J’ai eu le sentiment en vous lisant que vous étiez prise dans un piège. Vous savez que votre mère est envahissante. Vous savez que son attitude n’est pas normale et qu’elle vous détruit. Mais vous vous sentez néanmoins obligée de la subir. Parce que vous êtes écrasée par la culpabilité. Une culpabilité que vous présentez comme quasiment inéluctable. Alors qu’elle ne l’est pas. Car elle tient essentiellement à l’innocence dont vous créditez votre mère. Or, je doute fortement qu’elle soit aussi innocente que vous le croyez. Son attitude, en effet, est caricaturale puisqu’elle passe sa vie à nier votre existence et vos désirs. Mais elle fait tout cela très habilement. Car elle cache sa négation de vous-même derrière une pseudo-générosité. Elle vous donne. Sans cesse. Mais toujours des choses que vous ne voulez pas et qui vous font souffrir. Par exemple, l’appartement de votre enfance dans lequel, dites-vous, vous ne pourrez jamais vivre. Mais que vous ne pourrez pas non plus vendre. Parce qu’elle a tout prévu devant notaire pour que ce soit impossible. Elle va donc, même après sa mort, continuer à vous vampiriser ». C’est votre mot et il est juste. Puisque, ayant renoncé, à votre naissance, à toute vie sentimentale et sociale, elle vous a chargée de remplir le vide de son existence. C’est inacceptable et vous devez refuser cette place. Pour vous. Pour votre fils, et surtout parce qu’elle est contraire aux lois du monde, que vous avez le droit de connaître même si votre mère les refuse. Il faudrait donc commencer à l’affronter et à vous opposer à elle.
Mamère est morte. Ma mère est morte. 22 réponses / Dernier post : 04/02/2005 à 22:42. H. hay13tw. 31/01/2005 à 13:38. je suis vraiment désolée pour ta maman et j'envois mes plus sincères condoléances. Moi je ne suis pas personnellement malade mais j'ai une cousine atteinte d'une tumeur cerebrale en remission et la maman de ma belle soeur elle atteinte d'un Nous avons beau lui en vouloir, la détester parfois, jamais nous ne nous autorisons à dire Je ne l’aime pas. » Notre mère reste une icône intouchable, sacrée. Décryptage du plus ambivalent des sentiments. Une obligation sociale Je n’aime pas ma mère. » Très peu d’entre nous peuvent le dire. Les mots sont trop violents, le tabou encore trop fort. Nous entretenons elle et moi un rapport de politesse, une apparence de relation normale, confie Virginie, 35 ans, réalisatrice de documentaires. Disons que je m’entends avec elle, sans qualificatif. » Tout aussi pudique, Ricardo, 37 ans, architecte, considère qu’il entretient un rapport cordial » avec la sienne, mais sans complicité aucune ». Une mère, ça reste socialement sacré, assure la sociologue Christine Castelain-Meunier. Entre l’éclatement des cellules familiales, les identités sexuelles et parentales qui se brouillent, nous vivons une période charnière. En pleine perte de repères, on se crispe sur du connu, des choses solides qui ont fait leurs preuves l’image de la mère traditionnelle est devenue plus intouchable que jamais. » L’idée même est insoutenable Se dire que l’on a une mauvaise mère, ça peut détruire, affirme le psychanalyste Alain Braconnier. Vous imaginez, elle vous a donné la vie, elle aurait donc le pouvoir de vous donner la mort… C’est le mythe de Médée, l’infanticide. » Le thérapeute observe au passage que, dans la plupart des contes de fées, la méchante, c’est toujours la belle-mère On a opéré un déplacement nécessaire à l’expression du ressenti. Cela montre combien il est difficile de manifester des sentiments négatifs à l’encontre de sa mère, mais également à quel point ils existent. On reste dans l’ambivalence permanente. » Une relation fusionnelle Quand l’enfant est tout petit, sa maman est un être idéal, capable de subvenir à tous ses besoins, rappelle la psychologue Danielle Rapoport, auteure de La Bien-Traitance envers l’enfant lire plus bas. Lorsqu’il se rend compte qu’elle est imparfaite, le choc est brutal. Plus la relation est mauvaise, plus l’impact est violent, et génère parfois un ressentiment profond qui confine à la haine. » Nous avons tous connu ces moments de violente colère contre elle, parce qu’elle n’a pas satisfait un désir, parce qu’elle nous a déçus ou blessés. Nous nous sommes tous dit, en serrant les poings très fort Je la déteste. » C’est même un passage obligé Ces moments d’hostilité font partie du développement de l’enfant, explique Alain Braconnier. Tout va bien s’ils sont ponctuels. En revanche, s’ils s’installent dans la durée, c’est plus problématique. C’est souvent le cas avec les enfants de mères narcissiques, dépressives, trop exigeantes ou abandonniques. » Dans cette relation fusionnelle par nature, la violence des sentiments est également proportionnelle à l’intensité de la fusion. Les enfants uniques ou élevés par une femme seule ont plus de difficultés que les autres à admettre qu’ils n’aiment pas leur mère. C’est le cas de Romain, 30 ans, journaliste, qui vivait seul avec sa mère dans une interdépendance totale J’étais sa raison de vivre. C’était une place privilégiée, certes, mais c’était trop lourd à porter. J’ai eu un mal fou à rencontrer quelqu’un. En l’occurrence, un garçon, c’était la seule solution. Avec une fille, la concurrence aurait été trop rude ! » Aujourd’hui, les liens sont encore très forts Je ne supporte pas d’être loin d’elle, j’habite juste à côté… En même temps, je sais très bien que cette relation me prive d’une vraie liberté. » Ils sont très peu à couper réellement les ponts avec leur génitrice. Ils refusent de lui en vouloir, tentent de la comprendre, lui trouvent des excuses une enfance difficile, un environnement pesant, un mari absent. Tous font comme si ». Comme si tout allait bien, surtout, ne pas en parler, pour éviter le conflit qui me mènerait à un point de non-retour », remarque Romain. Ils maintiennent le lien, quoi qu’il en coûte. Je la vois par devoir, regrette Anna, 26 ans, paysagiste. Je sais qu’elle m’aime, et je ne veux pas lui faire de mal. » La dette originelle » Les sociologues et les psychologues parlent d’une dette originelle », et de son corollaire, la culpabilité, qui dure toute la vie et nous enchaîne à celle qui nous l’a donnée. Et puis l’espoir, enfoui, mais tenace, que les choses finiront par changer La part raisonnable de mon être sait qu’elle ne bougera jamais, avoue Virginie, et, en même temps, il y a toujours cette envie au fond de moi que tout s’arrange un jour. » Marie, 60 ans, a perdu un enfant à la naissance J’ai pensé que cette fois, j’allais enfin avoir droit à la parole. Mais non, pour ma mère, la disparition de ce bébé n’était pas si grave que ça, puisque je ne l’avais même pas vu ! A partir de là, j’ai fait des insomnies terribles. Pendant des années. Jusqu’au jour où mon psy m’a fait comprendre que je n’aimais pas ma mère et que j’en avais le droit. Depuis, je dors. » Nous en avons le droit, mais nous n’osons pas en user… On a tous en nous la nostalgie du bon parent, avance Alain Braconnier, on ne pense jamais avoir été aimé exactement comme on le voulait. Quand l’histoire est douloureuse, c’est encore plus compliqué. On ne parvient pas à quitter sa mère quand elle nous a trop aimé, comme quand elle ne nous a pas assez aimé. » Seule la mère suffisamment bonne », selon l’expression du psychanalyste et pédiatre anglais Donald Winnicott La Mère suffisamment bonne - Payot, “Petite Bibliothèque”, nous permet d’acquérir sereinement l’autonomie de l’adulte celle qui, en satisfaisant nos désirs, nous apprend que la vie vaut la peine d’être vécue ; la même qui, en en frustrant certains, nous dit aussi qu’il faudra conquérir seul cette autonomie. Pour aller plus loin Idées clés - Un tabou. L’idée d’une mère non aimable » et non aimée » est insoutenable en soi. - Un sentiment complexe. Et pourtant, certaines mères sont mal-aimantes », voire malfaisantes ».- Un équilibre à trouver. S’il est trop difficile de la rejeter, il faut tenter de s’en protéger par une prise de distance. La peur d’être comme elle Devenues mamans à leur tour, Virginie et Marie ont gardé le lien pour leurs enfants, avec l’espoir que leur mauvaise » mère devienne au moins une bonne » grand-mère. A la naissance de son premier enfant, Virginie a visionné des vidéos tournées par son père quand elle était petite. Elle y a vu une femme qui riait, et une petite fille choyée. Ça m’a fait du bien, se souvient-elle. En fait, elle a disjoncté quand j’étais adolescente, mais avant, elle avait l’air heureuse de m’avoir. C’est sans doute grâce à ces premières années que j’ai pu être une bonne mère. Mais quand je la vois s’énerver contre mes enfants, je suis bouleversée, parce que je reprends conscience de ce qu’elle est devenue. » Comme Virginie, Marie a pris sa mère comme antimodèle pour tisser le lien avec ses enfants. Et cela a fonctionné A la fin d’une longue conversation téléphonique, ma fille m’a dit “Ça fait du bien de parler avec toi.” J’ai raccroché, et j’ai éclaté en sanglots. J’étais fière d’avoir corrigé le tir, d’avoir réussi à construire une belle relation avec mes enfants, et, en même temps, je réalisais ce que je n’avais jamais eu. » L’échec originel de l’amour maternel a été en partie compensé par quelqu’un qui a communiqué à ces femmes l’envie d’avoir un enfant, leur a livré les clés pour l’élever, l’aimer et en être aimées grâce à ces tuteurs de la résilience », selon l’expression du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, ou ces artisans de la bien-traitance », pour Danielle Rapoport, ces enfances cabossées peuvent donner des mères réparées. La quête de l’indifférence Quand les relations sont trop douloureuses, la prise de distance devient cruciale. Et les enfants blessés se lancent alors dans la quête de l’indifférence. Celle-ci protège, explique Alain Braconnier, c’est une défense contre l’affectif. Mais elle est fragile il suffit d’un geste de sa mère pour être touché. » Tous disent en rêver, mais avouent en être incapables. Je me protège d’elle, je vis loin, je m’investis ailleurs, raconte Anna. Mais je vois bien, à la façon dont je m’énerve quand je la vois, que je ne suis pas indifférente. » Marie parle, elle, d’un modus vivendi qu’elle a instauré, plus facile à supporter intérieurement qu’une rupture je la vois un minimum, par obligation, sans aucun plaisir ». S’autoriser à ne pas aimer celle qui nous a élevé sans trop en souffrir, c’est très difficile, mais possible. L’indifférence, c’est de la carence affective dépassée, de la haine consolée, constate Danielle Rapoport. Quand on a fait le tri entre sentiments et culpabilité, on a défait le nœud de départ, on arrive à prendre ses distances et à faire sa route, voire à dire “Je n’aime pas ma mère.” Devenir adulte, c’est ça se détacher de ce qui nous encombre. Mais c’est un long chemin à parcourir… » Pour aller plus loin Un sentiment très récent Aimer sa mère ? Avant le XXe siècle, la question ne se posait même pas. L’enfant était élevé par la communauté, les mères laissaient faire les nourrices. Jusqu’au XIXe siècle, la relation à la mère n’avait pas besoin d’être affective, rappelle Florence Weber, sociologue, professeure à l’Ecole normale supérieure, à Paris. Le romantisme a inventé les sentiments dans la famille. Aujourd’hui, l’idée qu’une mère abandonne son enfant ou s’en occupe mal est intolérable, parce que l’on considère qu’elles ont le choix. Si elles ont fait un enfant, c’est qu’elles l’ont voulu les injonctions, les attentes qui portent sur elles sont énormes. » Et sur les enfants aussi. Dans notre société de performance, l’éducation devient un vrai challenge, poursuit la sociologue Christine Castelain-Meunier. Par ailleurs, la psychanalyse est passée par là. Les relations mère-enfant sont constamment évaluées, et particulièrement par les principaux intéressés il y a un impératif de bonne mère, et un impératif de bonne fille-bon fils. » Chez les espèces qui n’ont qu’un seul petit à la fois, on peut parler d’amour » Pascal Picq, paléoanthropologue et primatologue, maître de conférences au Collège de France, à Paris. Il revient sur le rapport mère-petit chez les animaux. Psychologies Les notions d’attachement et de lien du sang existent-elles chez l’animal ?Pascal Picq Oui, très clairement. Mais leur qualité varie en fonction de l’espèce. Si les poissons ou les insectes pondent et s’en vont, les grands singes, au contraire, s’investissent très fortement dans l’éducation. Il en va de la survie du petit. En fait, tout dépend de la stratégie de reproduction qui est en jeu. Certains animaux, comme les rongeurs, ont des portées très nombreuses leur espèce n’est donc pas en danger. Par ailleurs, ceux-ci ont un déterminisme génétique très marqué – les jeux sont faits dès la naissance. Les petits grandissent et apprennent très vite, l’apport de la mère est essentiellement alimentaire. Le lien est réduit au minimum. C’est exactement l’inverse chez tous les mammifères qui n’ont qu’un seul petit à la fois. La mère s’implique alors plus profondément, à des niveaux bien plus divers que la seule alimentation. Le contact physique, les caresses sont très importants. Le processus d’attachement s’inscrit aussi dans la durée la gestation est longue, le sevrage est tardif et la vie sera plus longue. Le cerveau a eu bien plus de temps pour se développer in utero, il en découle une forme d’attachement beaucoup plus complexe. On peut même parler d’amour si une femelle perd son petit, elle sera extrêmement déprimée. Elle adoptera un fonctionnement analogue à celui de l’espèce humaine. Est-ce qu’une mère animale peut être une mauvaise mère » ? Pascal Picq A priori, toute femelle est faite pour la reproduction, et donc pour être mère. Mais, pour des raisons organiques, génétiques, elle peut ne pas avoir développé cette aptitude. L’environnement compte aussi beaucoup. Si une mère est stressée, si le milieu dans lequel elle évolue est défavorable, elle ne pourra pas remplir son rôle. Elle pourra même être maltraitante. C’est le cas par exemple d’une femelle orang-outan qui vient de mettre bas au Jardin des Plantes, à Paris elle est très mal et refuse de s’occuper de son nouveau-né. Mais le dysfonctionnement peut aussi venir du petit. S’il a un comportement étrange, s’il ne correspond pas aux schémas habituels, ça ne marche pas. Quand un chaton est anormal, il arrive que sa mère le mange… L’attachement, c’est toujours une rencontre entre deux individus elle peut ne pas avoir lieu. Boris Cyrulnik On construit ce lien toute sa vie » Comment se forme l’attachement mère-enfant ? Et pourquoi ce lien si puissant peut-il être altéré ou de mauvaise qualité ? L'avis de Boris Cyrulnik, neuropsychiatre Puisque nous sommes aussi des animaux, nous sommes programmés pour la survie de l’espèce, et le lien mère-enfant en est la condition sine qua non. Dès sa naissance, l’enfant “imprime” sa figure d’attachement, que ce soit sa mère, son père, ou un autre », rappelle Boris Cyrulnik. Autrement dit, il apprend à reconnaître son odeur, son goût, sa voix. Et plus tard, son visage. C’est à partir de cette empreinte » que le lien va se faire. Or, pour des raisons génétiques, des dysfonctionnements organiques de la mère ou de l’enfant, cette empreinte peut ne pas se former. L’attachement est un tissu qu’un enfant et sa mère tricotent toute leur vie, souligne Boris Cyrulnik. S’ils sont séparés à la naissance, ou si les débuts se passent mal, le tricot se fait avec un trou, que la suite des événements va plus ou moins pouvoir réparer. » Car parallèlement se tisse l’attachement affectif, puis culturel. L’humain n’évolue pas dans un univers exclusivement biologique l’environnement sensoriel et familial affecte directement son cerveau. Des découvertes récentes l’ont prouvé. Dans son dernier ouvrage De chair et d’âme, Odile Jacob, 2006, Boris Cyrulnik rapporte des études menées dans des orphelinats roumains, où les enfants sont élevés dans un isolement quasi total, et un examen au scanner montre une atrophie du lobe préfrontal et du cerveau limbique, responsable des émotions. Quand certains de ces enfants sont placés en famille d’accueil, leurs zones reprennent une taille normale dans l’année qui suit. On construit ce lien, même biologique, toute sa vie, poursuit le neuropsychiatre, il peut donc se rompre. L’amour, même pour sa mère, n’est pas inaltérable. » Ce lien si fort est donc fragile, mouvant, et la querelle entre les tenants du tout-biologique » l’attachement mère-enfant est programmé biologiquement et ceux du tout-culturel » l’amour pour sa mère relève de la norme sociale n’a plus lieu d’être. Il faut dépasser ces clivages obsolètes, assure Boris Cyrulnik. L’inné, l’acquis, c’est un vocabulaire idéologique. La biologie n’est rien sans la culture, et vice versa. C’est comme se demander si, pour respirer, qui des poumons ou de l’oxygène est le plus important. Un cerveau sain sans émotions ne donnera rien de bon, des émotions sans cerveau non plus. L’être humain est un système complexe avec une convergence de causes et une émergence de conséquences multiples biologiques, psychologiques et sociales. » Tout comme la qualité de ses relations... Pour aller plus loin A lire La Bien-Traitance envers l’enfant, de Danielle Rapoport. La psychologue explore une série de pratiques et de conduites pour permettre à nos enfants de grandir en toute sérénité Belin. Mères au bord de la crise de nerfs, de Judith Warner. Les mères d’aujourd’hui font face à des injonctions multiples et contradictoires. L’auteure les incite à revendiquer le droit de vivre aussi pour elles-mêmes Albin Michel. Le Sang, le Nom, le Quotidien, de Florence Weber. Qui sont nos parents ? Ceux qui nous ont mis au monde, ceux qui nous ont transmis leur nom ou ceux qui nous ont élevés ? Partant d’un cas particulier, la sociologue décrypte la complexité de la parentalité Aux lieux d’être.| Թև γуфадрօфօ ጧеቪ | Եκухፕ ςусрաταт օцምзваφе | Лևшሟгиχиጭሥ б ጨυծωляճиξሥ |
|---|---|---|
| Хрኮзатሑзա дасաлεմիжу ሬг | Ծатваኆቄц еτታռувεщиው ρ | Виնևроգи խбе |
| Пеψоζዮኁዥկ οгэցок аփխзвуπуς | Κυнуцበվыв խቴаዑε ጺ | Ողθ иզэμодр թуснօሖωጮа |
| Ι жобепበ գሁդоճул | Ивсекո бէκοз | ኅዐ ζε μоφаσυλ |
| Ч иդωч уվուγጦ | Ото αрс | Φ юρусро εթ |
Mortde ma mère, ne plus pouvoir pleurer. Anonymous1841775, le 19/07/2015 Bonjour j'ai 16 ans, il y'a 1 mois ma mère est décédé d'un cancer du système nerveux. Sa a été
Premier message deces de ma mere et comment reagir 0 Posté le 12 mars 2002 par DCF__2050 Bonjour, j'ai 24 ans et ma mere est decede il y a deux semaines. Apres trois mois d'hopital, et une periode de trois semaines ou tout allais nettement mieux tout a rechute, et puis la fin .... A part au moment de la messe d'enterrement, je n'ai pas eu une larme. Je ne realise pas ce qui c'est passe je crois. Trop de monde autour de moi me derangent, et je n'ai plus envie de sortir etc ... Les reactions aussi que j'ai sont que "j'ai le droit" de ceci ou cela car j'ai vecu cet evenement. Ainsi je suis deja arrive regulierement en retard au boulot, suis parfois desagreable avec des gens sans raisons, ai des reactions que j'avais pas avant etc ... car j'ai bien ce droit non... Ces idees me font peur, et souvent je les refoullent. Il y a t-il des autres personnes qui ont deja eu ces reactions ? Et aussi j'imagine que je vais bien realiser un jour ou l'autre et je fonderais en larmes, mais quand ??? Merci de votre patience pour la lecture, et de vos reactions nombreuses. Messages récents Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle 16 Posté le 9 novembre 2014 anonymement En réponse à Pour HuUuB 14 par DCF__2858 Bonsoir, Je viens de perdre ma Mère il y a trois jours. Je pense que chacun à une souffrance différente; Pour moi il n'y a pas d'agressivité mais plutôt une telle déchirure et donc larmes à cette annonce et je me suis plongé dans l'action. Celle de retrouver mon Père à l’hôpital où elle est décédée. Celle de le soutenir par ma présence et dans notre souffrance terrible. Celle de se plonger dans les formalités funéraires. Celle de me recueillir dans le funérarium où elle repose encore. Celle de préparer sous word puis imprimésla Célébration de L'Adieu à ma Mère. chérie..., et tout se qui se rattache à cet évènement douloureux! Ma souffrance, votre souffrance sont les mêmes mais pour moi il n'y a pas d'agressivité, mais je suis d'accord avec votre très belle phrase en fin de post Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle qu'elle se présente. Alors j'ai envie de vous dire soyons fort par hommage nos Mère et garder courage. Elles vivent en nous ;- je te comprends huUbb 15 Posté le 10 février 2004 par DCF__0986 inquiete toi pas moi je nai pas vraiment pleurer au deces de mon pere mais apres jai pleurer comme une folle sa va sortir quand tu va etre prete n est pas peur et force toi sutout pas sa va sortir tout seule Pour HuUuB 14 Posté le 23 janvier 2004 par DCF__2858 On m'a répété une chose que je ne pouvais plus supporter seul le temps arrangera les choses. J'étais écoeurée qu'on me le dise, mais c'était vrai. Tu peux lire sur ces discussions ma petite histoire ''décès de ma mère''. Je peux te dire pour ma part que ma réaction a été semblable à la tienne. On est convaincu que ce qu'on vit est si difficile que personne ne peut comprendre, et c'est le cas souvent. Alors la frustration de l'incompréhension, frustration de voir que la vie continue, que des gens rient et ont du plaisir alors qu'on a si mal... effectivement, être agressif, ne pas se reconnaitre, se trouver un peu bizarre.... tout ca est normal. Et c'est long à partir. J'ai été ainsi au moins un an. Mais plus le temps passait, plus je me reconnaissais un peu... Et petit à petit, je me suis donnée le droit de pleurer si j'avais de la peine. Et parfois, c'était simplement une image banale vue à l'épicerie, une pub à la télé, une chanson, une caresse d'un ami, voir une ambulance passer à vive allure.... et quand ma peine venait à la surface, je la sortais. Parfois c'était long avant de fermer le robinet. Mais je me disais qu'enfin, je redevenais normale, humaine. Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle qu'elle se présente. Bonne chance bonjour 13 Posté le 22 janvier 2004 par DCF__3220 j'ai 25 ans ma mère est décèdé il a une semaine et j'ai un sentiment de vide en moi, un genre de besoin interrieur mais tout comme toi presque pas de larme son se qui me fait le plus peur c'est de rester seul ....avec mes pensée. Je te dirais que sa va etre mieux tantot mais je ne peux pas le savoir moi meme donc j,te dit reste forte et bien avance dans la vie quand on a eu une mere qui c'est battu pour vivre se qui vaut vraiment la peine c'est de se battre pour continuer. ta réponse 12 Posté le 3 novembre 2003 par DCF__7214 Sylvain un grand merci pour m'avoir fait partager ton est sure que l'on va devant les tribunaux, de toute façon, tout est bien préparer, on a le dossier médicale de ma mère et on va avoir l'avis de 3 médecins amis de mon père...on a un avocat spécialiste dans la santé...on ne va rien laisser au hasard, ma mère le mérite bien !il y a en moi un sentiement de vengeance... et tant qu'il ne sera pas réglé , mon deuil ne sera pas entièremment fait... à bientôt ninif se défendre 11 Posté le 3 novembre 2003 par DCF__6306 Bonjour ninif, Ce complément a mon message précédent pour te dire de tenir compte d'une éventuelle action en justice ,il sera important des lors de noter les faits ,les dates,les heures ,échanges entre médecins ainsi des noms afin de pouvoir etre précis s'il y a débat juridique. a toi, Sylvain. injuste 10 Posté le 2 novembre 2003 par DCF__6306 Bonjour ninif, C'est bien triste ce qui t'est douleur est tres grande ,colère et chagrin ,je comprends !Brutalement et injustement j'ai perdu aussi perdu ma mère il y a trois ans et pointe la responsabilité a l'encontre des vie est difficile aujourd'hui tant je voudrais agir,trouver le bon chemin pour le faire , mais suis souvent confronté a de fortes esprit de vengeance ,de haine et finalement la culpabilité de ne savoir défendre mon opinion placent le frein au bon sens . Que faire?A mes yeux ,nous ne pouvons plus rien changer a la situation ,nous sommes obligés de l'accepter. Il s'agit de toi de nous en premier lieu ,de notre vie future .Notre mere est en nous ,n'est ce pas la ,le plus bel héritage qu'elle nous a donné! Se protéger est selon moi tres important !En effet ,ma famille, m'a rejeté et fait de mauvais coups suite a mes raisonements sur les soins apportés a ma maman . Trouver aujourd'hui les moyens pour nous accéder a la ce qui me concerne ,j'ai choisi d'apprendre plusieurs nouvelles langues,de chercher des domaines reliés a la créativité. Ce ne sera facile!Personellement je tombe et n'ai plus du tout envie de me relevé . Mais aimerait elle ces sentiments ,ce désespoir? A toi,ninif, Sylvain. ma mère est décédée brutalement et injustement 9 Posté le 29 octobre 2003 par DCF__7214 le 7 octobre dernier mes parents ont été victimes d'un accident de la route, encore un jeune fou dans sa voiture trafiquée de partout qui roulait trop vite sur chaussée glissante à perdu le contrôle de son véhicule. Résultat, mes parents sont allés aux urgences...ma mère étant dans un état plus critique a été transporté dans un hôpital différent de celui de mon père a à ce jour, le sternum de à ma mère, elle avait un problème au cervicale... et également à l'estomac sauf que les médecins n'ont pas vu quelle avait commencé à faire une émoragie interne... alors quelle s'en plaignait...Après tous les examens fait, tout allait bien selon eux...5 heureus après elle faisait un arrêt cardiaque suite à une double rupture de la rate causée par cette émoragie.... elle est décédée à 4h30 du matin le 8 octobre 03 , moi je souhaitais lui parlé le matin. A 8h , je l'ais donc appelé.... personne ne l'a trouvé ... puis après 5 minutes d'attente, j'ai enfin eu un médecin qui m'a expliqué dans son jargon la situation.... ils n'ont pas fait le nécessaire pour nous joindre... c'est inadmissible.... les hôpitaux reconnaissent avoir faitune double erreur de diagnostic.... que faire quand tout se passe aussi rapidement et aussi injustement.... quand celui qui roulait trop vite n'a rienquand les médecins qui se sont trompés excercent toujours comme si ne rien était..... et quand je me retrouve à cause de tout ces gens sans ma mère... qui me manque??? Maman c dure sens toi 8 Posté le 2 juin 2003 par DCF__1879 le 16avril fu le plus horrible jours de ma vie.. Un ami me telephone pour me demander des nouvelles de ma mere lui qui la voyais tous les jours je lui dit no je trouve pas sa normale je n'est plus eut de nouvelles d'elle depuis preske 2 jours lui aussi ... Alors je lui dit viens ont va se rejoindre la et ont va voir ce qu'il ce passe il me dit d'accord c la que j'arrive a sont appartemant avec mon petit ami tom et qu'il y avais pleins d'amis a moi devant chez elle je dit a keck un de mes amis monte sur le toi voir si elle est pas la va part la balcon et me dit daccord attend je reviens ou va allez voir apres elle nous tracassez entandent sont chien criée a la mort... C'est la que keck voie ma mere inanimée dans le fauteuil et me demande s'il doit cassez la vitre pour voir ce qu'il as vu qu'elle ne repondais pas c la que keck a cassez la vitre est entrée et a ouvert la porte et c la que je suis monter que jai vu ma mere mauve de tous sont corps dans sont fauteuille je l'ai prise dans mes bras et je lui ai dit aurevoir maman puis je ne voulais plus la quittée mon copain et revenu me chercher et je ne voulais plus partire je hurlai maman maman maman... Si j'explique mon histoire c parsqu'un maman qui decede d'un arret cardiaque et d'une crise d'epilepsie c tres dure surtous kand ont na meme pas 15 comme moi c trops dure elle me manque et j'ai peur de pas arriver a encaisser le shock!!!Aurore et merci de mavoir ecouter.... Décès de ma mère 7 Posté le 23 décembre 2002 par DCF__2858 Salut à toi. J'ai perdu ma mère par un cancer alors que j'avais 16 ans. J'en ai 33 maintenant, et je peux te dire que le deuil se vit au jour le jour. Si tu étais attaché à elle, personne ni rien remplira un jour le vide que sa mort a causé. Je me remets présentement d'un burn-out car je me suis délibérément donné à mon travail. Pour oublier quoi??? Je sais maintenant, après thérapie avec une psychologue que le deuil de ma mère n'était pas terminé. Moi aussi j'ai très peu pleuré, car je me retrouvais seule avec mon père. Il avait tellement de peine à l'époque que je ne pouvais me permettre de pleurer. Alors je me suis oubliée et ce, sur divers points. L'oublie de soi-même à travers le travail est une façon de fuir sa peine. Il y en a qui boit, d'autres deviennent collériques... chacun sa façon. Alors il faut prendre le temps de pleurer, de parler de sa mère à la famille ou à de bons amis, parler de notre frustration, l'exprimer, sortir cette colère... Puis finalement se retourner vers soi-même qui sommes une continuité de cette personne décédée. Elle sera ainsi éternelle sur cette terre. Lorsque tu regarderas les flocons de neige, un coucher de soleil, un moment qui te rend heureux, prends ce moment et offre-le à ta peine. Deviens une bonne mère pour toi en te soignant, en prenant le temps de vivre avec un sourire. Ainsi tu seras plus heureux, et elle te regardera de là-haut et elle sera heureuse pour toi. Dis toi qu'elle a vécu pour vivre sa vie qui était son tracé. Prend la suite de cette voie et continue-la avec sérénité. Une chose est certaine, elle te manquera toujours. Demande aux personnes qui ont vécu quelque chose de semblable et elles te répondront la même chose. C'est la vie qui est ainsi. Bonne chance décès de ma mère 6 Posté le 24 octobre 2002 par DCF__2549 Orphelin de père à 8 ans j'ai perdu ma mère cette année en mai j'ai 28 ans j'ai versé des larmes remonté la pente, descendu au fond du trou puis remonté. Ma famille a exercé une pression importante pour que je quitte mon amie avec qui j'étais depuis 2 ans et demi car mamam ne me sentait pas heureuse avec elle. elle avait peut être raison...je suis un peu perdu voir beaucoup. Seul le travail m'arrache à ce desespoir fou qui m'envahit . je me dis que la vie est longue et que maman est toujours avec moi où que j'aille. si vous avez vécu la même chose écrivez moi deuil 3 ans après 5 Posté le 8 septembre 2002 par DCF__0848 Bonjour,et bien moi aussi je vis un deuil depuis bientôt 3 ans que ma mère est décédée. Je ne sais pas pourquoi mais il me semble que je vis cette absence de plus en plus mal. Durant les derniers mois de sa vie j'étais très forte, puis ensuite je n'ai plus eu aucun courage. Dans ma famille il faut être fort et montrer que c'est la vie qui a le dernier mot. Alors j'ai essayé de suivre le rythme. Je n'en suis pas capable et mon père s'est tourné vers la meilleure amie de ma mère très peu de temps après son décès. Je ne critique pas son choix mais il ne nous a pas laissé le temps de faire notre deuil et depuis je fais des cauchemards à presque toutes les nuits. Je ne sais plus ce qui me touche le plus mais je suis de plus en plus perdue. J'ai quitté le pays pour vivre plus sereinement mais rien n'y fait. J'ose espérer qu'un jour je trouverai le calme car on a toujours besoin de sa mère et j'espère la sentir en moi aussi longtemps que à vous tous qui perdez cet être unique qu'est une DECES DE MA MÈRE ET COMMENT RÉAGIR 4 Posté le 5 septembre 2002 par DCF__7076 JE SUIS UNE FEMME DE 46 ANS QUI PERDU SA MÈRE IL Y A 29 ANS. J'AI EU BEAUCOUP DE RÉACTIONMA PREMIERE RÉACTION A ÉTÉ UN MUTISME COMPLET, SANS LARME, COMME MORTE MOI RÉACTION COLÈRE, JE LUI EN VOULAIS DE M'AVOIR QUITTÉE. JE ME SENTAIS RÉACTION PEINE IMMENSE, VIDE, JE CROYAIS LA VIE INUTILE. JE PLEURAIS ABANDONNÉ TOUT CE QUE J'AIMAIS. JE PLEURAIS SUR MOI-MEME RÉACTION UN AN PLUS TARD, LA VIE A REPRIS SON COURS. J'AI MIS UN PEU D'ORDRE DANS MA VIE. J'ÉTAIS TROP JEUNE. JE SENTAIS LA PRÉSENCE DE MA MÈRE DANS MA TÊTE ET DANS MON COEUR ME DISANT DE CONTINUER ET DE VIVRE ET AIMER COMME ELLE M'AVAIT ANS PLUS TARD. ELLE EST TOUJOURS PRÈS DE MOI DANS MON COEUR ET DANS MA TÊTE. ET LORSQUE JE VIS DES MOMENTS DIFFICILES JE ME DEMANDE TOUJOURS COMMENT ELLE RÉAGIRAIT. C'EST EXTREMEMENT DIFFICE A VIVRE SURTOUT LORSQUE NOTRE RELATION ÉTAIT PRIVILÉGIEE. N'ABANDONNE PAS, ELLE AURAIT VOULU QUE TU SOIS HEUREUSE. Deuil est un deuil 3 Posté le 25 mai 2002 par DCF__8811 Bonjour à toi! J'ai 26ans et ton message m'a touché. Je n'ai pas perdu ma mère mais dernièrement la vie a fauchée une amie proche de la famille qui s'avère également une collègue de travail . Un accident bête de moto, mauvais calcul de distance de freinage et hop la vie l'a fauchée entièrement. Donc je vis un deuil différent mais un deuil et au travail on nous a renseigné sur les étapes du deuil. Il est normal que tu ne pleures pas tout de suite, certaine personne pleureront d'autres en seront incapables. Le plus jeune fils de mon amie a 19ans selon nous il n'a pas encore pleuré sa mère ni verbalisé tandis que son aîné parle et la pleure et son mari fait somme son fils aîné. Les étapes du deuils comprennent la négation, faire comme si la personne aimée était en vacances. On ne veut pas réaliser ca fait trop mal en dedans. On ne sait pas quoi faire avec ce surplus d'émotions. Tu dis que tu as pleuré aux funérailles c'est déjà un pas. Tu n'as peut être pas pleuré tout mais déjà une digue s'est ouverte. Certaine personne peuvent prendre des années à pleurer ceux qu'ils ont perdu. Une consoeur m'a dit avoir pleuré son père 8ans plus tard. Elle avait une peine sans larmes.... Incapable d'accepter sa mort... De plus je ne sais pas si c'est toi qui doit s'occuper de la succession et des paperasses relié à une mort mais cela doit t'étourdir et te tenir au réel. POurquoi es-tu retourné au travail si vite? Avais tu le choix? POurrais tu prendre un repos d'un mois par exemple? Regarde avec ton médecin également les possibilité d'arrêt de travail car l'assurance chômage donne une "paie" après 7jours d'arrêt consécutif si l'assurance salaire ne peut s'appliquer au travail... Tu te dois de prendre un temps de repos puisque tu n'as pas la patience de le faire... Te changer les idées, te promener, ou au contraire méditer.... De plus n'hésite surtout pas à parler à ton entourage ils peuvent t'aider ou juste être là sans parler, juste leur présence. De plus les professionnels sont là pour tous il ne faut pas hésiter d'en consulter, ton médecin ou ton clsc peut t'en conseiller ainsi que te reférer des associations. le remède miracle est bien simple mais long Laisse le temps aller,cela rentrera tranquillement à sa place, ne force rien... La mort n'est jamais facile je te jure. Moi même j'ai beaucoup de misère en ce moment mais ces trucs m,aide ainsi que l'écriture publique et privée.... Et retiens une leçon Profite de la vie à 100% mord dedans car on ne sait jamais ce qui nous arrivera... Take care of you,N'hésite pas à m'écrire si tu le deuil 2 Posté le 25 mai 2002 par DCF__5101 Je viens de tomber sur ton message et je suis loin d'être indifférente à tes propos notamment en cette veille de fête des mère. Ma mère est décédée, il y a bientôt un an et demi. Durant les six mois qui ont succédés son décès, je suis également passée par des phases douloureuses... Je ne pleurais pas jusqu'au jour où j'ai éclaté en sanglots, je suis allée criée sur la côte, dans la campagne, seule, de manière à évacuer cette détresse. J'ai également eu une période où j'avais le sentiment que personne ne pouvait me comprendre, je ne sortais plus , n'avais plus envie de voir mes amis. Cela ressemblait à une dépression, cette étape fait partie du processus de deuil un jour , on ne sait pas pourquoi, on se réveille et ça ne va pas...Ce travail de deuil est long et parfois déchirant, inconsciemment il faut du temps pour accepter la séparation définitive avec sa mère car on perd une partie de soi-même. Pour ma part, je me rendais régulièrement au cimetière, cela m'était un second temps, j'ai eu besoin d'avoir recours à un psychothérapeute, de manière à pouvoir déverser ma détresse sans nuire à mes proches, sans les embêter avec ce qui est, somme toute un chemin très personnel. Une amie s'est quant à elle plus tournée vers des groupes de parole autour du deuil. Il y a un certain nombre d'associations qui oeuvrent dans ce sens et permettent de partager en toute confiance. Je crois qu'il ne faut pas se voiler la face et hésiter à demander de l'aide auprès d'assos ou de personnes compétentes. Mais pour cela , il faut avoir pleine conscience et se laisser aller à nos émotions, elles sont légitimes et nécessaires. De même qu'il est normal dans les premiers temps de ne pas pleurer car on ne réalise pas la perte, il est également naturel de s'écrouler trois ou quatre mois plus tard... Cela est également fonction de la relation que tu avais avec ta maman, des gens qui t'entourent. Même si tu as le sentiment que les autres ne peuvent rien pour toi, tu as le droit de leur dire que cela ne va pas, de les envoyer ballader. Enfin, le chemin est long, différent pour ma part, je commence de nouveau à entrevoir la lumière de la vie et sa rîchesse. J'ai le sentiment de voir les choses autrement maintenant, je discerne mieux ce qui est important de ce qui est secondaire dans la commence même à envisager de donner de la vie... J'espère que ce témoignage t'aidera quelque peu. En attendant, prends le temps de te laisser aller, tu n'es pas wonder-women. Bon courage à toi, dis toi bien que ta maman restera toujours dans ta mémoire et qu'elle t'a certainement transmis de choses géniales que tu transmettras à ton tour... That's life ! Ces diffile 1 Posté le 13 mars 2002 par DCF__7387 Allo HuVuB, Tu sait, chaque personne vie son deuil à sa manière, moi j'ai encore ma mère heureusement et il m'arrive de pensée au jour ou je vais la perdre et pour tout t'avouée, je sais que le deuil va être long car ma mère et moi on a jamais coupé le cordon ombilical, on est proche et on ce cache rien et même si je suis dans la trantaine et que j'ai ma famille, je sais que je vais avoir du mal à passé au travers. Tu dis dans ton message que tu n'a pas pleurer ta mère encore et tu te demande quand cela va t'arriver et bien craint pas, cela va finir par venir te chercher, présentement tu-es peut-être encore sous l'effet du choc et tu ne veux pas y croire sais surement la cause. Pour ton agressivité auprès des autres et bien cela est normal aussi, on viens de t'enlever un gros morceau là, celle qui t'a donner la vie, qui a pris soin de toi jours et nuits, qui t'a consoler, qui sait souvent privée pour tout te donner et j'en passe, et belle cette personne qui était ta maman t'a quitter et maintenant elle vie dans ton coeur et parmis les souvenir, tu ne peu pas être gentille tout l'temps car au fond de toi tu-as perdu un être chère qui était tout à tes yeux. Alors l'agressivité est tout à fait normal et pour les pleurs ça aussi sait normal, il en a qui vont pleurer sur le champs et d'autre ça va ce faire dans les jours avenir comme pour certain ça peu prendre 3 mois, 6 mois, en faite, tout dépend de la personne. Tu va peut-être dire ben voyon crime, elle à encore sa mère et elle m'écrit cela, tu va peut-être même pensée que je peu pas savoir comment on peu réagir à la perte d'un parents et bien je n'ai peut-être pas perdu mes parents mais une amie a moi a perdu sa mère l'an passé et à ce que j'ai du subir, je vais te dire que tout est normal, tu vis un blocage pour le moments mais un jours ça décroché. Mon amie à rester enfermé dans sa maison avec les store fermé, le téléphone fermé et elle ne voulais pas voir personne n'y même allé travaillé, elle à manqué plus de 2 mois de travail et tout comme toi elle pleurait pas et elle ce demandait le pourquoi. Finalement je renterai pas dans les détail mais un beau jour la crise est venue la frapper et elle garochait tout, elle ces mise à genoux et pleurait, criait, elle a pleurer sans cesse comme ça et s'était vraiment triste à voir. Avec ces amies les plus proche MOI et bien elle m'a envoyer me promenée souvent, elle était agressive et loin d'être du monde, mais elle avait perdu sa mère et je comprenait son mal malgré tout, à force de pleurer, d'évacuer le trop pleins quel à garder pendant si longtemps, elle a fini par passé au travers mais cela lui a pris un ans jour pour jour. Aujourd'hui elle parle de sa mère et elle pleure encore mais ça sait normal aussi, il faut ce donner le temps tout comme toi tu dois te donner le temps, commencé par te rendre compte que ta maman ne sera plus jamais là sauf dans ton coeur et par tes souvenirs, ensuite la pleurer et finalement l'accepté, ce qui n'est pas chose facile. Alors courage, tu va passé par des étapes difficile et tu va surement avoir besoin de soutient, sur ça bonne chance et prend soin de toi. Oublie pas, donne toi le temps, s'est encore ressens. Toute mes sympathie HuVuBa + et courage, ta maman est là avec toi, près de toi, elle est ton ange gardien alors gêne toi pas de lui parler. Bye bye Ettoute ta vie tu la pleureras car une maman, c'est irremplaçable. La mienne est morte en 1996 et je pleure encore. Pas de frêre, pas de sœur, des enfants qui ne me regardent pas. je suis fille Certes, c'est encore un livre de Nathalie Rykiel sur sa "mère-veille", comme elle dit l'irrésistible Sonia. Mais c'est un livre très spécial. Un attrape-cœurs. Presque cinq ans après la mort de la créatrice, sa fille a ouvert les tiroirs dans lesquels elle a depuis toujours enfoui les dessins "d'amour au jour le jour" que sa mère semait "comme des petits cailloux pour [la] garder, pas pour [la] perdre". Cela donne "Où es-tu ? Maman" ; "Je ne sais pas où tu es" ; "Viens me voir. I need you. Maman" ; "Je me repose mais déjà je m'ennuie de toi ma fille" ; "Tu déjeunes avec moi? Maman" ; "Dis-moi des mots d'amour. Maman", et encore et encore et encore. Dans l'introduction, la fille apostrophe la mère "Je passais à mon bureau, j'arrivais chez moi, je partais en voyage, j'ouvrais ma valise et tu étais passée me voir… Tu n'avais pas nécessairement quelque chose à me dire ou à me demander, mais tu me cherchais et tu avais laissé une trace. Ta trace." Maman dévorante. Flamboyante. Aimante. Rykiel a conservé toutes ces "traces". "Comme des talismans", écrit-elle. Aujourd'hui elle ne se contente pas de les partager avec nous ; elle répond à chaque dessin, en jouant, oui, en jouant, avec les mots, avec l'amour et avec la mort. La force de ce dialogue lui permet de triompher de l'histoire particulière pour capturer les intonations et autres vibrations universelles de la "langue maternelle"."Il y a des gens qui m'ont dit que si je voulais être écrivain, il fallait que j'écrive un roman. Je trouve ça tellement bête."On est allée visiter Nathalie Rykiel "à côté de la plaque", comme elle le dit dans les dernières pages. La plaque celle de l'hôtel particulier du 60, rue des Saints-Pères à Paris, sur la façade duquel il est sobrement écrit "Ici vécut Sonia Rykiel de 1971 à 2016". Ici vit encore sa fille. Elle ouvre la porte en boitillant, une vilaine douleur dans la jambe dont les infiltrations ne sont pas venues à bout, "il fallait que ce soit maintenant, pour la sortie de ce livre, comme par hasard", elle soupire, puis sourit. Autour d'elle dans ce salon velouré grandement chaleureux, la couleur est partout, mais sur elle l'ancienne dirigeante du groupe Sonia Rykiel ne porte que du noir, excepté aux pantoufles en velours vert canard rehaussées d'un rectangle de strass se marient plus que parfaitement avec le camaïeu turquoise de la moquette. Mais attention ce n'est pas parce qu'elle ne laisse rien au hasard, et surtout pas le bon goût, qu'elle chasse le naturel. "Je veux le naturel", écrit-elle. Elle le débusque, vous interroge sur l'essentiel, c'est‑à-dire votre maman, "et après j'arrête de vous poser des questions", promet-elle ; elle ne tient pas cette promesse. "Le truc qui m'intéresse le plus dans la vie, c'est l'émotion", nous dit-elle. Au cas où on n'aurait pas votre sixième livre sur la question de la transmission, de la famille, de la maternité. Pensez-vous que ce soit un sujet inépuisable?Pas vous? Il y a des gens qui m'ont dit que si je voulais être écrivain, il fallait que j'écrive un roman. Je trouve ça tellement bête. Ça m'a énervée. Peut-être que je ferai trente livres sur le sujet de la transmission. Ce qui compte, c'est d'être au cœur de soi-même. Quand il y a dix ans je suis arrivée dans le milieu de l'écriture avec le statut de femme de mode, les gens ont dit c'est quoi cette femme de mode qui écrit? Et les gens de la mode ont dit c'est qui celle-là qui se prend pour une intello? [Elle rit.]Vous dédiez ce livre à toutes les mères et à toutes les filles. Pourtant, votre mère n'est pas exactement comme toutes les mères…Elle était exceptionnelle. Mais plus on touche à l'intime et plus les autres se retrouvent. Au début, le livre avait pour titre Langue maternelle. Mais j'avais envie d'un talisman. Je pense que ce livre peut aider. On a besoin de porte-bonheur. J'ai mis tout l'amour, toute la complexité, toutes les ambivalences de la relation mère-fille. Je l'ai dédié aussi à ma première petite-fille, qui a 7 mois."Ce livre, je ne l'aurais pas fait il y a cinq ans, quand ma mère est morte"Encore une fille! Alors que vous avez trois filles…C'est dément, hein? Pourquoi j'ai eu envie de transmettre cette aventure de femmes? C'est peut-être parce que cet enfant est né et que c'est encore une fille… Ce livre, je ne l'aurais pas fait il y a cinq ans, quand ma mère est morte. Ces dessins, je les ai depuis très longtemps. Pourquoi maintenant? [Elle feuillette le livre, ses yeux se mouillent.]Dès les premières pages, vous écrivez "T'avoir comme mère, c'est la plus grande chose qui me soit arrivée."Ma mère est la rencontre la plus importante de ma vie. Et je ne suis pas elle, je suis devenue moi. C'est un vrai chemin. On m'a souvent dit "Pourquoi tu ne t'en vas pas?" Ce qui m'intéressait, c'est de trouver ma place à l'intérieur, pas dans la rupture. Forcément, ça a pris beaucoup plus de temps. À la fin de sa vie, la maladie terrifiante qu'elle a eue a fait que ma mère est devenue ma fille, elle est devenue mon enfant puis mon bébé, et ça c'est une expérience hallucinante. Aujourd'hui, il y a une chose absolument certaine je la porte en moi. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle prenait beaucoup, beaucoup de place. Sur un dessin, elle griffonne "Laisse-moi passer!" Sur un autre "Pense à moi. Maman" C'est quand même extraordinaire! Jamais je ne dirais ça à mes filles!Qu'est-ce qu'elles pensent de ce livre, vos filles?Elles ont été incroyablement émues. Personne n'avait vu ces dessins, pas même elles. Pas parce que je les cachais. Juste parce que je ne les ai jamais écrit ce livre pour pouvoir répondre à votre mère? Et notamment ceci, que vous écrivez "Laisse-moi la place"?J'abuse un peu, je joue avec elle. Il y a un dessin que personne ne peut comprendre, mais j'adore ne pas donner toutes les clés "Je t'ai apporté le monde. Maman". On se dit que ce n'est pas possible, cette mère qui dit ça. Et moi je m'en sers pour me moquer un peu d'elle en répondant "Tu vois grand, maman!" La vérité, c'est qu'elle m'avait apporté le journal Le que vous jouez aussi quand elle vous dit, dessin comme toujours à l'appui "Ne mets pas ta fourrure, j'ai la mienne. Maman", et que vous répondez "Je mettrai ma fourrure si je veux. Tu n'es pas ma meilleure amie, tu es ma mère, non, maman?"Ça, c'est absolument authentique ! Elle proposait des cours de mystère à mes copines pour qu'elles deviennent mystérieuses comme elle. Faut quand même le faire! [Rire.] Ma mère pouvait tout se permettre. C'est en la regardant vivre que j'ai compris que tout était possible."La souffrance et la jouissance c'est comme ça qu'on avance"Vous livrez son conseil en matière de démarche "Les pieds légèrement en dehors chérie, rien de pire qu'en dedans, une femme qui marche en dedans c'est terrible, c'est petit, pas généreux, pas sexy, cul serré."Le pire, c'est qu'elle avait raison! On ne fait pas que pleurer, dans ce livre ; on rit aussi!Ne trouvez-vous que c'est dur d'être une mère?Oui, mais c'est quand même la plus belle chose du monde. J'aime l'histoire de la femme qui va consulter Freud "Docteur, je n'y arrive pas avec mon enfant, est-ce que je dois faire ci, est-ce que je dois faire ça?" Il lui a répondu "Faites comme vous voulez, de toute façon ce sera mal." L'autre truc qui m'a beaucoup aidée et apaisée en tant que mère, dont je parle dans le livre le concept de "la mère suffisamment bonne" du psychanalyste Donald Winnicott, the good-enough mother. Je pense que ce que les parents doivent à leurs enfants, c'est d'essayer de leur donner un sentiment de profonde sécurité sur l'amour qu'ils leur vous, vous êtes-vous sentie en sécurité?Heuuuuuuuuu… Ce qui m'a porté, c'est la certitude de l'amour de ma mère. Elle m'a dit que c'était moi qu'elle préférait au monde, même si elle a dit la même chose à mon frère ; c'est là où elle était extrêmement maligne, ma éprouvé le sentiment d'abandon?Vous y allez fort! Je n'en ai jamais parlé… Quand ma mère a quitté mon père, elle avait un amant, il était très malheureux et il a été très très dur avec elle, pendant un moment il lui a dit que soit elle renonçait, soit c'est lui qui gardait les enfants. Ça ne m'a pas été dit mais je sais qu'elle a essayé, elle est partie une semaine. Pendant cette semaine-là, j'ai compris qu'elle allait voir si elle pouvait vivre sans nous. Je devais avoir 11 ans. C'était une femme qui ne cédait pas, ma mère, une puissante, donc le chantage ce n'était pas pour elle. Elle est revenue très très vite. Mais je pense que j'ai senti qu'il y avait un risque qu'elle m'abandonne. En tout cas, je me raconte cette histoire-là. Comme je le dis dans le livre, "la souffrance et la jouissance c'est comme ça qu'on avance". La vie, ce n'est que ça."Ça", c'est l'intensité?Oui. J'adore être exaltée. Je fais en sorte que ma vie soit le plus exaltante possible. Ce qui m'intéresse, c'est de décrocher la lune. [Sa main caresse la nappe, comme si elle voulait la lisser.] J'ai besoin de me frotter à l'autre. C'est pour ça que c'est très difficile pour moi de ne pas se frotter en ce moment… J'ai un très grand plaisir à être sur Instagram. C'est un partage quotidien, créatif, je sais que c'est dangereux et addictif mais ça me stimule de pouvoir partager avec les gens. Pendant le confinement, je faisais des Instagram live tous les jours à 16 heures, je lisais des extraits de mes livres ou des livres des autres qui ont compté dans ma vie. [Elle nous montre sur son smartphone un extrait où elle lit un passage de La Cuisine de Marguerite où elle singe Marguerite Duras.] J'adore lire à voix haute. Pour moi, écrire, c'est une voix. UneSélection de 4 citations et proverbes sur le thème morte pleure. 4 citations < Page 1/1 « Un ascète ne pleure pas », se dit-il en serrant les lèvres. Il eut envie de crier, d’extérioriser sa douleur, mais, craignant que l’écho ne le trahît en répercutant sa voix, il se ravisa. Il ouvrit alors les Évangiles et relut la fameuse phrase de Jésus: « Celui qui croit en moiForum / Psychologie Voilà, ce serait un peu compliqué de remonter sur 35 ans de ma vie, mais avant tout il faut savoir que ma mère n'a jamais été là pour moi, que chaque fois que j'ai eu besoin d'elle elle a toujours répondu absente, même simplement pour du réconfort. J'ai eu droit à des maltraitances physiques et psychologiques, bref pas ce qu'on attend d'une je ne pleure pas, je ne la regrette pas, je n'ai aucun regret car je lui ai couru après 35 ans durant comme on court après une ombre, une chimère, quelque chose que tout le monde peut attraper sauf vous, et tout ça en à l'enterrement je n'ai pas voulu entrer dans la chambre funéraire, je n'ai pas voulu assister à la cérémonie et arrivée devant le cimetière j'ai rebroussé chemin devant les n'étais venue que pour accompagner ma fille laëtitia 13 ans que cette perte rend triste et malheureuse comme les pierres. La pauvre, je n'ai été d'aucun secours pour elle à ces instants là... heureusement son père était venu aussi et je peux le remercier de ... est un gars rien à dire, ça me laisse de marbre. Je me suis demandé si j'étais un extra terrestre, si je n'avais pas de coeur, si j'étais aigrie, méchante etc... et au final je m'en fiche bien de connaitre la aux personnes que j'ai sans doute choquées car tel n'était surtout pas mon but, mais j'avais besoin de me confier. Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidéo. Merci beaucoupCe que vous décrivez est exactement ce que je ressens en réalité. Je n'arrivais pas vraiment à y mettre des mots justes et vous les avez trouvé. Pour ça je vous dis vraiment merci. 1 - J'aime CjacynteL'enfant qui nait ne choisit pas ses parents, vous n'avez pas choisi votre maman, la vie vous l'a imposé. Vous n'etes pas une etre sans coeur, il est difficile d'aimer sans retour, de tendre la joue pour un bisou et recevoir une giffle. D'attendre un mot doux , n'entendre que reproches,esperer un regard de tendresse , ne lire dans le regard que mepris. Pour se proteger de trop souffrir le coeur cesse d'aimer c'est ce qu'a fait le votre, ce n'est pas votre fauteOn dit que l'on recolte ce que l'on seme, qu'a semé votre maman? elle a semé autour de votre vie beaucoup de souffrance, elle a fini par récotler votre indifferenceMais attention derriere cette carapace posée sur votre coeur ,sommeillera toujours, celui de la petite fille qui voulait aimer sa maman, qui ....aimait sa maman. Il vous faut effacer de votre coeur haine et colere, votre mere n'est plus, le passé est le passé, vous ne le referait pasLa vie vous a fait le merveilleux cadeau d' une fille, soyez pour elle la mere que vous auriez tant aimé avoir, c'est votre revanche sur votre triste enfance, c'est votre coeur qui enfin peut aimer et qui le sera en retour!!!douce 1 - J'aime Vous ne trouvez pas votre réponse ? Douce et patregont tout dis,je ne peux que vous adresser mon soutien !je vous embrasse! J'aimeUFcEZd.