecter tous les fichiers de l'administration crĂ©a une vive Ă©motion dans l'opinion publique. Ce projet, connu sous le nom de Safari, conduisit le gouvernement Ă  instituer une commission auprĂšs du garde des Sceaux afin qu'elle propose des mesures tendant Ă  garantir que le dĂ©veloppement de l'informatique se rĂ©alisera dans le respect de la vie privĂ©e, des libertĂ©s individuelles et des libertĂ©s publiques., le plan d'Ă©quipement du gouvernement qui encourage l'interconnexion des systĂšmes publics de vidĂ©osurveillance n'a pas suscitĂ© la moindre rĂ©action parmi les Ă©lites politiques partis, syndicats ou autres.À l'exception de quelques minoritĂ©s militantes bien informĂ©es, comme la Ligue des droits de l'homme ou le collectif ''Souriez, vous ĂȘtes filmĂ©s'', l'opposition Ă  la prĂ©sence de camĂ©ras de surveillance dans l'espace public est quasiment inexistante. Le dĂ©ploiement de ces dispositifs semble plutĂŽt soutenu par la population ou la laisse indiffĂ©rente, une indiffĂ©rence qui s'exprime notamment dans cette formule fameuse les camĂ©ras ne m'inquiĂštent pas car je n'ai rien Ă  me reprocher ».La surveillance est gĂ©nĂ©ralisĂ©e et passe finalement inaperçue. Pour expliquer ce phĂ©nomĂšne, plusieurs motifs ont Ă©tĂ© avancĂ©s le sentiment d'insĂ©curitĂ© de la population, la communication politique efficace du gouvernement, l'influence croissante des marchands de biens de sĂ©curitĂ© rompus aux techniques du marketing. On en ajoutera un autre qui tient Ă  la nature mĂȘme du dispositif technique contrairement aux pratiques classiques de fichage qui vise toujours des catĂ©gories prĂ©cises de population, les camĂ©ras filment toutes les personnes qui entrent dans leur champ de vision, sans distinction. La surveillance est gĂ©nĂ©ralisĂ©e et passe finalement autre caractĂ©ristique de la vidĂ©osurveillance est son incroyable plasticitĂ©. Elle est susceptible d'intĂ©grer tous les lieux, tous les territoires de la ville pour capter des images de ceux qui les occupent ou les frĂ©quentent. Toutes les fonctions sociales logement, Ă©ducation, commerce, santĂ©, travail, etc. sont concernĂ©es par l'exploitation des images produites par la vidĂ©osurveillance. Et l'offre sur le marchĂ© des Ă©quipements et des services est plĂ©thorique... Cette panoplie quasi illimitĂ©e d'usages - qui va de la surveillance des rĂ©acteurs d'une centrale nuclĂ©aire Ă  celle de la cage d'escalier dans un habitat collectif - a conduit Ă  une banalisation de la technique et surtout Ă  sa diffusion en dehors du cercle habituel des agences publiques ou privĂ©es en charge du maintien de l'ordre, Ă  tel point que sa finalitĂ© premiĂšre - Ă©minemment sĂ©curitaire - a fini par se diluer parmi d'autres assistance visuelle, gestion des flux, aide Ă  la dĂ©cision, etc..Cette Ă©volution est particuliĂšrement tangible dans les discours des collectivitĂ©s locales qui jugent parfois utile de justifier les investissements engagĂ©s pour s'Ă©quiper. La rĂ©alitĂ© des pratiques montre aussi que les exploitants savent faire preuve d'imagination pour rĂ©inventer des usages afin de maximiser l'exploitation de leurs Melchior La faiblesse de l'opposition me paraĂźt assez normale. Des images permettent d'identifier un dĂ©linquant de maniĂšre sĂ©rieuse et de rĂ©primer. Or, chacun sait que si le risque d'ĂȘtre identifiĂ© et condamnĂ© est clair et grand, il y aura un certain effet dissuasif. Il est donc normal que les Français, comme tous ceux qui ont le souci de leur sĂ©curitĂ©, y soient favorables - en particulier lĂ  oĂč ils ont conscience de courir un risque d'insĂ©curitĂ©. Ils trouvent d'ailleurs normal que ce qui se fait sur l'espace public soit vu. En France, je pense que les prĂ©cautions prises par la loi, les autorisations et les contrĂŽles rassurent nos compatriotes sur le caractĂšre limitĂ© des risques de dĂ©rapage d'un instrument dont ils savent bien qu'il prĂ©sente une certaine ou vidĂ©o-protection ?Le Muscadier 2012, collection Le choc des idĂ©esVerbatim La vidĂ©oprotection est un outil dont l'utilitĂ© ne vaudra que ce que les hommes en feront. L'introduction d'une technique suscite des rĂ©serves souvent lĂ©gitimes et appelle des prĂ©cautions. La vidĂ©oprotection comme les autres. » Philippe Melchior Assez curieusement, le dĂ©bat public ne porte, s'agissant d'efficacitĂ©, que sur l'effet de la vidĂ©o sur la dĂ©linquance. Personne ne semble avoir de doutes sur les dispositifs de lecture automatisĂ©e de plaques d'immatriculation pour rĂ©glementer la circulation ; personne ne souhaite examiner la contribution de la vidĂ©o pour Ă©viter des accidents, ni ne conteste son apport en matiĂšre d'Ă©ducation. » Philippe Melchior À mon sens, ce n'est pas l'utilitĂ© de la vidĂ©osurveillance, mais sa nĂ©cessitĂ© qui devrait ĂȘtre dĂ©montrĂ©e avant d'ĂȘtre installĂ©e sur la voie publique. Aujourd'hui, malheureusement, elle est conçue par de nombreux Ă©lus et habitants comme la premiĂšre mesure de protection - encouragĂ©s en cela par le ministĂšre de l'IntĂ©rieur -, alors qu'elle devrait ĂȘtre pensĂ©e comme un dernier recours. » Éric Heilmann Nous vous recommandons 1607 heures le Conseil constitutionnel a-t-il vraiment sonnĂ© la fin de la rĂ©crĂ©ation ?MĂȘme le Conseil constitutionnel le dit, les 1607h c’est pour tout le monde. Question d’équitĂ©. Mais si, derriĂšre ces grands principes, se cachait davantage de subtilitĂ© ? Peut-ĂȘtre pas jusqu’à rouvrir le dĂ©bat, quoi que
Fin... Éditorial qui va payer la transition climatique ? InfographieAu sommaire de la Lettre du Cadre de juin/juillet 2022 Tourisme = prime time + CSP+

Lescentres nuclĂ©aires du CEA tels que Cadarache entretiennent des contacts rĂ©guliers avec les acteurs locaux (Ă©lus, associations, syndicats) via les Commissions locales d’information (CLI), Ces structures jouent l'interface entre les centres nuclĂ©aires et les citoyens. Objectif : informer le grand public des activitĂ©s nuclĂ©aires des centres en toute transparence. Production Maya press

> VidĂ©osurveillance - VidĂ©oprotection Dans la rue, dans les magasins, les transports en commun, les bureaux, les immeubles d'habitation, difficile d'Ă©chapper aux camĂ©ras installĂ©es en France. Quelles-sont les bonnes pratiques pour que les dispositifs installĂ©s soient respectueux du cadre lĂ©gal et des droits des personnes filmĂ©es ? Au travail L’équipement des lieux de travail en camĂ©ra de surveillance est dĂ©sormais largement partagĂ©. S’ils sont lĂ©gitimes pour assurer la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes, de tels outils ne peuvent pas conduire Ă  placer les employĂ©s sous ... Dans les commerces Les commerçants ont recours Ă  des camĂ©ras pour lutter contre les vols de marchandises par les clients ou les employĂ©s. Ces dispositifs sont soumis Ă  diffĂ©rentes rĂšgles selon la zone surveillĂ©e. Dans les Ă©tablissements scolaires Pour sĂ©curiser les accĂšs et Ă©viter les incidents, des camĂ©ras sont installĂ©es dans les Ă©tablissements scolaires. Ces dispositifs doivent respecter diffĂ©rentes rĂšgles afin de ne pas porter atteinte Ă  la vie privĂ©e des personnes filmĂ©es. Sur la voie publique Le nombre de camĂ©ras filmant la voie publique a fortement augmentĂ©, notamment sous l’impulsion des pouvoirs publics, pour lutter contre l’insĂ©curitĂ©. Des textes spĂ©cifiques encadrent ces dispositifs soumis Ă  une autorisation du prĂ©fet. Chez soi Les particuliers ont rĂ©guliĂšrement recours Ă  des camĂ©ras pour sĂ©curiser leur domicile, notamment pour lutter contre les cambriolages. Ces dispositifs doivent toutefois respecter la vie privĂ©e des personnes filmĂ©es. Dans les immeubles d'habitation Pour lutter contre les vols ou les dĂ©gradations dans les parkings ou les halls d’entrĂ©e de plus en plus d’immeubles sont Ă©quipĂ©s de camĂ©ras de vidĂ©osurveillance. Ces dispositifs doivent respecter diffĂ©rentes rĂšgles afin de ne pas porter ... VidĂ©oprotection quelles sont les dispositions applicables ? L’entrĂ©e en application du Paquet europĂ©en de protection des donnĂ©es personnelles » constituĂ© du rĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es RGPD et de la directive Police-Justice », transposĂ©e en droit français, a ... CamĂ©ras dites augmentĂ©es » dans les espaces publics la position de la CNIL La CNIL publie sa position sur les conditions de dĂ©ploiement des dispositifs de vidĂ©o augmentĂ©e » dans les lieux ouverts au public Ă  l’issue d’une consultation publique. Reconnaissance faciale pour un dĂ©bat Ă  la hauteur des enjeux La CNIL souhaite aujourd’hui contribuer au dĂ©bat sur la reconnaissance faciale, en prĂ©sentant les Ă©lĂ©ments techniques, juridiques et Ă©thiques qui doivent selon elle ĂȘtre pris en compte dans l’approche de cette question complexe. Articles associĂ©s La PrĂ©sidente de la CNIL a rĂ©cemment mis en demeure plusieurs Ă©tablissements scolaires de mettre ... 18 dĂ©cembre 2019 La CNIL a rendu un avis sur un projet d’arrĂȘtĂ© encadrant la mise en Ɠuvre par ... 14 juin 2016 Documents associĂ©s
\n commission locale d information et de surveillance
Contributionde la sociĂ©tĂ© civile Ă  la surveillance environnementale : Étude Durance Commission Locale d’Information de Cadarache Alain Mailliat CLI CADARACHE. ETUDE DE LA CLI SUR LE VAL DE DURANCE 2/14 OBJECTIF ESTIMATION INDÉPENDANTE DE l’IMPACT RADIOLOGIQUE DES REJETS DU CEA CADARACHE SUR LE VAL DE Les formes imposĂ©es aux divers actes d’enquĂȘte ont pour but de garantir la rĂ©gularitĂ© des opĂ©rations et de protĂ©ger les droits de la lutte contre la criminalitĂ© et la dĂ©linquance organisĂ©es nĂ©cessite que les enquĂȘteurs disposent de prĂ©rogatives plus de garantir l’exercice des libertĂ©s individuelles, leur mise en Ɠuvre est alors soumise Ă  un formalisme particuliĂšrement actes d’enquĂȘte de droit communLes auditionsC’est l’acte par lequel un policier va recueillir, par procĂšs-verbal et dans les formes requises par la loi, les dĂ©clarations d’un tĂ©moin ou celles d’une personne soupçonnĂ©e d’avoir commis une auditions peuvent se faire sur convocation de l’intĂ©ressĂ© qui comparaĂźt volontairement en qualitĂ© de tĂ©moin ou dans le cadre coercitif de la garde-Ă -vue lorsqu’il existe Ă  l’encontre d’une personne une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis ou tentĂ© de commettre une ce second cas de figure, la personne entendue ne peut se soustraire Ă  l’audition qui prend la forme de questions-rĂ©ponses, mais elle peut garder le silence, mĂȘme s’il s’agit lĂ  d’un droit que la loi n’exige plus de le premier cas de figure, la personne entendue en qualitĂ© de tĂ©moin peut ĂȘtre retenue le temps strictement nĂ©cessaire Ă  son perquisitionsOn appelle ainsi l’acte par lequel un magistrat ou un policier, agissant dans le cadre d’une information judiciaire, d’une enquĂȘte de flagrance ou d’une enquĂȘte prĂ©liminaire, recherche dans un lieu occupĂ© par une personne suspect ou tĂ©moin des documents et objets utiles Ă  la manifestation de la pouvoirs et obligations de la police en ce domaine tiennent, pour l’essentiel, dans les rĂšgles gĂ©nĂ©rales suivantes Au cours d’une enquĂȘte prĂ©liminaire, de flagrance ou de l’exĂ©cution d’une commission rogatoire, l’ peut retenir sur place, pendant le temps de la perquisition, les personnes prĂ©sentes susceptibles de fournir des renseignements sur les objets et documents enquĂȘte prĂ©liminaire, les officiers et les agents de police judiciaire qui les secondent peuvent perquisitionner Ă  la condition d’avoir obtenu l’assentiment manuscrit de l’intĂ©ressĂ©, donnĂ© en connaissance de cause. Il est cependant possible de passer outre le consentement de l’intĂ©ressĂ© pour la recherche et la constatation des infractions punies d’une peine d’au moins cinq ans d’emprisonnement, Ă  condition que la perquisition soit indispensable Ă  l’enquĂȘte et qu’elle soit autorisĂ©e par un magistrat du perquisitions contre le grĂ© de l’intĂ©ressĂ© ne peuvent donc ĂȘtre faites par un qu’en enquĂȘte de flagrance, en exĂ©cution d’une commission rogatoire dĂ©livrĂ©e par un juge d’instruction et, en enquĂȘte prĂ©liminaire, dans les hypothĂšses prĂ©cĂ©demment envisagĂ©es. Les perquisitions doivent ĂȘtre menĂ©es en la prĂ©sence constante de la personne au domicile de laquelle elle a lieu ou, Ă  dĂ©faut, en prĂ©sence de son reprĂ©sentant ou, Ă  dĂ©faut encore, de deux tĂ©moins choisis par l’ en dehors de ses sont effectuĂ©es dans certains locaux, des formalitĂ©s supplĂ©mentaires doivent ĂȘtre respectĂ©es. Les perquisitions dans le cabinet ou le domicile d’un avocat, dans le cabinet d’un mĂ©decin, d’un notaire, d’un avouĂ© ou d’un huissier ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es que par un magistrat et en prĂ©sence de la personne responsable de l’ordre ou de l’organisation professionnelle de l’intĂ©ressĂ©. Les perquisitions dans les locaux d’une entreprise de presse ou de communication audiovisuelle ne peuvent Ă©galement ĂȘtre opĂ©rĂ©es que par un perquisitions ne peuvent pas ĂȘtre commencĂ©es avant 6 heures ni aprĂšs 21 heures mais elles peuvent se poursuivre aprĂšs 21 heures, lorsqu’elles sont effectuĂ©es au domicile d’une les perquisitions et saisies sont autorisĂ©es, de jour comme de nuit pour la recherche et la constatation des dĂ©lits de proxĂ©nĂ©tisme, de recours Ă  la prostitution de mineurs ou de personnes vulnĂ©rables et de participation Ă  une association de malfaiteurs en vue de commettre ces dĂ©lits, Ă  l’intĂ©rieur de tout hĂŽtel, maison meublĂ©e, pension, dĂ©bit de boissons, club, cercle, dancing, lieu de spectacle et leurs annexes et en tout autre lieu ouvert au public ou utilisĂ© par le public, lorsqu’il est constatĂ© que des personnes se livrant Ă  la prostitution y sont reçues habituellement,pour la recherche et la constatation des infractions de trafic de stupĂ©fiants et de participation Ă  une association de malfaiteurs en vue de commettre ces infractions, Ă  l’intĂ©rieur des locaux, autres que d’habitation, oĂč l’on use en sociĂ©tĂ© de stupĂ©fiants ou dans lesquels sont fabriquĂ©s, transformĂ©s ou entreposĂ©s illicitement des saisiesLes saisies sont l’acte de police judiciaire par lequel des objets ou documents sont placĂ©s sous main de justice pour servir Ă  la manifestation de la peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es sur les lieux de l’infraction, lors de la perquisition effectuĂ©e au domicile de la personne suspectĂ©e ou mise en examen, voire au domicile de tĂ©moins ou encore Ă  l’occasion d’une fouille rĂ©alisĂ©e sur un individu. Elles obĂ©issent donc au mĂȘme rĂ©gime que la la saisie n’est possible, en enquĂȘte prĂ©liminaire, qu’avec l’assentiment exprĂšs de la personne intĂ©ressĂ©e dans les mĂȘmes formes de droit que pour la perquisition. Elle est, au contraire, de droit en enquĂȘte de flagrance, en enquĂȘte prĂ©liminaire dans les cas oĂč la perquisition est possible sans l’assentiment de l’intĂ©ressĂ©, et en exĂ©cution d’une commission les objets et documents saisis doivent ĂȘtre immĂ©diatement inventoriĂ©s et placĂ©s sous constatationsLa recherche d’élĂ©ments matĂ©riels dans le cadre d’une enquĂȘte judiciaire nĂ©cessite gĂ©nĂ©ralement le recours Ă  des constatations peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par des policiers qui peuvent se faire seconder par des spĂ©cialistes de police technique et peuvent porter sur des Ă©lĂ©ments d’environnement, tels que les scĂšnes d’infraction » ou sur des Ă©lĂ©ments prĂ©cis, tels que des traces ou des documents placĂ©s sous scellĂ©s et qui servent d’élĂ©ments de preuve afin que la justice Ă©tablisse la culpabilitĂ© d’une personne ou au contraire la constatations sont d’ordre matĂ©riel et nĂ©cessitent toujours une mĂ©thodologie adaptĂ©e et une grande garde Ă  vueLa garde Ă  vue est une mesure de contrainte, d’une durĂ©e maximale de 24 heures, dĂ©cidĂ©e par l’officier de police judiciaire, sous le contrĂŽle de l’autoritĂ© judiciaire procureur de la RĂ©publique ou juge d’instruction pour maintenir un suspect Ă  la disposition des garde Ă  vue ne peut concerner que les personnes Ă  l’encontre desquelles il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elles ont commis ou tentĂ© de commettre un crime ou un dĂ©lit puni d’une peine d’emprisonnement, et si c’est l’unique moyen de parvenir Ă  l’un au moins des objectifs visĂ©s par la loi prĂ©sence requise de la personne pour la poursuite des investigations, prĂ©servation des preuves ou indices, prĂ©sentation de la personne au magistrat, etc
Si le crime ou le dĂ©lit est puni d’au moins un an d’emprisonnement, cette mesure peut ĂȘtre prolongĂ©e de 24 heures maximum sur dĂ©cision du loi reconnaĂźt au gardĂ© Ă  vue plusieurs droits essentiels faire prĂ©venir un proche et son employeur, et le cas Ă©chĂ©ant les autoritĂ©s consulaires, sous rĂ©serve des nĂ©cessitĂ©s de l’enquĂȘte ; ĂȘtre examinĂ© par un mĂ©decin ; lors des auditions, aprĂšs avoir dĂ©clinĂ© son identitĂ©, faire des dĂ©clarations, rĂ©pondre aux questions ou garder le silence ; ĂȘtre assistĂ© par un avocat entretien au dĂ©but de la mesure, voire au dĂ©but de la prolongation, prĂ©sence aux auditions et accĂšs partiel au dossier ; A titre exceptionnel, un report partiel de cette intervention de l’avocat assistance aux auditions, consultation des piĂšces peut ĂȘtre autorisĂ© par un magistrat, pour des raisons impĂ©rieuses tenant aux circonstances particuliĂšres de l’enquĂȘte ou de l’instruction. La durĂ©e maximale du report est de 24 outre, les interrogatoires des mineurs et, en matiĂšre de crime, des majeurs, placĂ©s en garde Ă  vue font l’objet d’un enregistrement interceptions tĂ©lĂ©phoniquesCommunĂ©ment dĂ©signĂ©es sous le terme d’ Ă©coutes », les interceptions tĂ©lĂ©phoniques consistent en l'interception, l'enregistrement et la transcription de correspondances Ă©mises par la voie des l'autoritĂ© publique, en cas de nĂ©cessitĂ© d'intĂ©rĂȘt public, peut porter atteinte au secret des correspondances dans les deux hypothĂšses suivantes, hors les cas de criminalitĂ© organisĂ©e - les interceptions ordonnĂ©es par l'autoritĂ© judiciaire sont prescrites aux par le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, sur requĂȘte du procureur de la RĂ©publique, pour rechercher et dĂ©couvrir une personne en fuite, pour une durĂ©e de 2 mois renouvelable, dans la limite de 6 mois en matiĂšre correctionnelle ; par commission rogatoire du juge d'instruction, en matiĂšre criminelle et dĂ©lictuelle lorsque la peine encourue est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  2 ans d'emprisonnement durĂ©e maximum de 4 mois, renouvelable, ou lors d’une information pour recherche des causes de la mort ou des causes d’une disparition ; - les interceptions de sĂ©curitĂ© qui sont autorisĂ©es Ă  titre exceptionnel, par dĂ©cision du Premier ministre et sous le contrĂŽle d'une commission nationale indĂ©pendante, pour la recherche de renseignements intĂ©ressant la sĂ©curitĂ© nationale, la sauvegarde des Ă©lĂ©ments essentiels du potentiel scientifique et Ă©conomique de la France, la prĂ©vention du terrorisme, de la criminalitĂ© et de la dĂ©linquance organisĂ©es durĂ©e maximum de 4 mois, renouvelable.Les rĂ©quisitionsLes rĂ©quisitions sont les actes de procĂ©dure par lesquels les ou un magistrat enjoignent une personne de lui fournir les documents ou des informations qu’elle dans le but d’obtenir des documents ou des actes intĂ©ressant l’enquĂȘte, y compris lorsque ces documents sont issus d’un fichier informatique, l’ peut adresser une rĂ©quisition Ă  toute personne, tout Ă©tablissement ou organisme privĂ© ou public, toute administration publique. Toutefois, lorsque ces rĂ©quisitions sont adressĂ©es Ă  un avocat, un mĂ©decin, un notaire, un avouĂ©, un huissier ou une entreprise de presse ou de communication audiovisuelle, la remise de documents ne peut intervenir qu’avec leur accord. Les personnes requises ne peuvent pas opposer, sans motif lĂ©gitime, le secret professionnel Ă  l’ enquĂȘte prĂ©liminaire, l’ ne peut dĂ©livrer une telle rĂ©quisition qu’aprĂšs avoir obtenu l’accord prĂ©alable du magistrat du et indicateursLes autoritĂ©s administratives et judiciaires peuvent bĂ©nĂ©ficier de renseignements utiles Ă  leur action dont la communication est suscitĂ©e par certaines dispositions incitatives du code pĂ©nal, telles que l’exemption ou la rĂ©duction de peine en faveur des repentis et la rĂ©munĂ©ration des ou rĂ©duction de peine des repentisL’exemption de peine bĂ©nĂ©ficie, dans les cas spĂ©cifiquement prĂ©vus par la loi, Ă  la personne qui, ayant tentĂ© de commettre un crime ou un dĂ©lit, a averti l’autoritĂ© administrative ou judiciaire et a permis d’éviter la rĂ©alisation de l’infraction et d’identifier, le cas Ă©chĂ©ant, les autres auteurs ou de peine est prĂ©vue par la loi, notamment en matiĂšre d’association de malfaiteurs, de terrorisme, de faux monnayage, d’évasion, de fausse monnaie, d’assassinat, d’empoisonnement, de tortures ou actes de barbarie, de trafic de stupĂ©fiants, d’enlĂšvement et de sĂ©questration, de dĂ©tournement d’aĂ©ronef, de navire ou de tout autre moyen de transport, de traite des ĂȘtres humains, de vol et d’extorsion en bande organisĂ©e et de rĂ©duction de la peine d’emprisonnement rĂ©duction de moitiĂ© ou peine ramenĂ©e Ă  20 ans de rĂ©clusion criminelle lorsque la perpĂ©tuitĂ© est encourue bĂ©nĂ©ficie, dans les cas spĂ©cifiquement prĂ©vus par la loi, Ă  l’auteur d’un crime ou d’un dĂ©lit qui, ayant averti l’autoritĂ© administrative ou judiciaire, a permis de faire cesser l’infraction, d’éviter que l’infraction ne produise un dommage ou d’en identifier, le cas Ă©chĂ©ant, les autres coupables. Cette disposition s’applique Ă©galement Ă  l’auteur d’un crime ou d’un dĂ©lit dĂ©nonçant une infraction connexe de mĂȘme nature que celle pour laquelle il est rĂ©duction de peine est prĂ©vue par la loi, notamment en matiĂšre de faux monnayage, de terrorisme, de trafic de stupĂ©fiants, d’assassinat ou d’empoisonnement, de tortures ou d’actes de barbarie, d’enlĂšvement et de sĂ©questration, de dĂ©tournement d’aĂ©ronef, de navire ou de tout autre moyen de transport, de traite des ĂȘtres humains, de proxĂ©nĂ©tisme, de vol et d’extorsion en bande organisĂ©e, de fabrication ou de dĂ©tention illĂ©gale d’armes, de trafic d’explosifs ou d’armes biologiques. L’article 706-63-1 du relatif au dispositif de protection des repentis prĂ©voit que des mesures de protection par exemple usage d’une identitĂ© d’emprunt et de rĂ©insertion peuvent ĂȘtre prononcĂ©es par l’autoritĂ© judiciaire au bĂ©nĂ©fice des repentis. Un dĂ©cret doit prĂ©ciser les modalitĂ©s d’application de ces dĂ©clarations des repentis ne suffisent pas, Ă  elles seules, au prononcĂ© d’une des indicateursLa loi permet aux services de police et de gendarmerie de rĂ©tribuer toute personne qui leur a fourni des renseignements permettant de dĂ©couvrir un crime ou un dĂ©lit ou d’en identifier l’ actes d’enquĂȘte dans le cadre de la lutte contre le crime organisĂ©La spĂ©cificitĂ© de la lutte contre la criminalitĂ© et la dĂ©linquance organisĂ©es justifie que les enquĂȘteurs disposent de moyens adaptĂ©s, soit par le renforcement des actes d’enquĂȘte classiques, soit par l’utilisation de prĂ©rogatives relevant de la criminalitĂ© organisĂ©eLe donne une liste d’infractions relevant de la criminalitĂ© organisĂ©e pour lesquelles une procĂ©dure spĂ©cifique est applicable, en distinguant deux catĂ©gories La premiĂšre catĂ©gorie comprend les infractions les plus graves au sens de l’article 706-73 du code de procĂ©dure pĂ©nale pour lesquelles les moyens d’investigation dĂ©rogatoires sont systĂ©matiquement applicables. Il s’agit, d’une part, d’infractions qui ne sont soumises au rĂ©gime du crime organisĂ© que si elles sont commises en bande organisĂ©e meurtre, tortures et actes de barbarie, enlĂšvement et sĂ©questration, destruction, dĂ©gradation et dĂ©tĂ©rioration d’un bien, vol, escroquerie, trafic d’armes et aide Ă  l’entrĂ©e, Ă  la circulation et au sĂ©jour irrĂ©guliers d’un Ă©tranger en France et, d’autre part, d’infractions en matiĂšre de trafic de stupĂ©fiants, de traite des ĂȘtres humains, de proxĂ©nĂ©tisme, d’extorsion, de fausse monnaie, de terrorisme, d’association de malfaiteurs, de blanchiment et de non justification des ressources. Des actes d’enquĂȘte spĂ©cifiques sont prĂ©vus par la loi sonorisation de lieux et vĂ©hicules, infiltrations, interceptions tĂ©lĂ©phoniques, rĂ©gime particulier de la garde Ă  vue et des perquisitions, surveillance seconde catĂ©gorie infractions relevant de l’article 706-74 du comprend les infractions d’association de malfaiteurs et les crimes et dĂ©lits commis en bande organisĂ©e autres que ceux prĂ©cĂ©demment citĂ©s, pour lesquels les actes d’enquĂȘte de cette procĂ©dure spĂ©cifique peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s lorsque la loi le prĂ©voit expressĂ©ment en fait, uniquement les opĂ©rations de surveillance et des mesures d’enquĂȘte renforcĂ©sEn matiĂšre de perquisition Perquisitions de nuit Pour la recherche d’une infraction relevant du crime organisĂ© infractions de la premiĂšre catĂ©gorie, les perquisitions et saisies peuvent ĂȘtre effectuĂ©es de jour, dans les conditions de droit commun. En outre, les perquisitions et saisies de nuit sont autorisĂ©es, mais obĂ©issent Ă  un formalisme diffĂ©rent selon qu’elles sont effectuĂ©es, ou non, dans des locaux d’ les perquisitions et saisies ne concernent pas des locaux d’habitation, elles sont possibles de nuit, sur autorisation de l’autoritĂ© judiciaire, en enquĂȘte de flagrance, en enquĂȘte prĂ©liminaire et en exĂ©cution d’une commission contre, les perquisitions et saisies de nuit, dans les locaux d’habitation, ne sont possibles qu’en enquĂȘte de flagrance ou, dans certaines hypothĂšses et seulement en cas d’urgence, en exĂ©cution d’une commission rogatoire crime ou dĂ©lit flagrant, risque immĂ©diat de disparition des preuves, soupçons concernant la commission de crimes ou dĂ©lits relevant du crime organisĂ©.L’autorisation de procĂ©der Ă  une perquisition de nuit doit prĂ©ciser l’infraction recherchĂ©e, les Ă©lĂ©ments de fait justifiant l’opĂ©ration, ainsi que l’adresse des lieux en l’absence de l’intĂ©ressĂ© Dans le cadre d’une enquĂȘte de flagrance, d’une enquĂȘte prĂ©liminaire ou de l’exĂ©cution d’une commission rogatoire relative Ă  l’une des infractions relevant du crime organisĂ©, la perquisition au domicile du mis en cause peut ĂȘtre effectuĂ©e sans sa prĂ©sence, mais avec celle de deux tĂ©moins requis, lorsqu’il est gardĂ© Ă  vue ou dĂ©tenu en un autre lieu et que son transport sur place doit ĂȘtre Ă©vitĂ© en raison de risques graves troubles Ă  l’ordre public, Ă©vasion ou disparition de preuves durant le temps du transport.Cette possibilitĂ©, qui suppose l’accord prĂ©alable du procureur de la RĂ©publique ou du juge d’instruction, est Ă©galement offerte dans le cadre d’une enquĂȘte prĂ©liminaire effectuĂ©e sans l’assentiment de la personne concernĂ©e. L’accord est alors donnĂ© par le juge des libertĂ©s et de la matiĂšre de garde Ă  vueDurĂ©e de la mesure en rĂ©gime dĂ©rogatoire rĂ©gime applicable aux infractions entrant dans le champ de la criminalitĂ© et de la dĂ©linquance organisĂ©es Quel que soit le cadre d’enquĂȘte, la mesure de garde Ă  vue peut, en matiĂšre de criminalitĂ© organisĂ©e et Ă  titre exceptionnel, faire l’objet de deux prolongations supplĂ©mentaires de 24 heures chacune, ou d’une seule prolongation de 48 heures. Ces prolongations sont autorisĂ©es par dĂ©cisions Ă©crites et motivĂ©es de l’autoritĂ© judiciaire juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention sur requĂȘte du procureur de la RĂ©publique, ou juge d’instruction.S’il existe un risque sĂ©rieux de l'imminence d'une action terroriste, le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention peut en outre autoriser une prolongation supplĂ©mentaire de 24 heures, renouvelable une durĂ©es spĂ©cifiques prĂ©vues par les rĂ©gimes dĂ©rogatoires de garde Ă  vue ne sont applicables que pour les mineurs de plus de 16 ans soupçonnĂ©s d’avoir commis ou tentĂ© de commettre un crime ou un dĂ©lit entrant dans le champ de la criminalitĂ© organisĂ©e, et Ă  condition que la participation d’un majeur Ă  l’infraction soit de l’avocat En matiĂšre de criminalitĂ© organisĂ©e dont trafic de stupĂ©fiant et terrorisme, le gardĂ© Ă  vue peut bĂ©nĂ©ficier d’un entretien de 30 minutes au dĂ©but de chaque pĂ©riode de 24 heures, ainsi que de la prĂ©sence de l’avocat aux auditions et de la consultation par celui-ci de certaines piĂšces de de l’avocat peut toutefois ĂȘtre reportĂ©e totalement, sur dĂ©cision Ă©crite et motivĂ©e du procureur de la RĂ©publique, pendant les 24 premiĂšres heures ; du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, au-delĂ  de 24 heures et jusqu’à 48 heures voire 72 heures en matiĂšre de terrorisme et de trafic de stupĂ©fiants. Au cours d’une information judiciaire diligentĂ©e en matiĂšre de criminalitĂ© organisĂ©e, le juge d’instruction est seul compĂ©tent pour autoriser ces report ne peut intervenir qu’en considĂ©ration de raisons impĂ©rieuses tenant aux circonstances particuliĂšres de l’enquĂȘte ou de l’ les personnes mineures gardĂ©es Ă  vue, l’intervention de l’avocat peut faire l’objet d’un report partiel assistance aux auditions, consultation de certaines piĂšces de procĂ©dure pour une durĂ©e maximale de 24 heures rĂšgles de droit commun. Aucun report n’est possible pour les personnes mineures en d’enquĂȘte spĂ©cifiquesSurveillances nationalesLes surveillances sont des opĂ©rations typiquement policiĂšres ayant pour objectif une investigation directe au contact des individus dont l’activitĂ©, les dĂ©placements sont observĂ©s afin de dĂ©montrer l’existence d’une officiers et agents de police judiciaire peuvent Ă©tendre Ă  l’ensemble du territoire national leur surveillance des personnes soupçonnĂ©es d’avoir commis un crime ou dĂ©lit relevant de la criminalitĂ© organisĂ©e infractions des premiĂšre et seconde catĂ©gories,de l’acheminement ou du transport des biens, objets ou produits tirĂ©s de la commission de ces infractions, ou servant Ă  les procureur de la RĂ©publique, prĂ©alablement informĂ© de cette extension territoriale, peut s’y consiste, pour un officier ou un agent de police judiciaire spĂ©cialement habilitĂ©, Ă  surveiller des personnes suspectĂ©es de commettre un crime ou un dĂ©lit relevant de la criminalitĂ© organisĂ©e infractions de la premiĂšre catĂ©gorie en se faisant passer, auprĂšs de celles-ci, pour l’un de leurs coauteurs, complices ou peut ĂȘtre mise en Ɠuvre dans le cadre d’une enquĂȘte de flagrance, d’une enquĂȘte prĂ©liminaire ou en exĂ©cution d’une commission actes d’infiltrationL’agent infiltrĂ© est autorisĂ© Ă  faire usage d’une identitĂ© d’emprunt, Ă  opĂ©rer sur l’ensemble du territoire national et, sans ĂȘtre pĂ©nalement responsable, Ă  effectuer certains actes dont la liste est fixĂ©e par le code de procĂ©dure pĂ©nale par exemple acquisition, dĂ©tention, transport et livraison de substances ou informations tirĂ©es de la commission des infractions ou mise Ă  disposition des personnes se livrant Ă  ces infractions de moyens juridiques, financiers, de transport ou d’hĂ©bergement. Les actes de l’agent infiltrĂ© ne doivent pas constituer une incitation Ă  commettre l’ nĂ©cessitĂ© d’une autorisation prĂ©alableL’autorisation d’infiltration, dĂ©livrĂ©e par l’autoritĂ© judiciaire, doit ĂȘtre Ă©crite et spĂ©cialement motivĂ©e, mentionner les infractions recherchĂ©es, l’identitĂ© de l’ responsable de l’opĂ©ration et la durĂ©e de l’infiltration 4 mois au maximum, renouvelable. Cette autorisation est versĂ©e au dossier de la procĂ©dure aprĂšs l’achĂšvement de l’ magistrat peut interrompre l’opĂ©ration Ă  tout cessation de l’infiltrationAfin d’assurer sa sortie du rĂ©seau criminel en toute sĂ©curitĂ©, l’agent infiltrĂ© peut poursuivre ses activitĂ©s, sans en ĂȘtre pĂ©nalement responsable, pendant le temps qui lui est strictement nĂ©cessaire. Ce dĂ©lai ne peut, cependant, pas excĂ©der 4 mois Ă©ventuellement renouvelĂ©s. Le magistrat ayant autorisĂ© l’infiltration en est informĂ© dans les meilleurs suites de l’infiltrationL’ responsable de l’infiltration rĂ©dige un rapport comprenant les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  la constatation des infractions, tout en veillant Ă  prĂ©server la sĂ©curitĂ© de l’agent infiltrĂ© et des personnes requises pour l’ principe est que seul l’ responsable de l’infiltration peut ĂȘtre entendu en qualitĂ© de tĂ©moin sur l’opĂ©ration. Toutefois, en cas de mise en cause fondĂ©e directement sur les constatations de l’agent infiltrĂ©, l’intĂ©ressĂ© peut demander Ă  ĂȘtre confrontĂ© avec celui-ci. Dans ce cas, la confrontation est rĂ©alisĂ©e Ă  distance par l’intermĂ©diaire d’un dispositif technique et la voix de l’agent infiltrĂ© est rendue non identifiable. Cette confrontation ne doit pas rĂ©vĂ©ler, directement ou indirectement, la vĂ©ritable identitĂ© de l’ dĂ©clarations de l’agent infiltrĂ© ne suffisent pas, Ă  elles seules, Ă  fonder une condamnation, sauf s’il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă  une confrontation dans les conditions Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment ou si l’agent infiltrĂ© a dĂ©posĂ© sous sa vĂ©ritable tĂ©lĂ©phoniques Comme en matiĂšre de droit commun, il s’agit de l’interception, l’enregistrement et la transcription de correspondances Ă©mises par la voie des tĂ©lĂ©communications. Les Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques peuvent ĂȘtre opĂ©rĂ©es lors d’une enquĂȘte de flagrance ou d’une enquĂȘte prĂ©liminaire portant sur une infraction relevant du crime organisĂ© infractions de la premiĂšre catĂ©gorie, sur autorisation de l’autoritĂ© judiciaire, pour une durĂ©e de quinze jours au maximum renouvelable une fois.Lorsqu’elles concernent des parlementaires, avocats ou magistrats, les Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques ne peuvent intervenir qu’aprĂšs que le juge d’instruction en ait averti le responsable de l’ordre ou de l’organisation professionnelle de l’ sonorisation consiste Ă  capter, fixer, transmettre et enregistrer, sans le consentement des intĂ©ressĂ©s les paroles prononcĂ©es par une ou plusieurs personnes, Ă  titre privĂ© ou confidentiel, dans des lieux ou vĂ©hicules privĂ©s ou publics ; l’image d’une ou plusieurs personnes dans un lieu privĂ©. Toutefois, certains lieux ne peuvent pas faire l’objet d’une sonorisation. Il s’agit des locaux d’une entreprise de presse ou de communication audiovisuelle et des cabinets d’un mĂ©decin, d’un notaire, d’un avouĂ© ou d’un huissier ; du vĂ©hicule, du bureau et du domicile d’un dĂ©putĂ©, d’un sĂ©nateur, d’un magistrat ou d’un avocat. La sonorisation n’est possible qu’en exĂ©cution d’une commission rogatoire en matiĂšre de crime organisĂ© infractions de la premiĂšre catĂ©gorie. Elle est autorisĂ©e, par l’autoritĂ© judiciaire, pour une durĂ©e maximum de 4 mois renouvelable.Afin de mettre en place le dispositif technique de sonorisation, il est possible, sur autorisation du magistrat, de s’introduire de jour comme de nuit dans des lieux des opĂ©rations de sonorisation fait l’objet d’un procĂšs-verbal. Les enregistrements sont placĂ©s sous scellĂ©s et les conversations ou images enregistrĂ©es sont transcrites ou dĂ©crites dans un procĂšs-verbal versĂ© au dossier. Les enregistrements sont dĂ©truits Ă  l’expiration du dĂ©lai de prescription de l’action publique. Y6qEG96.
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